- Matériel photographique
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Le choix du matériel photographique comprend :
- le choix d'un boîtier
- le choix des objectifs.
Sommaire
Choix du boîtier
Technologie
On doit tout d'abord choisir une technologie. Actuellement, on peut choisir entre deux technologies : le numérique et l'argentique.
- La photographie numérique a le grand avantage de ne nécessiter presque aucun traitement pour pouvoir visualiser les photos (2 grandes étapes : la prise de vue et l'impression photographique ou la vue sur écran).
- La photographie argentique nécessite différentes étapes avant d'obtenir la photo finale. (3 grandes étapes : la prise de vue, le développement photographique et le tirage photographique).
Format
Une fois la technologie choisie, on choisit le format. Le format correspond à la taille de la surface sensible utilisée (la pellicule en argentique, le capteur en numérique).
En argentique, le format le plus répandu est le 24x36 mm. Mais il existe également des formats plus grands ou plus petit (aps). On distingue les moyens formats (4.5x6, 6x6, 6x7, 6x8 et 6x9) dont les appareils ressemblent souvent au niveau taille à de gros reflex 24x36 et les grands formats (4"x5", 13x18 cm, 20x25 cm, 30x40 cm) qui sont des chambres grand format lourdes et encombrantes (pour plus d'informations, voir Format de pellicule photographique).
En numérique, tous ces formats existent mais de nombreux formats plus petits ont été inventés, surtout afin de réduire les couts. En général, plus l'appareil est petit (gsm par exemple) plus le capteur est petit. Cela engendre des problèmes de qualité d'image dus entre autres au peu de lumière qui atterrit sur ce capteur et aux difficultés optiques en résultant.
L'utilisation des grands et moyens formats, bien que plus coûteuse et moins pratique, est encore d'actualité, que ce soit par passion (faire une photo avec de tels appareils est bien différent d'utiliser un reflex 24x36) ou par souci de qualité (les moyens et grands formats offrent des possibilités d'agrandissements ou de recadrage bien supérieures). On trouve également des dos numériques qui s'adaptent sur ces matériels (dos Leaf, ...).
Mise au point
Le dernier point à développer concernant l'appareil photo est le système de mise au point. On en distingue essentiellement 3 différents :
- La mise au point manuelle qui consiste à tourner la bague des distances de l'objectif afin de faire la mise au point avec une aide visuelle : microprismes, stigmomètres, dépolis pour les reflex ou télémètre pour les appareils à visée séparée (LEICA M|Leica_M).
- La mise au point automatique AF (autofocus) : dans ce cas, c'est l'appareil qui se charge de la mise au point.
- Les mises au point fixes qui sont des objectifs peu ouverts et dont la mise au point est réglée sur l'hyperfocale. Ce sont plutôt des appareils bas de gamme qui en sont munis.
Choix du fabricant
Il faut bien être conscient que lorsque l'on choisit un appareil (type reflex) on choisit donc un fabricant et on se «marie» avec un système. Au moment du choix, il faut vérifier que l'on trouvera dans le parc d'objectifs proposés par la Cie ainsi que parmi les accessoires spécialisés ce qui correspond à vos besoins et attentes.
Ceci est aussi vrai en argentique qu'en numérique.
Choix d'un ou des objectif(s)
- Article dédié : Objectif photographique
L'objectif est la partie primordiale d'un ensemble photographique : le boîtier n'étant qu'une vulgaire chambre noire portative. Un objectif est caractérisé par trois informations importantes.
- Un objectif possède une distance focale qui peut être fixe ou variable (c'est alors un zoom). La focale d'un objectif détermine si celui-ci est un grand angle, un objectif normal ou un téléobjectif en fonction du format de la surface sensible utilisée. Longtemps, les zooms ont été à la traîne au point de vue qualité par rapport aux focales fixes. Mais leur facilité d'emploi leur a assuré un immense succès commercial. Si bien que les recherches se font maintenant sur les zooms et pratiquement plus sur les focales fixes qui ne sont plus toujours meilleures malgré des formules optiques peaufinées au cours des années.
- Un objectif est caractérisé par sa luminosité qui se mesure par son ouverture. Un objectif ayant une ouverture f/2.8 est plus lumineux qu'un objectif d'une ouverture de f/5.6.
L'indice d'ouverture mesure le rapport entre le diamètre utile (déterminé par le diaphragme) et la focale. Un objectif de 50 mm de focale avec un diaphragme de 25 mm de diamètre a une ouverture de f/2. Si le même diaphragme de 25 mm se trouve sur un objectif de 100 mm de focale, l'ouverture relative est f/4. Cette indication relative permet de comparer la luminosité d'objectifs de focales différentes. La progression des indices est géométrique de raison √2 (racine carrée de 2). En effet, si on divise le diamètre par √2, on divise la surface de l'ouverture par 2. Supposons une ouverture de f/1 le cran suivant f/1,4 correspond à une surface deux fois plus petite, f/2 quatre fois. La progression continue avec 5,6, 8, 11, 16, 22, etc. Entre une ouverture de f/2.8 et f/5.6, il y a 2 crans de diaphragme d'écart, soit une différence de surface -et de lumière- de quatre fois.
- Un objectif a une distance de mise au point minimum. Dans certains cas cette distance est si courte qu'il est possible de faire des photos avec un grossissement de 1 (1 mm en réalité est traduit par 1 mm sur le film).
Exemple : f/2.8 ; si on perd la moitié de lumière = 1 diaphragme = f/2.8 x 1.4 = f/4.
Cette notion de diaphragme apparaît également dans le choix du film (100 ISO est 2 fois moins lumineux qu'un 200 ISO → perte d'un cran de luminosité).
Compte tenu du coût de l'investissement en matériel, ce choix doit être supporté plusieurs années par le photographe. Il existe néanmoins des photographes qui glissent un second boîtier dans leur fourre-tout en cas de défaillance du système principal ou pour des prises de vues ne correspondant pas aux caractéristiques de leur matériel habituel.
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