Karting

Karting

Le karting est une discipline de sport automobile, qui se pratique sur des circuits de 700 à 1 500 mètres environ et d'une largeur de 8 mètres en moyenne pouvant accueillir jusqu'à une quarantaine de karts simultanément lors d'une course. Les karts sont de petites voitures monoplaces à quatre roues, équipées d’un moteur de petite cylindrée (en général des deux temps de 100 ou 125 cm³) pouvant développer jusqu'à plus de 40 chevaux, pour un poids inférieur à 175 kg avec le pilote, ce qui en fait des engins de course très performants.

  • Les karts 100 et 125 cm³ sans boîte de vitesses développent de 15 à 35 chevaux environ.
  • Les karts de 125 cm³ à boîte de vitesses peuvent atteindre 185 km/h sur circuit long (type Carole)[1] et effectuer le 0 à 100 km/h en un peu plus de 3 secondes.
  • Les 250 cm³, nommés aussi Superkart, sont des bolides extrêmement performants qui évoluent généralement sur des circuits automobiles. Le 0 à 100 km/h est abattu en moins de 3 secondes, avec une vitesse maximale de 250 km/h[2]. Ceux-ci sont carrossés, disposent de pneus plus larges et d'un aileron arrière.

Les châssis de karting sont dépourvus de suspension et de différentiel, le freinage est assuré par un frein à disque monté sur l'axe arrière. Certaines catégories acceptent les freins avant (petits freins à disque montés sur les moyeux avant parfois activés par une poignée au volant).

La pratique du kart se fait sur trois niveaux : en location, en loisir (avec son propre matériel) ou en compétition (courses officielles réservées aux licenciés, vitesse individuelle ou endurance).

L'immense majorité des karts évoluant dans les formules de promotion dispose aujourd'hui d'un démarreur électrique et d'un embrayage. Au niveau international et depuis le 1er janvier 2007, une nouvelle réglementation CIK-FIA a modifié la motorisation des catégories reines jusqu'alors en 100 cm³ sans embrayage (FA - ICA) à 125 cm³ avec démarreur, embrayage et limiteur électronique de régime.

Kart à vitesses KZ1 au championnat d'Europe 2008

Sommaire

Histoire du karting

Une course de karting à Berlin en 1963

Le tout premier engin de karting a été construit en 1956[3] par Art Ingels en Californie avec un moteur de récupération (d'une tondeuse à gazon) à 2-temps de la West Bend Company, une compagnie établie à West Bend, Wisconsin (1911-2003). Le karting se développe rapidement en Amérique du Nord avec des fabricants tels Go Kart Manufacturing Co. (1958) et McCulloch pour les moteurs (1959). McCulloch était un fabricant de tronçonneuses à chaînes et de moteurs hors-bord. Son premier moteur pour karting, le MC-10, n'était autre qu'un moteur de tronçonneuse adapté.

En octobre 1959 se tenait à Paris le Salon Nautique à côté duquel le Salon de l'Automobile était présenté au Grand Palais. Le représentant de McCulloch International (un américain du nom de Burton Reinfrank)[4] eut l'idée de présenter un châssis Go Kart Manufacturing équipé du moteur McCulloch sur leur stand du Salon Nautique, au milieu de moteurs hors-bord. Cette présentation remporta un vif succès et fit l'objet de reportages dans la presse automobile française. C'est ainsi que le karting fit son entrée en France et en Europe.

Dès son arrivée en France et pendant les années 1960, le karting connaît un engouement rapide et croissant. Les années 1970 voient une évolution technique importante des moteurs et des châssis (surtout grâce aux fabricants italiens) et de futurs grands champions commencent à émerger du karting, tels Alain Prost, Riccardo Patrese, Nelson Piquet ou Ayrton Senna. Depuis, la pratique du karting s'est structurée et est devenue un passage presque obligatoire pour qui veut devenir pilote automobile ; à l'exception du pilote russe Vitaly Petrov, la totalité des pilotes engagés aujourd'hui en F1 est passée par le karting.

La pratique du karting

La France compte aujourd'hui quelque 15 000 licenciés sous l'égide de la FFSA répartis sur 214 clubs et 18 comités régionaux. Ce sport-loisir compte plus de 500 acteurs professionnels (constructeurs-importateurs, revendeurs, préparateurs, loueurs, propriétaires de pistes, etc.). En France, plus de 4 millions de gens sont déjà montés dans un kart. Il existe plus de 350 pistes dont 280 homologuées par la FFSA.

Toujours en France, il est également possible de pratiquer le karting au sein de l'UFOLEP[5] qui compte plus de 3 000 licenciés après seulement quatre ans d'existence. Cette pratique se veut avant tout « loisir », mais un cadre réglementé permet l'organisation de courses dites « amicales ». L'objectif est de faciliter l'accès à la pratique du karting grâce notamment à des licences abordables, un réglement simplifié et une réduction des catégories.

Karting de location

Une piste de karting indoor

Le karting de location se pratique partout dans le monde, de la simple session au « ticket » (10 à 15 min) à l'organisation de challenges amicaux de vitesse et endurance, le plus souvent au volant de karts reconnaissables par un kit carrosserie protégeant pilote et matériel et assurant un bon niveau de sécurité. Généralement ce sont des karts à moteurs Honda 4-temps de 270 cm³ (9 ch - en indoor ou en extérieur) ou 390 cm³ (14 ch - seulement sur les pistes extérieures) ou encore bi-moteurs. Ces karts sont déjà performants et garantissent de bonnes sensations. Pour les plus avertis, il est possible de louer sur certaines pistes des karts 2-temps équipés des moteurs Formule FFSA (uniquement en France ; 100 cm³, de 17 à 20 chevaux), Rotax Junior (125 cm³, 22 ch) ou même Rotax Max (125 cm³, 29 ch).

En France, on peut pratiquer le karting en location dans toutes les régions, sur plus de de 300 pistes dédiées. Depuis 2006, il existe une Coupe de France dite « Loisir » organisée par la FFSA, tremplin entre la location et la compétition, réunissant plus de 200 qualifiés issus de 150 pistes hexagonales. Les meilleurs d'entre eux remportent des courses « clé en main » en Formule FFSA.

En Belgique, il existe un championnat 4-temps « Belkart » sur diverses pistes indoor et outdoor.

Depuis 2009, un classement international 4-temps a été lancé par Sodikart, les Sodi W Series[6]. Regroupant des circuits dans le monde entier et ouvert à tous dès 15 ans, ce classement « loisir » devrait connaître un essor important dans les années à venir.

Karting de compétition

Il s'agit d'un sport qui demande une bonne condition physique. Sa pratique en France nécessite l'obtention d'une licence FFSA (ou UFOLEP, dans certains cas). Cette licence s'obtient auprès d'un club ou d'une association sportive.

L'équipement obligatoire du pilote en France comprend :

  • Un casque intégral (pour la compétition celui-ci doit être homologué)
  • Une combinaison (pour la compétition, homologuée CIK-FIA)
  • Une minerve (pour la compétition, homologuée FFSA)
  • Une paire de gants
  • Une paire de chaussures montantes

Le protège-côtes est obligatoire pour les catégories Minikart, Minime et Cadet et fortement recommandé pour l’ensemble des catégories.

On peut pratiquer le karting en France dès l'âge de 7 ans en initiation-loisir (catégorie Minikart), 8 ans pour la compétition.

L'équipement requis est le même dans quasiment tous les pays, à l'exception de la minerve (tour de cou) qui est rarement obligatoire.

Les catégories en France[7]

En 2007 les catégories internationales de karting ont été renommées KF1, KF2, KF3, KF4 et KZ1, KZ2.

  • La KF1, catégorie-reine, a remplacé la FA (Formule A). La KF2 a remplacé la catégorie ICA (Intercontinental A), et la KF3 la catégorie ICA-Junior. La KF4 correspond à la catégorie dite « de base ». Toutes ces catégories utilisent des moteurs de nouvelle génération dits « longue durée » de 125 cm³ à refroidissement liquide, équipés de démarreur, embrayage et limiteur électronique de régime. Chacune avec ses spécifications techniques quant à l'échappement, carburateur, boite à air, plafond du limiteur de tours etc...
  • Les Super-ICC et ICC (Intercontinental C), catégories des karts 125 cm³ à boîtes de vitesses dont le règlement technique n'a subi aucune modification majeure, ont été renommées respectivement KZ1 et KZ2.

Catégories à embrayage et démarreur

Toutes les catégories sans boîte de vitesses sont désormais équipées d'un embrayage et d'un démarreur électrique, à l'exception du Minikart dont le moteur 4-temps est équipé d'un lanceur manuel à ficelle.

Minikart

Pour les pilotes entre 7 et 10 ans. Cette classe, relancée en 2004 avec un moteur 4-temps Honda de 120 cm³ de 5,5 ch (en remplacement du Comer 2-temps 60 cm³), est l'une des plus prometteuses et dynamiques du karting hexagonal. Les châssis sont de dessin unique, étudiés pour la petite taille des pilotes, et plusieurs marques sont disponibles sur le marché. Le moteur est équipé d'un embrayage et d'un démarreur (à ficelle). Pneus slicks étroits à gomme dure (Vega Cadetti), pneus pluie interdits. Poids minimum 95 kg avec pilote.

Courses ou démonstrations, Coupe de France annuelle.

Minime/Cadet

Catégorie Cadet

Pour les pilotes entre 9 et 12 ans en Minime et 11 et 14 ans en Cadet. Le châssis est un peu plus évolué et est équipé d'un freinage mécanique (câbles). Le moteur est un Parilla Puma 2-temps à refroidissement par air avec démarreur électrique et embrayage développant 13 ch pour les Minimes (85 cm³) et 15 ch pour les Cadets (100 cm³). Carburateur à vis de réglages externes. Pneus slick étroits à gomme dure (Bridgestone YDS), pneus pluie interdits. Poids minimum 120 kg avec pilote pour les Minimes, 130 kg pour les Cadets.

Courses : amicales, championnats régionaux, championnats de France, trophée de France, coupe de France, Bridgestone cup, trophée Kartmag prem's, trophée valentinois, etc....

KFS 100 et KFS Jeune

Départ en Formule FFSA

Classe lancée en 2001 sous l'égide de la FFSA et devenue une coupe de marque en 2009[8] (ex-Formule FFSA et Formule FFSA Jeune), c'est la formule de promotion la plus économique en France et la plus facile d'accès. C'est aussi la seule formule monotype du karting hexagonal, tout le monde y dispose du même matériel. Les courses y sont très disputées.

KFS Jeune pour les pilotes entre 13 ans (révolu ou atteint dans l'année) et 21 ans, poids minimum 145 kg avec pilote. Passage en catégorie KFS (ex-Senior) à 22 ans révolu ou atteint dans l'année, poids minimum 155 kg avec pilote. Le châssis est fabriqué en France par GoKart, mais est aussi distribué par Sodikart, Alpha, Action Karting et Nowa-Kart, freinage mécanique. Le moteur est un IAME 2-temps de 100 cm³ à refroidissement par air avec démarreur électrique et embrayage, développant 20 ch. Le carburateur est un Tillotson à deux vis de réglage externes. Pneus slick semi-durs (Vega FF), pneus pluie interdits.

Courses : amicales, championnats régionaux, Challenges Minarelli IDF et Ouest ou Trophée valentinois, Endurance 3H JBH, Coupes de France annuelles, etc...

NB : cette formule est la seule qui permet de rouler en compétition avec une simple licence à la journée. Quelques revendeurs offrent la possibilité de rouler en location à la course, avec ou sans assistance.

KFS 125

Coupe de marque créée en 2010 par la société GoKart. Pour les pilotes à partir de 15 ans (révolu ou atteint dans l'année), poids minimum 155 kg avec pilote. Créée avec la même philosophie que sa petite sœur la KFS 100, la KFS 125 est entièrement monotype (châssis et moteur) ceci afin de limiter les coûts. Le châssis est équipé d'un frein hydraulique (freins avant interdits). Le moteur est un IAME 2-temps de 125 cm³ à refroidissement par air avec démarreur électrique et embrayage, développant 28 ch. Le carburateur est un Tillotson (identique au KFS 100) à deux vis de réglage externes. Pneus slick semi-tendres (Vega KFS), pneus pluie autorisés (Vega W5).

Courses : amicales, championnats régionaux, Challenges Minarelli IDF et Ouest, Défi France, Euro-Endurance.

Nationale

Créée en 2005, cette catégorie est devenue en 2009 la seule formule de promotion de la FFSA[8]. Pour les pilotes à partir de 13 ans (révolu ou atteint dans l'année), poids minimum 150 kg avec pilote. Formule économique, un cran plus onéreuse et performante que les séries KFS. Châssis aux normes CIK, sans freins avant. Moteur 2-temps Rotax J125 Max de 125 cm³ à refroidissement liquide avec démarreur et embrayage, développant 21,5 ch et limité à 13 500 tr/min. Il est reconnaissable à sa culasse rouge. Carburateur Dell'Orto à gicleur. Pneus slicks semi-durs (Dunlop SL3), pneus pluie interdits.

Courses : amicales, trophées, championnats régionaux et championnat de France. Pour pouvoir participer à ce dernier, il faudra avoir participé aux deux premières journées qualificatives de son championnat régional et se qualifier.

Rotax Max

Catégorie Rotax Max
Catégorie X30

Challenge de marque lancé au milieu des années 1990 par Sodikart, l'importateur Rotax (filiale de Bombardier). Formule fiable et d'un entretien relativement économique grâce à sa motorisation de type moto avec limiteur électronique de régime à 13 500 tr/min. C'est la catégorie regroupant le plus d'engagés en France. Il existe des courses de tous niveaux partout en France et dans le monde.

Ouvert aux pilotes de 15 ans et plus. Châssis libre (aux normes CIK) avec freins hydrauliques (freins avant autorisés). Moteur 2-temps Rotax Max Racing 125 cm³ à refroidissement liquide avec démarreur et embrayage développant 29 ch, préparation interdite. Carburateur Dell'Orto à gicleur. Pneus slick à gomme semi-tendre sur sec, pneus pluie autorisés (marque Bridgestone ou Mojo selon challenge). Poids minimum 160 kg avec pilote. Catégorie Master : à partir de 32 ans, poids minimum de 170 kg avec pilote.

Courses : amicales, championnats régionaux, coupes de marques et trophées, championnat d'endurance, Coupe de France FFSA, challenge européen, finale mondiale. Matériel utilisable aussi en Endurance.

Challenge X30

Challenge de marque ouvert aux pilotes de 15 ans et plus. Les châssis utilisés sont aux normes FFSA ou CIK, avec freins mécaniques ou hydrauliques (freins avant autorisés). Moteur 2-temps IAME-Parilla X30 de 125 cm³ à refroidissement liquide développant 30 ch, avec démarreur, embrayage et limiteur électronique de régime à 16 000 tr/min. Pneus sec MGS X à gomme semi-tendre, pneus pluie VEGA W5. Poids minimum 160 kg avec pilote. Catégorie Gentleman : à partir de 32 ans, poids minimum de 168 kg avec pilote.

Courses : le X30 n'est pas présent dans toutes les régions, c'est dans le sud de la France que cette catégorie est la plus populaire. Divers challenges, trophées, et finale nationale. Coupe de France FFSA. Matériel utilisable en endurance.

KF3

Catégorie de haut niveau pour les pilotes de 13 à 15 ans. Moteur 125 cm³ 2-temps d'environ 28 ch (14 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Pneus slick à gomme tendre sur sec et pneus pluie autorisés (Dunlop). Poids minimum 145 kg avec pilote.

Courses : Championnat national (Grand Prix FFSA Karting sur cinq épreuves à partir de la saison 2009). Épreuves ou séries internationales de type Monaco Kart Cup, WSK International Series[9] ou Winter Cup. Championnat d'Europe et Coupe du monde.

KF2

Catégorie de haut niveau à partir de 15 ans. Moteur 125 cm³ 2-temps d'environ 32 ch (15 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Pneus slick à gomme tendre sur sec et pneus pluie autorisés (Dunlop). Poids minimum 160 kg avec pilote. Championnats nationaux, Championnat d'Europe, Coupe du monde et quelques épreuves régionales en open. Poids 158 kg pour les WSK International Series[9], le Championnat d'Europe, la Coupe du monde et toutes les autres courses internationales.

KF1 et Super KF

Catégorie reine du karting, à partir de 15 ans. Moteur 125 cm³ 2-temps d'environ 35 ch (16 000 tr/min) à refroidissement liquide, avec démarreur électrique et embrayage, préparation autorisée. Châssis libre aux normes CIK. Pneus libres à gomme extra-tendre sur sec et pneus pluie autorisés. Poids minimum 160 kg avec pilote.

Courses : WSK International Series[9], Championnat d'Europe, Championnat du monde et Coupe du monde.

Catégories à boîte de vitesses

Contrairement aux autres catégories (qui prennent un départ lancé), les départs des courses dans les catégories à boîte de vitesses se font « arrêtés », moteur en route, comme en automobile. Le démarrage des moteurs se fait « à la poussette » (absence de démarreur électrique).

KZ125

C'est la deuxième catégorie la plus pratiquée en France. Pour les pilotes à partir de 15 ans (révolu ou atteint dans l'année). Châssis libre (aux normes CIK) avec freins avant. Moteur 2-temps à refroidissement liquide de 125 cm³ à 6 vitesses avec embrayage développant 40 ch environ. Pneus slick sur sec et pneus pluie autorisés (marque Dunlop). Poids minimum 175 kg avec pilote.

Courses : amicales, championnats régionaux, Championnat de France (2010), Trophées...

KZ1 et KZ2

Catégorie reine du kart à boîte de vitesses, à partir de 15 ans. Châssis libre (aux normes CIK) avec freins avant. Moteur 2-temps à refroidissement liquide de 125 cm³ à 6 vitesses avec embrayage (en KZ1, la commande de boîte de vitesses peut être manuelle ou électromécanique, uniquement manuelle en KZ2) développant 42 ch environ, préparation autorisée. Pneus slick à gomme tendre pour le KZ1, et médium pour le KZ2 sur sec, pneus pluie autorisés. Le matériel est strictement identique dans les deux catégories, le poids minimum avec pilote est de 175 kg.

Courses : la catégorie KZ1 regroupe des pilotes de haut niveau avec un Championnat d'Europe et une Coupe du monde. La KZ2 propose des championnats régionaux et nationaux, WSK International Series[9], de même qu'un Championnat d'Europe et une Coupe du monde.

Superkart

Superkart

Catégorie « à part » du karting, elle se pratique sur « circuits long » (plus de 1 500 m, généralement des circuits automobiles). Ouvert aux pilotes à partir de 18 ans. Châssis libre (de construction particulière, aux normes CIK) avec direction à crémaillère et freins avant, baquet équipé d'un repose tête. Carrosserie intégrale obligatoire, aileron arrière. Moteur bicylindre 2-temps à refroidissement liquide de 250 cm³ à 6 vitesses avec embrayage développant 90 ch environ. Pneus libres de six pouces (homologués CIK/FIA). Poids minimum 215 kg avec pilote.

Courses : championnats nationaux, Championnat d'Europe.

Catégories disparues

N100

Cette catégorie, appelée aussi Nationale 100, fut créée pour reclasser les moteurs 100 cm³ de type ICA ou FA sans embrayage ni démarreur (démarrage « à la poussette »). La N100 a vécu sa dernière saison en 2007 suite à la nouvelle réglementation qui remplace les blocs 100 cm³ par des 125 cm³ dotés d'embrayages et de démarreurs (séries KF..). Depuis 2008, cette catégorie n'existe plus.

À partir de 15 ans (révolu ou atteint dans l'année). Châssis libre (aux normes CIK). Moteur libre 2-temps 100 cm³ à refroidissement liquide d'environ 30 ch atteignant 19 000 tr/min, préparation autorisée. Pneus slick sur sec et pneus pluie autorisés (marque Dunlop SL4). Poids minimum 150 kg avec pilote.

Parakart

Le Parakart est une épreuve de karting de niveau amateur réservée aux personnes handicapées[10]. La première édition a eu lieu au Portugal en 2002 avec 17 karts bimoteurs modifiés et 24 pilotes issus de 9 pays différents. À ce jour, aucune autre édition du Parakart n'a été réalisée.

Circuits

Les circuits de karting ressemblent en tous points aux circuits automobiles, exception faite de leurs dimensions. Leur longueur varie de 300 à 1 500 mètres, avec une largeur de 6 à 9 mètres. Les pistes utilisées pour les grandes rencontres font de 1 000 à 1 500 mètres, elles permettent des courses par séries de 30 à 45 karts maximum (trois par tranche de 100 m). Les pistes indoor, réservées aux karts de location 4-temps, vont de 300 à 700 mètres. En France, tous les circuits doivent être homologués par la préfecture de leur département.

Les circuits de location sont souvent équipés d'un système de chronométrage électronique, et parfois d'un panneau d'affichage des temps au tour.

Lors des compétitions, le directeur de course et des commissaires de piste situés à divers points du circuit transmettent des informations aux concurrents à l'aide de drapeaux.

Acquisition de données

Plusieurs systèmes d'acquisition de données ont été développés pour le karting de compétition. Ces systèmes électroniques collectent les données par la voie de capteurs et permettent au pilote de visualiser ces informations en temps réel grâce à un afficheur fixé sur le volant : tours par minute, températures (avec alarme configurable), temps au tour (et temps intermédiaires), meilleur tour, nombre de tours effectués, et parfois vitesse, ou rapport de boîte de vitesses (pour les karts équipés d'une boîte).

La plupart de ces systèmes sont capables de garder les données en mémoire, ce qui permet de revoir toutes les informations à la fin de chaque séance de roulage, et même de télécharger ces données sur un ordinateur portable sur lequel on aura installé un logiciel permettant de les analyser. Les systèmes les plus sophistiqués permettent de recueillir plus d'informations telles que l'accélération centrifuge (g), la position du volant, de la pédale d'accélération, ou la pression exercée au freinage.

La durée de fonctionnement du moteur est également gardée en mémoire pour son entretien.

Les réglages

Article détaillé : Réglages du karting.

En karting, comme dans tous les sports mécaniques, la qualité des performances dépend du bon réglage du matériel.

Notes et références

Annexes

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Liens externes



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