- Marche Central de Salamanque
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Marché central de Salamanque
Sommaire
La nécessité d’un marché d’approvisionnements. Situation
Il convient, avant de nous enfoncer dans l’histoire du Marché central, de rappeler la situation du commerce dans la capitale que fut Salamanque. En effet la signification de cet édifice monumental ne peut être appréhendée sans comprendre les nécessités et l’architecture de l’époque à laquelle il a été conçu. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, quand la mairie a commencé à construire l’édifice du Marché Central, le commerce à Salamanque était réparti dans différents lieux.
Entre les XIIe et XIIIe siècle le marché se situait derrière l'ancienne cathédrale. Au cours du temps, le marché se trouvait autour de l’église de Saint Martin, lieu qui a commencé à être connu comme la Place de Saint Martin, Saint Martin du Marché ou simplement La Place, le lieu où par la suite serait construite la Grande Place de Salamanque.
Avec le pas des siècles, organiser un marché s’est converti en nécessité de la ville ce qui a donné naissance, au XVIIIe siècle, a la Grande Place de Salamanque. Il s’agissait de faire une Place qui servait à un marché et dans lequel les vendeurs et les postes ( places ) étaient protégés de l’inclémence du temps.
L’évolution sociale et la nécessité d’un commerce spécialisé, dans lequel se vendraient exclusivement des produits d’alimentation, a été la cause de ce que la Mairie commence à lever, a la fin du XIXe siècle, l’édifice du Marché Central . Il voulait réunir dans un grand centre commercial les différentes activités de la branche de l’alimentation disséminées par alors dans des lieux distincts de la ville et spécialement dans le lieu où allait se lever, la dénommée Place de Légume, à l’autre côté des Portaux de Saint Antoine.
Le Marché Central d’Approvisionnements s’installerait dans un terrain vague de la Place du Légume aujourd’hui dénommée Place du Marché, limitrophe avec la Grande Place de son côté Est. Ce marché couvert, le premier qui est réalisé dans la ville, venait à résoudre les nécessités de couverture et de protection pour les marchandises et pour les activités dérivées de son commerce .
Les antécédents historiques de ce terrain vague se rattachent à ceux de la Grande Place; Villar y Macías dans son «Histoire de Salamanque», après avoir rapporté les détails de la construction de la Grande Place ne cesse pas d’observer cet aspect en commentant le texte du corregidor (ancien magistrat) Don Rodrigo Caballero, promoteur de l’idée de construire la Place, rapporte que «l’objet principal a été de lever une place pour le marché, mais n’ayant pas été imaginées encore les constructions qui se destinent maintenant pour cela, a résulté peut être un édifice plus monumental que de s’être limité à son objet ».
C’est de supposer que la nouvelle place couvrirait les besoins qui étaient invoqués dans la proposition originale mais sans accomplir la totalité de ses nécessitées. Le problème, donc, subsisterait jusqu’aux fins du XIXe siècle, quand imaginées les constructions que Villar y Macías rappelle, la Mairie décide de résoudre le problème. Par les mêmes dates, la Grande Place et ses environs réalisent un ameublement urbain dans lequel le fer de fonte, matériel qui caractérise au Marché, constitue l’élément principal constructif et esthétique .
La construction du Grand Marché d’Approvisionnements .
Le projet ainsi que le mémoire descriptive du marché apparaissent datées en décembre de 1898 et sa présentation a été réalisée en 1899 . Bien que le temps de sa construction était fixé dans un délai de deux ans, le temps qui s’est écoulé entre le projet et son inauguration a été d’onze ans entre août 1899 et avril 1909. Ce retard est dû principalement aux difficultés économiques, détail que marque la presse locale de l’époque.
Mais bien que le commencement et l’inauguration soient éloignés de onze ans, la réalité est que l’on en a travaillé seulement trois ans. Les grandes lacunes du temps inactif correspond au manque d’argent à la Mairie pour faire face aux certifications de l’entrepreneur et ils n’ont pas manqué des mois d’inactivité motivée par les demandes d’augmentation salariale des travailleurs. Bien que dans quelques étapes du temps le nombre de travailleurs fussent plus important que dans d’autres, nous pouvons établir la moyenne de 40 ouvriers pendant trois ans qui s’occupèrent de l’ouvrage. En 1899 quand la décision de construire le Marché fut prise, c’est l’architecte provincial et diocésain D. Joaquin de Vargas Aguirre qui rédigera le projet, architecte qui dirigeait à son tour l’œuvre de la Maison Lis, les deux projets fidèles au canon du modernisme en fer du XIXe siècle.
Pour adjuger cette initiative, la Mairie décide de mettre aux enchères la construction et elle le fait le 5 août 1899. À cette époque D. Mariano Reymundo, premier lieutenant du maire a été le préposé de présider la table et d’ouvrir les trois enveloppes présentées. L’une, des messieurs Moneo, l’autre de Julián de la Rosa et la troisième de Santiago Flores. Le type de budget fixé par le conseil municipal fut de 433.635,81 pesetas. Les enchères, par ordre indiqué ont été de 429.298 , 420.000 et 381.599.
Ainsi, le 27 novembre 1899, Santiago Flores commençait les œuvres de construction, au jour suivant de rester la place libre de sa partie central de caisses et postes (places) en bois. Les premières activités furent dirigées vers le moulage du sous-sol. Mais quand l’excavation était un peu avancé surgi le premier écueil. Les propriétaires des maisons de la façade nord de la place, entre Puits Jaune et la descente de Saint Julien, ont réclamé contre le passage étroit qui restait entre leurs propriétés et la ligne fixé pour le marché. Ceux-ci vont solliciter que la construction se déplace vers le sud ou que les propriétaires soient expropriés. C’est pourquoi, de nouveaux frais qui n’avaient pas été budgétiser ne vont pas faciliter l’avance du projet .
Finalement, bien que l’emplacement se déplace de trois mètres vers le sud, l’expropriation des constructions connues par «Soportales del Pan» s’impose, compris entre la rue Puits Jaune et celle de San Julián. Le nouvel alignement reculait quelques mètres selon on peut apprécier dans le plan présenté des nouveaux alignements, se levant dans ce terrain des demeures qui d’une certaine manière partagent le même caractère que le Marché.
La variété de dates qui apparaissent sur le Marché dénoncent ces retards, ainsi dans les colonnes de fonte des façades est lu, près de l’inscription de la maison constructrice madrilène, l’année 1905 ; sur la façade postérieure, dans le montant de la porte, l’année 1907; finalement le Marché est inauguré le 15 avril 1909. Ce sera ce jour quand la presse locale se fera écho du nouveau marché comme «un peu d’européen qui encourage à obtenir une meilleure Salamanque». Un espace où la «propreté se fait remarquer face à la saleté qui existait avant, les amples rues propres pleines de dames et de chevaliers qui peuvent savoir de qui est ce qu’ils mangent , voir les prix et la qualité de la marchandise».
L’exposition Régionale de Salamanque de 1907.
Quand durant la foire de 1907 le Marché Central était sur le point d’être inauguré - il dura presque deux ans - ils ont mis dans le Marché une partie de l’exposition de produits régionaux et même on célébra une grande fête populaire nocturne d’une brillance et d’une animation qui furent commentées durant beaucoup de temps.
Nombreuses sont les références que la presse locale fait à cet acte défini comme l’un des plus grands évènements de l’époque, le journal «El Adelanto» a décrit cette exposition comme «une belle réalité, honneur de Salamanque et que personne n’a pu penser qu’entre nous il y aurait du bon goût et des éléments pour faire ce qui vient d’être entrepris».
A l’inauguration de cette exposition était présentes des personnalités remarquables de la ville ; à cet acte privé, entre autres, était présent le Maire Garcia Tejido, le Gouverneur Civil, l’Evêque de la Diocèse, le Délégué de l’Habitat, le Président de la Région, les chefs des bureaux des Montagnes, des Travaux Publics et des Mines, le Président de l’Audience, le Président de la Chambre de Commerce, le Chef de la Promotion, le Directeur adjoint de l’Université et le Commandant Militaire de la Région.
Entre les nombreuses œuvres et installations présentées se sont détachées celles de «las Casas Moneo Hijo y Cía, Gros de Barcelone, Bomati-Maldonado Alfonso, Maculet, Huebra, D.José García Martín, Mirat, Rebollo, Modele de Paris» et beaucoup d’autres encore .
Les différents éléments exposés était constitués de machines agricoles et industrielles, des outils, des fers forgés, des vitrines avec des composés chimiques, amidon et pâtes pour les soupes, farines, huiles, meubles, automobiles ou sculptures et peintures de l’époque qui seraient évaluées par quatre groupes de jury qui représentaient à l’agriculture, le bétail, les industries et les beaux arts.
La valeur architectonique du Marché .
Le Marché de Salamanque est apparenté dans ses lignes générales à la famille des grands marchés, de stations et de pavillons d’exposition de la première architecture en fer. Pour la date dans laquelle il est projeté, la typologie de marché qui s’impose principalement dans les Halles de Paris (1854-1866) de l’architecte Baltard, s’était déjà suffisamment développé en Espagne. À Madrid comme les marchés « de la Cebada » et de « los Mostenses », construits entre 1870 et 1875, de l’architecte Mariano Calvo y Pereira, à Barcelone avec celui de Born (1874-1876) de l’architecte J.Fontseré i Mestres, où celui de San Antonio de l’architecte A.Rovira y Trias, approximativement vers les mêmes dates.
Aussi dans d’autres provinces des marchés en fer sont construits en coïncidant avec la croissance démographique des villes et par conséquent avec de plus grandes nécessités d’approvisionnement, c’est le cas par exemple de Valladolid où trois marchés de ces caractéristiques sont construits étant celui de Portugalete (1878-1881) un échantillon expressif.
Les caractéristiques fonctionnelles qu’exigeaient ces marchés étaient, à grands traits : - une architecture simple. - avec une aération facile et permanente. - des couvertures ( toitures ) qui préservaient les marchandises des fortes chaleurs ainsi que du froid qui était fréquent en hiver . - des amples sorties qui permettaient l’aération constante en plus d’une alimentation facile et abondante en eau .
Grâce au fer forgé ou fer de fonte utilisé pour des appuis et les poutres et aussi au cristal qui avec le lattis métallique permettait des amples fermetures dans les murs extérieures, semblables aux murs rideaux actuels, on accomplissait parfaitement les conditions exigées à ces locaux. La minceur des appuis ou la rapidité de construction étaient aussi des facteurs à tenir en compte.
Le Marché Central de Salamanque possède un étage de 40 x 44 mètres d’étendue ce qui suppose 1 760 mètres carrés. L’étage est cassé par de légers corps saillants dans les coins et les portes des façades. Le Marché est constitué d’un rez-de-chaussée aussi dédié au commerce, qui grâce à l’inclinaison du terrain, il acquiert dans les façades latérales et spécialement dans la postérieure une altitude considérable; l’étage supérieur forme le marché originaire proprement dit.
L’armature, suivant une caractéristique constructive des marchés de l’époque, adopte la forme d’un vaste parapluie en fer forgé. Il se compose d’un système de poutres de jalousie qui en partant des coins et des points intermédiaires des façades se rendent dans un premier corps rectangulaire monté en forme de lucarne et qui s’appuie sur douze grandes colonnes en fonte . À partir de ce corps, de nouvelles poutres de jalousie finissent par s’insérer dans un autre espace de moindres dimensions qui donne une base à une rotonde. Toute l’armature « s’unit , s’assure et s’unifie par des bandes diverses , des équerres , des moulages… » . La couverture ou toiture, de plaques cannelées de zinc, adopte la forme de quatre-pans . Son extérieur forment d’amples arcatures en fer pourvues de fermetures en cristal et des volets fixes en fer ; entre les arcatures et le socle de pierre granitique se disposent les cloisons en brique qui dans les nombreux coins des façades se prolongent en hauteur jusqu’à la corniche en flanquant les arcatures, adossées à ces coins en briques s’élèvent des colonnes couvertes de fonte liées entre elles et aux arcatures par des dévidoirs de fonte en formant dans l’ensemble une authentique maille métallique .
L’union de la structure interne avec l’externe est effectuée à travers des poutres de jalousie qui sont enchâssées dans les coins en brique en jouant le rôle celles-ci comme d’authentiques supports renforcés et cousus dans l’extérieur par les colonnes garnies de fonte .
Jusque là les caractéristiques constructives générales. Cependant, en étant ce Marché un bon exemple de l’architecture au service de l’époque, il participe d’un traitement singulier avec une claire intentionnalité formelle. En nous en tenant au traitement stylistique qui reçoit les façades, Vargas manie avec une liberté évidente un vocabulaire classicisme. La façade principale mérite une attention particulière pour présenter un clair exemple d’adaptation entre la forme et la fonction, une intention caractéristique de l’architecture rationaliste du XIXe siècle. Il s’agit d’une transposition au fer de l’arc de triomphe romain que si dans la Renaissance c’était un motif de l’inspiration de réaliser des transpositions grammaticales, Vargas, aussi comme les rationalistes de son époque, recourt à la même formule, mais non comme un renouvellement d’une discipline esthétique mais comme le moyen dont la tectonique satisfait les exigences fonctionnelles que l’usage du fer projète dans les nouvelles typologies . La diaphanéité avec laquelle les arcs principaux et latéraux son accordés, les hublots, l’attique ou la frise, sans perdre par ceux-ci les rythmes caractéristiques ou les proportions, ou la mesure décorative a base d’aptères, etc ., cela constitue un excellent échantillon de couverture de façade pour un édifice de ces caractéristiques, aspect celui-ci que beaucoup d’architectes d’idéaux semblables à ceux de Vargas éludaient de faire avec du fer au moment de composer la façade d’un édifice similaire.
Essayez de penser, par exemple, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris ou à la Station du Nord à Paris, que si comme Cueca affirma par rapport à la façade de la première « répond habilement au passage a l’intérieur » et en tenant en compte de la différence chronologique ou l’importance de son volume ou usage, la pierre, traitée avec un respect classique, cache d’une certaine manière le fer de l’intérieur. Dans ce sens, cette façade se rattache plus directement à celle des marchés comme celui de Bonn ou celui de Saint Antoine à Barcelone, ou la façade forme l’ensemble organique avec le reste de la construction.
D’un autre côté, l’esthétique particulière, de forme classicisme, traite plus de consonance avec des valeurs plastiques ou chromatiques qu’avec des critères d’évaluation stylistique. Il n’y a pas dans le mémoire du projet une seule allusion au style adopté, se détachant, en revanche des préoccupations référents au rythme, au mouvement des lignes architectoniques ou au chromatisme, aspect ce dernier très en vogue dans l’architecture de l’époque et de signification spéciale dans l’œuvre de Vargas. En ce qui concerne le premier, le Marché adopte une planimétrie propre qui d’une certaine manière répond à l’enclave du terrain : fermé par les façades de maisons qui configuraient la Place du Légume, à tel effet, Vargas casse son égalité « pour réussir à donner plus de mouvement aux lignes et à obtenir les effets architectoniques par lesquels il obtient une plus grande apparence et des proportions », en même temps il ne faut pas oublier que les coins que sa planimétrie cassée provoque, accomplissent une fonction de soutien, mis en évidence dans l’extérieur par le renfort des colonnes en fer liées par des dévidoirs, en produisant un effet plastique de grande beauté structurale .
Aussi l’esthétique du Marché contribue à définir son chromatisme, basé sur la sincérité des couleurs qu’apporte la nature du matériel, en manquant cependant la polychromie de la céramique comme Vargas établissait dans le mémoire du projet initial: « des carreaux en faïences de diverses couleurs avec cette brique et celui qu’on donne au fer avec le clair-obscur de la cristallerie , ils formeront l’ensemble artistique ». Comme il est arrivé avec d’autres détails prévus dans le projet ils ne se sont pas concrétisés possiblement pour des raisons économiques, en résultant l’ensemble d’une certaine froideur chromatique . Le lieu qui était assigné aux faïences dans les façades était entre les colonnes garnies des coins et que comme on peut apprécier aujourd’hui c’est la brique qui occupe l’espace .
Dans le projet daté en 1898 on établissait aussi pour le corps central des persiennes en fer et non en cristallerie, où également ce corps à la manière d’une coupole couronné d’une rotonde pourvue de lucarnes en cristal .
Un détail de grande simplicité mais intéressant parce qu’il profile le caractère scientifique de rationalisme de Vargas, c’est la claire extériorisation des descentes des eaux pluviales, en fuyant de la coutume de disposer par l’intérieur des colonnes dû à l’oxydation qu’elle provoque. À des critères identiques répondait aussi l’application de la peinture sur le fer. Ainsi l’a justifié au moins l’artificier du projet, le propre Vargas lors de la conférence sur le concept d’architecture de 1901 . Il y expliquait les apports de la chimie sur l’architecture et précisait: « et à la paire qui nous parle de la combinaison de ce métal avec l’oxygène de l’air humide , nous conseille de couvrir les diverses pièces de la construction d’une couche de peinture qui de cette action le préserve ».
Entre les omissions qui ont été faites au projet initial, si trouvait une, qui bien qu’elle n’affectait pas à l’édifice, enlevait un certain caractère à l’ensemble. Il s’agissait d’une fontaine avec piédestal et statue, d’un caractère anecdotique et qui tan s’exhibait dans les expositions et stations de chemin de fer de l’époque.
Pour conclure, nous détachons l’importance que Vargas a assigné à cette œuvre que dans aucun moment il considéra secondaire, ainsi semble le démontrer les défenses acharnées de l’architecture en fer dans des articles et des conférences, ainsi que le même mémoire qui accompagnait le projet du Marché, qui - avec un didactisme exemplaire – introduit à l’histoire des marchés fermés du Moyen Âge à nos jours, en faisant mention spéciale en 1851 ( année de la construction du Palais de Cristal de Pastón) comme date décisive pour ce type de constructions; en se mettant à la fin à faire une référence explicite au Marché comme son œuvre d0une importance égale aux autres antérieures: « une œuvre de plus réalisé par moi , occupant un endroit dans cette ville ».
Finalement, indiquer que tristement ce critère de Vargas ne semble pas avoir été correspondu, étant donné l’incompréhension tenace pour le Marché Central faite dans des articles et des projets de réforme de la ville . Et c’est que dans le Plan de Réforme intérieur du Plan Paz Maroto s’établissait sa démolition, ainsi que dans le projet d’urbanisme de Victor D’Ors.
Le Marché Central de Salamanque actuellement .
La visite mérite la peine au Marché Central autant pour la beauté de son édifice, de sa valeur architectonique ou de son histoire parce qu’il accomplit à la perfection sa fonction de centre d’achats .
Le Marché Central d’Approvisionnements de Salamanque met à disposition toute espèce de produits frais sur les deux étages qu’il comporte. Au premier étage nous nous trouvons avec deux anneaux concentriques de magasins . Dans la partie extérieur il y a des magasins de toute espèce mais principalement des établissements avec une ample sélection de produits avicoles et de lapins, des fruits de mer (frais et surgelés), des poissonneries, des boucheries et charcuteries. Dans cette partie nous pouvons trouver aussi des boulangeries avec leur propre four, dans lesquels nous pouvons trouver des pains, des petits pains au lait ou des gâteaux.
Dans l’anneau central sont situés les fruiteries (avec amples choix de fruits, légumes…), et un magasin de cadeaux ; de même cette partie central possède quelques bancs dans lesquels se reposer d’une matinée occupé aux achats.
A l’étage inférieur il y a aussi des boucheries dans lesquelles nous pouvons trouver des magasins spécialisés dans: casqueria, volailles, chasse, tostones, des chevreaux et/ou lechazos, des produits avicoles ou taureau de combat entre autres. Comme dans tout marché, ici aussi il existe une épicerie, un magasin de conserves au vinaigre, un magasin de café, de faïences et de céramiques, et d’un bar, snack-bar.
Forment aussi partie du marché les petits établissements qui sont installés dans la façade Sud, entre lesquels on trouve un kiosque, un magasin de coiffure, une joyerie, un magasin avec des produits et gadgets de corrida, un magasin de coutellerie ou une entreprise de transport, entre autres.
Sans aucun doute c’est dans ce marché que l’on pourra trouver tous les produits avec dénomination d’origine de la province de Salamanque, comme la viande de « morucha », le fromage de « Hinojosa », le savoureux jambon de « Guijuelo », les lentilles de «La Armuña », les flageolets de « La Alberca » ou les ingrédients nécessaires pour élaborer une recette simple et savoureuse de la gastronomie de Salamanque comme les « Patatas Meneàs ».
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