- Marie Parent
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Mimi Parent
Pour les articles homonymes, voir Parent.Mimi Parent, née Marie Parent le 8 septembre 1924 à Montréal, et morte le 14 juin 2005 en Suisse, était une artiste peintre surréaliste canadienne.
Sommaire
Biographie
Mimi Parent est la huitième des neuf enfants de l'architecte Lucien Parent.
Après sa scolarité au couvent des Dames du Sacré-Cœur,[1] elle étudie la peinture aux Beaux-Arts de Montréal en 1942 où elle travaille dans l'atelier d'Alfred Pellan. Au sein d'un groupe constestant l'académisme de l'enseignement, elle rencontre Jean Benoît. En 1947, pour cause d'indiscipline, elle et Jean Benoît sont renvoyés des Beaux-Arts.
En 1948, Mimi Parent vend toutes ses œuvres à la galerie Dominion de Montréal qui organise sa première exposition personnelle. Elle épouse Jean Benoît et tous deux obtiennent une bourse du gouvernement français pour venir étudier à Paris.[2]En 1949, elle expose au "Salon de l'Art libre" organisé au musée d'Art moderne à Paris.
En 1959, elle rencontre André Breton et s'intègre au groupe surréaliste.
Elle contribue à l'organisation de l'"Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme" (EROS) présentée du 15 décembre 1959 au 15 février 1960 à Paris. Avec Marcel Duchamp, elle conçoit la maquette du catalogue et réalise "la salle du Fétichisme". Elle présente également une boîte verte intitulée « Boîte Alerte - Missives Lascives » dans laquelle des idées pouvaient être "envoyées". C'est le début d'une série de boîtes surréalistes.Jusqu'en 1987, Mimi Parent participe aux principales expositions surréalistes comme :
. l'"Exposition internationale du surréalisme" à la galerie Daniel Cordier, en 1959,
. la "Mostra internazionale del Surrealismo" à la Galleria Schwarz de Milan, en 1960,
. "L'Écart absolu" organisée par Breton à la galerie de l'Œil, à Paris, en 1965,
. "A Phalla", à la fondation A. Alvarez Pentadeo, à São Paolo, en 1967
. l'exposition international du surréalisme aux musées de Prague, Brno et Bratislava en Tchécoslovaquie, en 1968,
. "La Femme et le surréalisme", au musée cantonal des Beaux-Arts à Lausanne, en 1987.En voulant multiplier les passage de l'image plate au volume et inversemment, Mimi Parent ne cesse d'introduire dans ses peintures toutes sortes de techniques qui vont de la broderie à l'incrustation en passant par le collage.
Ses œuvres sont régulièrement publiées dans les revues surréalistes "Bief", "La Brèche" et "L'Archibras".
Œuvres
- « J'habite au choc », 1949, première version[3]
- « J'habite au choc », 1956, deuxième version, huile sur toile[4]
- « La Cravate en cheveux », 1959, tableau-objet, collection particulière[5]
- « Masculin-Féminin », 1959[6]
- « Pour Diane », 1975[7]
- « La Belle cheval », 1982, boîte-relief, 76,5 x 51,9 cm, Galerie François Petit[8]
- « Adieu vieux monde », 1991, boîte-relief, 85 x 94 cm, collection particulière[9]
- « Espace bleu », 1991, boîte-relief, 63 x 77 cm, collection particulière[10]
Bibliographie
- Adam Biro & René Passeron « Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs », Office du Livre, Fribourg, Suisse et Presses universitaires de France, Paris, 1982, p. 318
- André Breton « Le Surréalisme et la peinture », 1965, Gallimard, p. 390
- Georgiana Colvile « Scandaleusement d'elles. Trente quatre femmes surréalistes », Jean-Michel Place, Paris, 1999, page 228 à 234, avec une photographie de l'artiste réalisée en 1977 par Marion Kalter.
Notes
- ↑ A. Biro, op. cité
- ↑ Colvile, op. cité
- ↑ Cité dans Birop, op. cité
- ↑ Breton, op. cité, p. 390
- ↑ Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 233
- ↑ Cité dans Birop, op. cité
- ↑ Reproduction dans Biro, op. cité
- ↑ Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 230
- ↑ Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 232
- ↑ Reproduction dans Colvile, op. cité, p. 231
Liens externes
- L'Encyclopédie canadienne: Mimi Parent
- Nécrologie dans le Monde (France)
- Nécrologie dans The Independent (Royaume-Uni)
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