- Marcelle Pardé
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Marcelle Pardé (14 février 1891, Bourgoin-Jallieu[1] - 20 janvier 1945, Ravensbrück) fut directrice du lycée Edgar Quinet à Bourg-en-Bresse (1932-1935)[2] puis du lycée de filles de Dijon (1935-1944). Sous l'Occupation, elle rejoint la Résistance. Elle fut arrêtée le 3 août 1944 avec sa secrétaire Simone Plessis, et déportée à Ravensbrück le 15 août 1944[3], où elle mourut en janvier 1945. Le lycée qu'elle dirigea à Dijon prit son nom à la fin de la guerre, avant que celui-ci ne devint un collège en 1967. Son lycée de Bourg-en-Bresse porte également son nom.
Marcelle Pardé est la sœur de Maurice Pardé (1893-1973), éminent potamologue de renommée internationale, et de Isabelle Pardé (1900-1993), artiste-peintre[4].
Bibliographie
- "Le Lycée pendant l'occupation (1939-1944)", in : Le Lycée de Jeunes Filles de Dijon, 1897-1967, par Marie-Jeanne Ormancey, ouvrage broché édité par le Collège Marcelle Pardé, coopérative scolaire, en 1998.
- "Bulletin des Anciennes Élèves du Lycée Marcelle-Pardé de Dijon", année 1967 : une brève biographie (3 pages) écrite par une compagne de l'École de Sèvres de Mlle Pardé.
Notes et références
"L’an mil huit cent quatre-vingt-onze et le quatorze février à deux heures du soir par-devant nous Volozan Pinet Ennemond, adjoint délégué, officier d’Etat-Civil de la ville de Bourgoin (Isère) est comparu M. Pardé Léon Gabriel Charles, âgé de vingt-six ans, garde général des Forêts, demeurant à Bourgoin, lequel nous a présenté un enfant de sexe féminin, né aujourd’hui à huit heures du matin en son domicile, rue Docteur Polosson, de lui déclarant et de Leboeuf Jeanne Augustine Louise, âgée de vingt-deux ans, sans profession, son épouse auquel enfant il a déclaré vouloir donner les prénoms de Marcelle Berthe. Les dites déclarations et présentations faites en présence de Messieurs Caral Jérôme soixante-cinq ans principal honoraire et Marthouret Michel cinquante-et-un ans notaire domiciliés à Bourgoin.
Après lecture du présent acte le déclarant et les témoins ont signé avec nous."
Archives départementales de l'Isère, registres de l'État-civil:- Bourg se souvient, p. 16, paragraphe "Lycée Pardé".
- Fiche biographique de la déportée sur MémorialGenWeb.
- Cercle Généalogique de Haute-Marne, "Isabelle Pardé", Leurs ancêtres étaient Haut-Marnais, 2004.
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