Leontopithecus caissaratamarin-lion à face noire

Leontopithecus caissaratamarin-lion à face noire

Tamarin lion à face noire

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Petit singe-lion à
face noire
 Tamarin lion à face noire (Leontopithecus caissara)
Tamarin lion à face noire
(Leontopithecus caissara)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Ordre Primates
Famille Callitrichidae
Genre Leontopithecus
Nom binominal
Leontopithecus caissara
Lorini & Persson, 1990
Statut de conservation IUCN :

CR C2a(i) - 2003 :
En danger critique d'extinction
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

Statut CITES : Cites I.svg Annexe I ,
Révision du 1975-01-07

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Le Petit singe-lion à face noire (Leontopithecus caissara) est une espèce de primate de la famille des Callitrichidae, découvert par Jenner en 1923.


Sommaire

Autres noms

Black-faced lion tamarin, Superagüi lion tamarin. Mico-leão-de-cara-preta, mico-leão-caiçara, carinha preta (Brésil).

Découverte

Décrit en 1990 par Maria Lúcia Lorini et Vanessa Guerra Persson. Taxonomie d’après les Caiçaras, population locale.

Distribution

Est du Brésil. Minuscule zone (~170km²) dans les prairies du bord de mer, dans l’extrême nord-est de l'État du Paraná et l'extrême sud de l'État de São Paulo, à cheval entre ces deux États. Sa répartition exacte comprend dans le Paraná les vallées des rio Sebui, Branco et dos Patos, ainsi que juste en face les îles de Superagüi et de Peças, à la frontière Paraná/São Paulo le canal de Varadouro, dans l’État de São Paulo la vallée du Rio et Araçaúba (municipalité de Cananéia). Peut-être aussi présent le long de la Serra do Mar près de la côte. Le plus austral des callitrichidés.

Habitat

Forêt tropicale primaire. Haute restinga hérissée d’arbres moyens (10 à 20m) et zone de transition restinga/forêt côtière hérissée d’arbres de 12 à 20m et plus, deux habitats riches en lianes, épiphytes et palmiers. Caxetais forêt inondée marécageuse peuplée d’arbustes (8 à 10m) où domine le caxeta (Tabebuia cassinoides) et le guanandi (Calophyllum brasiliensis).

Description

Pelage presque entièrement doré. Tête, crinière, barbe et nuque noirs. Garrot et bras noirs. Queue noire sauf la base dorée. Pieds et mains noirs mêlés de doré. Face nue et sombre.

Mensurations

Poids 675g.

Domaine

De 1,5 à 3km² (durant la saison sèche), à Superagüi, d'après Lorini.

Densité

1,5/km² (Superagüi).

Locomotion

Quadrupède.

Comportements basiques

Diurne. Arboricole.

Activités

Se déplace entre 6 et 10m de hauteur. A Superagüi, passe plus de la moitié de son temps d’activité en déplacements et 30% à rechercher sa nourriture et à s’alimenter. S’accorde une pause autour de 8h et en début d’après-midi, s’endormant dès la tombée de la nuit dans un trou d’arbre.

Alimentation

Frugivore-faunivore-exsudativore. Fruits (surtout pendant les saisons humides entre avril-juin et entre octobre-décembre), exsudats (gommes et nectar), champignons (surtout à la saison sèche entre juillet-septembre), insectes et grenouilles arboricoles. Mange les fruits du goyavier fraise (Psidium cattleianum), du palmier jerivá (Syagrus romanzoffiana), du pau-pombo (Tapirira guianensis), du maria preta (Vitex polygama), la base des feuilles des broméliacées Vriesia sp. et le nectar des inflorescences de Norantea brasiliensis.

Taille du groupe

4-7 (de 2 à 11).

Reproduction

Les jeunes naissent entre septembre et mars, lorsque la nourriture est abondante.

Menaces

Déforestation.

Effectifs

400 rescapés dans la nature (en 2002), disséminés en une cinquantaine de groupes.

Conservation

PN de Superagüi et PN de l’Ilha de Peças (État du Paraná) ; Aire de protection environnementale de Cananéia-Iguape-Peruibe mais apparemment absent du PN de Jacupiranga (État de São Paulo), au Brésil. Depuis 1989, il est protégé spécialement dans le parc national de Superagüi (214km²).Toutes les espèces de petite singes-lions sont élevées au centre de primatologie de Rio de Janeiro sous la direction du vétérinaire brésilien Alcides Pissinatti. Ce dernier y élève 24 espèces de primates sans autre aide financière que son salaire versé par le gouvernement de son pays.

Statut

En danger critique d’extinction.

Liens externes

Références

  • Portail de l’origine et de l’évolution du vivant Portail de l’origine et de l’évolution du vivant
  • Portail de la zoologie Portail de la zoologie
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