- Mani-kongo
-
Manikongo
Manikongo (Mani a Kongo en kikongo) est un titre des chefs politiques (gérant pour être plus précis ou premier responsable ss. entendu du peuple et de son bien-être) chez les peuples Kongo, un état dont le territoire s'étendait sur l'ouest des actuels République démocratique du Congo et l'Angola. Le roi de Kongo est aussi appelé Ntinu (de refuge: celui qui met le peuple en sécurité) dirigeaient le pays de leurs capitales, Mfoa, Loango, etc. a l'éclatement du royaume du Kongo dia Loango, se fondent 5 provinces, dont Ne-Vungu dont viendra Ne-Lukeni, réunificateur du royaume. C'est lui qui rétablira la capitale à Mbanza-Kongo. Le roi était élu par les bambuta (incorrectement traduit par « anciens », mais signifiant « responsables » des catégories socio-professionnelles, eux-mêmes choisis pour leurs compétences locales, régionales, provinciales et nationales).
Le Ntinu dia Kongo désignait les gouverneurs des six provinces de l'Empire (Mani signifiant « gouverneur »). Les finances publiques étaient gérées depuis Mwanda (capitale financière), l'administration et l'ordre public étaient la responsabilité du Ntinu a Kongo, tandis que les finances l'étaient par les responsables financiers et la législation par le Mani Vunda (Celui qui gère les âmes. En d'autres termes, les autorités spirituelles, dont le clan Nsaku était et demeure consacré par tradition). L'Empire fut progressivement soumis au contrôle des commerçants portugais et leur souveraineté sur leurs territoires disparut au XVIIe siècle sous l'influence de la traite négrière, qui dépeupla et affaiblit le royaume.
Voir aussi
Liens internes
Catégories : Histoire de la République du Congo | Histoire de l'Angola | Congo précolonial (RDC) | Titre de noblesse
Wikimedia Foundation. 2010.