- Lestes macrostigma
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Lestes macrostigma
Leste à grands stigmasLestes macrostigma Classification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Palaeoptera Ordre Odonata Sous-ordre Anisoptera Famille Lestidae Genre Lestes Nom binominal Lestes macrostigma
(Eversmann, 1836)D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Lestes macrostigma (le leste à grands stigmas) est une petite demoiselle très discrète dont les adultes ne volent que dans les touffes de scirpes
Sommaire
Description
Corps et yeux bleus, ailes bleutées
Répartition
Répartition localisée et discontinue : du Portugal aux steppes mongoles.
En France, il n’est connu que sur la façade atlantique (Charente, Vendée, avec une petite population découverte en Loire-Atlantique, en juillet 2005 (Lionel Picard, IGARUN, Master I et F. Meurgey Museum [1]) , en Corse et en Camargue, notamment dans le Domaine de la Tour du Valat et aux Marais du Vigueirat où vit une population qui est peut-être la dernière de la façade française méditerranéenne.
Habitat
Inféodée aux marais temporaires à Scirpe maritime, cette espèce présente des populations très fluctuantes d’une année sur l’autre.
La population découverte en 2005 vit dans bassin salicole désaffecté et peuplé par la scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus) et Ranuculus baudotii.
Reproduction
Le Leste à grands stigmas est adaptée aux milieux salés, mais la présence d’eau douce en mai-juin semble nécessaire. Les œufs sont pondus à l’intérieur de la partie sommitale des tiges triangulaires du Scirpus maritimus (entre le 15 mai et le 15 juin dans le sud et l’ouest de la France) où ils passeront l’hiver en diapause. Les larves se laissent tomber dans l’eau au printemps (en mars) et s’y développent.
Comme pour d’autres espèces de Lestes, le succès de reproduction peut être très aléatoire. Certaines années des quantités « très importante » d’adultes sont observées comme sur l'Etang de Berre en 1988[2], en Crau[3]. Cette année là une large dispersion de l’espèce a été observée dans le Vaucluse[4]. Ces brutales et fortes variations d'effectifs rendent l’évaluation des populations difficiles pour cette espèce.
Menaces
L’espèce figure dans la liste rouge des espèces menacées en France (DOMMANGET[5], 1987) et est notamment menacée par la destruction de ses habitats (drainage, mise en culture, surfréquentation), insecticides (démoustication), surpâturage (les œufs passent l’hiver dans la partie supérieure des scirpes, qui ne doivent pas être trop broutés pour que l’espèce puisse survivre).
Cette espèce est dépendante de milieux (qu’on trouve notamment en Camargue "traditionnelle") associant des habitats saumâtres et des marais doux éventuellement extensivement pâturés, habitats en forte dégradation dans l’ouest de la Camargue et en Afrique du nord (L’espèce semble être éteinte au Maroc)[6].Voir aussi
Bibliographie
AGUILAR J.d', DOMMANGET J.L., PRECHAC R. et al. (1998). - Guide des Libellules d'Europe et d'Afrique du Nord. - Del. & Niestl., 2ème édition mise à jour : 1-463.
Liens internes
Liens externes
- Bilan de prospection en Camargue (Jean-Michel FATON, Cyrille DELIRY).
- Lestes macrostigma
Notes et références
- ↑ voir
- ↑ BENCE S. et P. (1989). A propos des récentes observations de Lestes macrostigma (Eversmann, 1936) dans le Vaucluse et observations de l'espèces en 1988 dans les Bouches du Rhône, Martinia 5 (3), p. 64.
- ↑ Source : observations inédites de C.& P.Juliand et C.Deliry
- ↑ COFFIN, 1989
- ↑ Liste rouge française : DOMMANGET J. (1987). Étude faunistique et bibliographique des Odonates de France. INRA, Muséum national d’histoire naturelle, Inventaires de faune et de flore, Fascicule 36, Secrétariat de la faune et de la flore, Paris : 1-287
- ↑ Source (page ¼)
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