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Martín de Villamil
Felipe Martín de Villamil ou Martín Villamil ("Gonzalez de la Galea y Villamil" de son vrai nom ou "Villamil Joly" en ajoutant le nom de sa mère selon l'usage espagnol) (1783-1843) était négociant dans les Caraïbes et en Europe.
Martin de Villamil dans les Caraïbes
Martin de Villamil, frère du héros équatorien José de Villamil, est né à la Nouvelle-Orléans en 1783, fils d'un négociant de la ville qui avait déjà défrayé la chronique. Il devient négociant lui-même dans les Caraïbes.
En 1809, il épouse la fille du lieutenant du roi à Panama. Son association avec des britanniques soulèvera l'inquiétude de certains membres de l'autorités locales qui voient en lui une tête de pont de l'influence britannique à Panama (1).
Ves 1812, il est l'un des cofondateurs du consulat de commerce de Carthagène (2).
Il s'installe ensuite à La Jamaïque, où il possède des plantations de canne à sucre.
Martin de Villamil en Europe
De là, Martin de Villamil et sa famille gagnera l'Europe : Londres, Paris, l'Italie (Bologne, Florence). Vers 1820-1822, il accueillera dans sa villa de Sèvres, près de Paris, le grand poète irlando-britannique Thomas Moore (1779-1853) (3).
En 1830, Martin Villamil rencontrera à Paris le général Francisco de Paula Santander (1792-1840), héros de l'indépendance de la Grande-Colombie, qui le cite dans ses mémoires (4).
A Bologne, il est peut-être agent consulaire britannique. En tous cas, Madame Martin de Villamil, à Florence, avait la confiance de l'ancien roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte qui, en s'absentant, lui confiait la garde de sa fille, la princesse Mathilde, et de sa maison (la famille de Jérôme Bonaparte aurait vécu à Florence de 1830 à 1840).
Martin de Villamil meurt à Paris en 1843.
Sa fille Emily épousera l'artiste Louis Marc Bacler d'Albe. Il est également le grand père du scientifique britannique Richard de Villamil et l'arrière grand-père du scintique français Alfred Lartigue.
Sources
- Livre : El general José de Villamil y la Independencia de Hispanoamerica, de Benjamin Rosales Valenzuela, Guayaquil, 11/2004.
- (1) sur Martin de Villamil à Panama : El caso de Joaquin y Manuel Julian de Mier, par Joaquin Viloria de La Hoz, publications de la Banque de la République, succursale de Cartagène, Colombie, 11/2000 : www.banrep.gov.co/docum/Pdf-econom-region/Cuadernos/CHEE07-Demier.pdf et ([www.banrep.gov.co/docum/Pdf-econom-region/Cuadernos/CHEE07-Demier.pdf]) et http://bdigital.binal.ac.pa/bdp/independencia2.pdf page 2 note 46 et ([1]).
- (2) sur la création du consulat de Carthagène : http://bdigital.binal.ac.pa/bdp/independencia2.pdf, cuadro 8 page 29 ([2]) et aussi independancia4, page 33 ([3]).
- (3) sur Martin de Villamil et Thomas Moore : biographie de Thomas Moore par William Rossetti. Notamment sur http://www.columbia.edu/itc/mealac/pritchett/00generallinks/lallarookh/intro_rossetti.html et [4]
- (4) sur la rencontre à Paris avec Santander (21 mai 1830) : Journal de voyage de Santander en Europe, Diaro del viaje en Europa de F.P. Santander, sur le site de la Banque de la République de Colombie : http://www.lablaa.org/blaavirtual/historia/diagene/diagen3.doc et [5].
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