Lodi Gyari Rinpoché

Lodi Gyari Rinpoché
Lodi Gyari Rinpoché, 9 juillet 2011

Lodi Gyari, Lodi Gyaltsen Gyari, Lodi Gyari Rinpoché ou Kasur Lodi Gyari né à Nyarong au Tibet oriental en 1949 s'est exilé en 1959 en Inde, où il devient un homme politique tibétain. Il est actuellement le représentant spécial du 14e Dalaï Lama aux États-Unis et le Président exécutif de l’International Campaign for Tibet.

Sommaire

Biographie

Lodi Gyari est né à Nyarong dans le Tibet oriental en 1949. En 1959, il s'exile avec sa famille en Inde. Comprenant l’importance de faire connaître au monde la lutte des Tibétains, il deviendra rédacteur en chef de l’hebdomadaire en langue tibétaine Tibetan Freedom Press, l’un des membres-fondateurs du mensuel en langue anglaise Tibetan Review[1],[2]. Lodi Gyari est aussi un des membres fondateurs du Congrès de la Jeunesse tibétaine (TYC), dont il fut élu président en 1975. Il a été membre du Parlement tibétain en exil avant d'en devenir le président. Il a été ministre de l'Information et des Relations Internationales du gouvernement tibétain en exil. Il est aujourd’hui le représentant spécial du 14e Dalaï Lama aux États-Unis, et également Président exécutif de l’International Campaign for Tibet[3].

Rôle dans les relations du gouvernement tibétain en exil avec la Chine

Article principal : Dialogue Tibet-Chine.

Lodi Gyari est, avec Kelsang Gyaltsen, l'un des émissaires du 14e Dalaï Lama engagé dans une serie de dialogue avec la Chine ayant pour but d'entamer des négociations sur le futur statut du Tibet[4]. Du 29 juin au 5 juillet 2007, Lodi Gyari et Kelsang Gyaltsen, se sont rendus en Chine pour leur 6e visite de discussions sur le Tibet dont la première eu lieu en 2002. Lodi Gyari donna une interview quelques mois auparavant[5]. Les 6 visites n’ont pas permis d’avancée dans l’initiation des négociations tant attendues par les Tibétains et ceux qui sont solidaires de leur juste lutte pour leurs droits[6].

La 7e rencontre s'est produite le 4 mai 2008 à Shenzhen dans la province de Guangdong (Canton), 10 mois après la 6e visite, et pour la première fois depuis les Troubles au Tibet en 2008‎[7].

Les émissaires du Dalaï Lama se sont entretenus avec le Dalaï Lama, avant de donner une conférence de presse[8],[9].

Le diplomate tibétain Lodi Gyari a affirmé le 8 octobre 2008 à la Asia Society à New York que « si le problème n'est pas résolu, alors j'ai peur qu’une partie des Tibétains recourra à la violence ». Le Dalaï Lama propose d'accepter un rôle pour le Parti communiste et le socialisme dans les secteurs tibétains, une idée qui n'est pas populaire parmi les Tibétains à cause de ressentiments. « Mais quand le Dalaï Lama fait une telle déclaration, il n’y a pas de forte opposition à cela. Ceci montre clairement la force et la profondeur de la vénération [pour le Dalaï Lama]. Si les Chinois souhaitent trouver une solution, c’est le moment, parce qu'ils ont une personne avec qui ils peuvent s’entendre ». Lodi Gyari présentera des idées sur la façon dont les Tibétains voient l'autonomie au prochain et huitième round de discussion[10].

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Notes et références


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