- Louis marchand (1800-1881)
-
Louis Marchand (1800-1881)
Louis Marchand (Amsterdam le 15 mars 1800 - Montréal 1er juillet 1881), qui s'appelait à l'origine Levi Salomon Hamburger, a été un homme d’affaires et homme politique canadien.
Originaire d'une famille juive de Hamburg (Prusse) émigrée à Amsterdam vers 1750, qui adopta le 24 janvier 1812[1] le nom de Marchand en raison d’un décret impérial de Napoléon Ier[2]. Le jeune Levi (Louis) partit en 1823 aux États-Unis puis au Québec.
Louis Marchand arriva à Montréal en 1826 et y trouva un emploi de commis auprès d'Eustache Soupras qu'il suivit à Saint-Mathias. Marchand se convertit au catholicisme en 1828. Il s'associa avec Soupras vers 1829. Marchand augmenta son volume d'affaires, accrut ses relations, et la prospérité l'accompagna jusqu’en 1837.
Marchand prit parti pour les Patriotes. Il participa aux assemblées comme délégué officiel de son village. Après avoir participé à une attaque, il s’enfuit aux États-Unis. A son retour, arrêté et emprisonné pour haute trahison, il ne dut son salut qu'à l'amnistie de 1838.
Ruiné, il devint juge de paix à Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu), de 1838 à 1842.
Louis Marchand décida de s'installer à Montréal en 1844. Il s'associa avec Narcisse-Birtz Desmarteau, et devint estimateur du Quartier-Est. Il participa à la fondation de la Compagnie du Richelieu et prit une part importante de la compagnie. Il fut par ailleurs élu vice-président de l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1848 et 1849. Il devint en 1852 vice-président de la compagnie de Richelieu. Membre de la Commission du havre de Montréal, il fit agrandir le port et améliora la navigation sur le Saint-Laurent.
En 1851, il avait rompu avec Desmarteau et créé sa propre compagnie (marchandise sèche et épicerie en gros). Elu conseiller du quartier Saint-Louis en 1852, puis réélu, il suscita la mesure impopulaire d'interdire les constructions en bois pour éviter les incendies. Conseiller du quartier Saint-Louis en 1852, échevin en 1857, puis maire suppléant, il abandonna la politique en 1860.
Il avait développé son affaire et en entreprenait d'autres. Marchand participa en 1852 à la création de la Bourse de Montréal. En 1856, il devint président de la Compagnie de navigation de Montréal à Trois-Rivières. En 1857 il s'associa à Louis et Jean-Baptiste Renaud pour fonder la Compagnie de navigation de Salaberry à Montréal.
Il vendit son commerce en 1861 et fit ensuite office de banquier et d'agent de change. Il fut aussi juge de paix de Montréal.
Il est mort à Montréal en 1881.
En 1830, il avait épousé Charlotte Céré, fille de François Céré, gros cultivateur de Longueuil. Il eurent cinq fils et cinq filles.
Notes et références
1. source: http://shum.huji.ac.il/~dutchjew/genealog/ashkenazi/index.htm. 2. En 1808, Napoléon décrète que toute personne en France doit avoir un nom de famille, et en 1810 cette obligation est étendue à la Hollande qu'il vient d'annexer à l'empire Français.
Lien externe
Références
- Portail du Québec
- Portail du Canada
Catégories : Personnalité canadienne du monde des affaires | Naissance en 1800 | Décès en 1881 | Personnalité québécoise du monde des affaires
Wikimedia Foundation. 2010.