- Maison du thé
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Chashitsu
Dans la tradition japonaise, les pièces où se déroule la cérémonie du thé sont connues sous le nom de chashitsu (茶室, littéralement « salle de thé » – on peut traduire par « case de thé » ou « lieu destinée à la cérémonie du thé »). Il en existe deux types :
- structure posée sur pilotis ou à part des autres bâtiments qui contiennent plusieurs pièces (connus en français comme des salons de thé) ;
- des pièces situés dans d'autres bâtiments ou au sein de bâtiments qui sont destinés à la cérémonie du thé.
Sommaire
Maison de thé
Les maisons de thé japonaises sont conçues pour tenir lieu à la cérémonie du pays. La plus petite maison de thé à deux pièces : une pièce de thé et une mizuya, où les hôtes préparent l'équipement, et a une superficie totale de deux ou trois tatami.
Histoire des maisons à thé
Le design, le graphisme architectural est très influencé par la philosophie du Zen. Les maisons de thé ont été introduites durant la période Sengoku, une époque où le pouvoir central ne disposait pas de beaucoup de pouvoir, le pays était dans le chaos, les guerres et les conflits étaient monnaies courantes. Les samouraïs étaient plus occupés à défendre leurs territoires et leurs commerces qu'à promouvoir leur culture.
Chashitsu très connu
- Jo-an (如庵). Aujourd'hui situé à Inuyama à Aichi, cet endroit avait été construit dans la ville de Kyōto par Urukusai, le plus jeune frère de Oda Nobunaga en 1618 et fut déplacé a sa présente situation en 1972. Il a été désigné comme trésor architecturale et national du Japon en 1951.
- Konnichi-an (今日庵, « l'ermitage d'aujourd'hui ») une grande maison à thé dans l'école Urasenke à Kyōto.
- Zangetsu-tei (残月亭, « pavillon de la lune de l'aurore »). Une maison attenante à l'école de Omotesenke à Kyōto.
Noms locaux pour le chashitsu
Il est d'usage pour un chashitsu d'être nommé par ses propriétaires. Les noms incluent par habitude le caractère pour « ermitage » (庵), « hall » (堂), et reflète l'esprit de la rusticité de la cérémonie du thé et des enseignements du Bouddhisme Zen. Quelques exemples :
- Fushin-an (不審庵, « ermitage du doute »)
- Mugai-an (無外庵, « ermitage introverti » ou plus littéralement « ermitage qui n'est pas étranger »)
- Mokurai-an (黙雷庵, « ermitage du tonnerre silencieux »)
- Tokyū-dō (東求堂, « hall de la recherche de l'est »)
- Shō-an (松庵, « ermitage du pin »)
- Ichimoku-an (一木庵, « ermitage de l'arbre unique »)
- Rokusō-an (六窓庵, « ermitage aux six fenêtres »)
- Bōji-tei (忘路停, « halte du chemin oubliée »)
Voir aussi
Références
- Introduction to oriental civilizations: Sources of the Japanese Tradition. Columbia University Press: New York 1958
- Verley, Paul. Japanese Culture. 4th ed. Updated and Expanded. University of Hawaii Press. 2000
- Murphey, Rhoads. East Asian: a new History. 2nd ed. Addison-Wesley Educational Publishers 2001
Liens externes
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