Jean Lurcat

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Jean Lurçat

Jean Lurçat

Jean Lurçat né à Bruyères, Vosges le 1er juillet 1892, fils de Lucien Jean Baptiste Lurçat et de Marie Emile Marguerite L'Hote, mort le 6 janvier 1966 à Saint-Paul de Vence est un rénovateur de la tapisserie contemporaine. Il a surtout redonné un vrai sens à la tapisserie, au temps où les grands peintres ne s'en occupaient pas.

Sommaire

Biographie

Jean Lurçat est né le1er Juillet 1892 à Bruyères dans les Vosges, deux ans avant son frère André, qui sera architecte. Après des études secondaires à Épinal, il s'inscrit à la Faculté des Sciences de Nancy et envisage des études de médecine. Il se rend en Suisse et en Allemagne (Munich) et quittant la voie des études, il entre à l'atelier de Victor Prouvé, le chef de l'École de Nancy.

La peinture et la guerre

En 1912, Jean Lurçat s'installe à Paris avec son frère André. Il s'inscrit à l'Académie Colarossi puis à l'atelier du graveur Bernard Naudin. Il découvre alors les peintres Matisse, Cézanne, Renoir... devient proche de Rainer Maria Rilke, Bourdelle, Elie Faure, etc ... et fonde avec trois amis les Feuilles de Mai, une revue d'art à laquelle participent ces célébrités. Il devient ensuite apprenti auprès du peintre fresquiste Jean-Paul Lafitte avec lequel il mène, en 1914, un premier chantier à la Faculté des Sciences de Marseille. Son premier voyage en Italie est interrompu en août par la déclaration de guerre. Revenu en France il s'engage dans l'infanterie, mais malade, il est évacué le 15 novembre. Pendants sa convalescence à Sens, en 1915, il pratique la peintures et s'essaie à la lithographie. Retourné au front en juillet 1916, il est blessé et évacué. Il ne retournera plus au front. Dès septembre, il expose des oeuvres à Zurich.

Découverte de la tapisserie

En 1917, Jean Lurçat fait exécuter par sa mère, ses premiers canevas : Filles vertes et Soirées dans Grenade. Dès la fin de la guerre en 1918, il revient en Italie où il passe, en 1919, dans le Tessin, des vacances en compagnie de Rilke, Busoni, Hermann Hesse et Jeanne Bucher.Sa deuxième exposition se tient à Zurich cette année là. En 1920, il voyage beaucoup: Berlin, Munich, Rome, Naples ... puis s'installe à Paris avec Marthe Hennebert ( qui avait été à partir de 1911, la muse de Rainer Maria Rilke ). C'est elle qui tisse au petit point deux tapisseries  : Pêcheur et Piscine. Il expose cette année là au Salon des Indépendants deux tapisseries et quatre toiles. Il fait la connaissance du marchand d'art Étienne Bignou.

En 1921, Jean Lurçat, rencontre Louis Marcoussis, il découvre Picasso et Max Jacob, crée décor et costumes, pour le spectacle de la compagnie Pitoeff : Celui qui reçoit des gifles, et passe l'automne au bord de la Baltique. L'année suivante, il crée sa cinquième tapisserie au canevas, Le Cirque, pour Mme Cuttoli. Sa première exposition personnelle se tient à Paris, en avril et septembre ( huiles, gouaches, aquarelles, dessins). Il réalise un grand décor mural - aujourd'hui disparu - au château de Villeflix, propriété de Berheim. Puis il voyage à Berlin où il retrouve Busoni. Pendant deux année Lurçat reprend la route des voyages. En 1923, il va en Espagne ( Barcelone, Cadix, Séville et Tolède ),; en 1924, il découvre l'Afrique du Nord, le Sahara, la Grèce et l'Asie Mineure. À son retour il signe un contrat sans exclusivité avec son ami marchand Étienne Bignou. Son frère André Lurçat construit sa nouvelle maison, Villa Seurat, à Paris. Il consacre une partie de l'année 1924 à la création d'un sixième canevas Les Arabes (12m2). Le 15 décembre, il épouse Marthe Hennebert et voyage en 1925 en Écosse, puis en Espagne et Afrique du Nord. À son retour, il s'installe à la Villa Seurat. Il participe à plusieurs expositions avec Raoul Dufy, Marcoussis, Laglenne ... Il expose chez Jeanne Bucher; participe au décor ( tapis et peintures ) de Vertige, film de Marcel l'Herbier ; écrit, illustre, édite Toupies et Baroques. En 1926, il est exposé personnellement à Paris, Bruxelles ; et participe à des expositions collectives à Vienne, Paris, Anvers. Sa renommée commence à l'atteindre: de nombreux articles lui sont consacrés. Ses œuvres représentent des portraits et des paysages orientaux.

Années de gloire

En compagnie de Marthe, il part en 1927 pour l'Orient, passe l'été en Grèce et en Turquie. Il décore le salon de la famille David David-Weill (28m2) : il s'agit de quatre tapisseries au petit point et réalise L'Orage pour Georges Salles (Musée national d'art moderne). Il revient en Grèce et en ltalie (Rome) en 1928. Avant de s'embarquer en octobre pour les États-Unis, à l'occasion de sa première exposition à New York. L'année suivante, 1929, il séjourne au Maroc. En 1930, il expose à Paris, Londres, New-York, Chicago, illustre de neuf pointes sèches Les Limbes de Charles-Albert Cingria,œuvre éditée par Jeanne Bucher. Puis il va séjourner aux États-Unis. Il divorce de Marthe Hennebert à qui il demande, néanmoins de tisser L'Été (20m2). L'année suivante, en mai 1931, il épouse Rossane Timotheef et s'installe à Vevey (Suisse). S'il écrit de nombreux articles sur sa peinture, il réduit sa production picturale. La Neige (18m2), est tissée au petit point par Marthe Hennebert.

En 1932, Jeanne Bucher, édite huit dessins à la plume P.P.C. (pour prendre congé). En décembre, il participe avec Matisse, Picasso, Braque, Derain et Raoul Dufy à l'exposition Sélections: manifestation organisée à New-York par la Valentine Gallery. Ayant souscrit un engagement politique ancré dans la gauche communiste, il mêlera dès lors beaucoup sa production artistique à ses opinions politiques. En 1933, il séjourne à New-York. Il crée le décor et les costumes pour le Jardin Public, ballet de George Balanchine, musique de Dukelsky; compose Orage, carton réalisé à la demande de Marie Cuttoli. 1933 est aussi et surtout l'année qui voit sa première tapisserie tissée à Aubusson suivant la technique nouvelle et révolutionnaire qu'il a mise au point.

Expositions en URSS

En 1934, il revient à New-York où il participe à une nouvelle création de décor et costumes pour une chorégraphie de Balanchine.Il expose à Chicago et Philadelphie (huiles - gouaches). Puis il revient à Paris et Vevey pour l'été. À la fin de l'été il part pour pour Moscou où il expose au musée Occidental (l'actuel musée Pouchkine) puis au musée de Kiev, ( gouaches, huiles ). En 1935, il peint en Espagne les Dynamiteros en liaison avec la révolution et la guerre d'Espagne. À Paris, il participe aux activités de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Puis il suit, avec Malraux et Aragon, les journées d'amitié pour l'Union Soviétique. En 1936, il expose à Londres et sort sa première tapisserie exécutée à la manufacture des Gobelins Les Illusions d'Icare (3,30 x 3,50 m) -(collection Royale de Hollande). L'année 1937 sera celle de sa rencontre avec François Tabard et de la naissance de grandes tapisseries Le Bosquet (2,00 x 2.50 m) et Les Oiseaux tissées à l'atelier-école d'Aubusson; Forêts, deuxième tapisserie tissée aux Gobelins (2,60 x 4,00 m).

Vision d'Apocalypse

En juillet 1936, à Angers, la vision de L'Apocalypse (XIVème siècle) provoque chez lui un choc esthétique et artistique annonciateur de l'œuvre à venir. En 1938, Moisson (2.75 x 5.50 m) est tissée chez Tabard. La manufacture de Beauvais tisse les tapisseries pour quatre fauteuils, un divan et un paravent destinés à accompagner la tenture d'Icare. En 1939, il expose à New-York et Paris (Petit Palais). En septembre, il s'installe à Aubusson avec Gromaire et Dubreuil pour essayer de redonner vie à la tapisserie qui, à l'époque, subit une grave crise. Il met au point un nouveau langage technique : carton numéroté, palette réduite, tissage robuste à large point. Et désormais, il abandonne le travail à l'huile au profit de la gouache. Le Musée national d'Art moderne acquiert : Jardin des Coqs et L'Homme aux Coqs, dont le carton sera détruit par les S.S. en 1944 à Lanzac. En 1940, il collabore avec André Derain et Raoul Dufy. Les ateliers d'Aubusson tissent une vingtaine de ses œuvres.

Dans le Lot

En 1941, il participe avec Boris Taslitzky à la création d'un carton de Dufy : Le Bel Été et s'installe dans le Lot avec Rossane. Aux États-Unis, Victor, son fils adoptif, s'engage dans les réseaux clandestins opérant en France. Lurçat séjourne à l'Abbaye bénédictine d'En Calcat et initie Dom Robert à la tapisserie. En 1942, il s'installe à Lanzac, dans le Lot . Les tapisseries 'Libertés sur le poème de Paul Éluard et Es La Verdad sur un poème de Guillaume Apollinaire, sont tissées à Aubusson. En 1943, une exposition de tapisseries contemporaines se tient au musée des Augustins à Toulouse (Lurçat, Gromaire, Dufy, Saint Saëns, Dom Robert). En 1944 , ses tapisseries sont exposées à Paris et ses peintures à New-York.

Résistance

En juin 44, il s'associe aux combats de la résistance communiste avec Tristan Tzara, André Chamson, René Huyghe, Jean Cassou, Jean Agamemnon... Il est nommé au Comité de Libération : dirige l'hebdomadaire Liberté et la revue Les Étoiles du Quercy. Il rencontre Simone Selves qui deviendra plus tard sa femme. Victor, son fils adoptif, pris au cours d'une mission de renseignements en France est exécuté. Lurçat et Rossane n'apprendront sa disparition qu'un an plus tard.

Après-guerre

En 1945, Lurçat achète les Tours de St-Laurent, forteresse du XIe siècle qui domine de ses remparts la ville de Saint-Céré dans le Lot. À l'occasion de la création de l'Association des Peintres - Cartonniers de Tapisserie, il en est nommé président. Marc Saint-Saëns et Jean Picart-Ledoux en assurent la vice-présidence. En 1946, il participe à l'exposition La Tapisserie du Moyen-Âge à nos jours (Paris, Amsterdam, Bruxelles, Londres). En 1947, il compose L'Apocalypse (4,53 X 12,40 m) pour l'église du plateau d'Assy (Haute-Savoie) et la tapisserie Le Vin (4,04X10,50) pour le musée du Vin de Bourgogne à Beaune. Il publie également trois ouvrages sur la tapisserie. En 1948, il se rend pour des conférences et des expositions, en Angleterre, en Belgique et en Tchécoslovaquie. Il publie à Lausanne Géographie animale, recueil de dix-huit poèmes illustrés par dix-huit lithographies, dédié à son fils adoptif, Victor. En 1949-1950;, il mène à bien un travail d'illustration par lithographies en couleurs pour La Création du Monde, texte d'André de Richaud, Le Monde Merveilleux des Insectes de Jean-Henri Fabre et Vingt Fables de La Fontaine. Il voyage aussi en Suisse et en Pologne. En 1951, son ami Étienne Bignou disparait. Il voyage pour un cycle de conférences à Varsovie, Cracovie, Copenhague, Stockholm, Bâle. Il exécute une série de gouaches publiées sous le titre : Le Bestiaire fabuleux. En 1952, il s'établit pour quelque temps à San Vicens (près de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales) où il commence à se passionner pour la céramique. Il compose la tapisserie La Grande Peur (20m2). En 1952-1953 , une grande exposition de ses œuvres se tient à la Maison de la Pensée Française (tapisseries, peintures, gouaches, dessins, céramiques, livres illustrés...). Il exécute de nombreuses tapisseries, Les Loups dans la Bergerie, La Conquête de l'Air'. En 1954, il subite un nouveau deuil avec la mort de Rossane. Il compose Hommage aux Morts de la Résistance et de la Déportation (4 x 12 m) pour le Musée national d'art moderne de Paris et Le Chant Général' sur un poème de Pablo Neruda. Conférences et expositions le conduisent en Amérique du Sud. En 1955, il voyage en Sicile et peint des gouaches. Il se rend aussi en Chine où il fait des conférences. Il compose la tapisserie L'Espoir. Une exposition se tient à Bienne, puis à Strasbourg. Il préface un livre sur la tapisserie d'Angers aux éditions Le Masque d'Or. En 1956-1957, de nombreuses expositions et conférences le font voyager en Europe et aux États-Unis. En 1960, une série de bijoux dessinés par Jean Lurçat sont réalisés par le maître joaillier Gilbert Albert pour Patek Philippe et exposés à Genève[1].

Simone Lurçat

Le 11 août 1956, Jean Lurçat épouse Simone Selves qui fut sa compagne de la Résistance. Il commence la Joie de Vivre' qui deviendra Le Chant du Monde; ensemble de tapisseries qui seront tissées à Aubusson chez Tabard, Goubely et Picaud. Il lance le tissage de l'ensemble La Grande Menace qui comprend: La Bombe Atomique' (4,40 x 9 m); L'Homme d'Hiroshima (4,40 x 2,90 m); La Fin de Tout (4,40 x 2,25 m). Il édite et illustre un recueil de ses poèmes : "Domaine". En 1958, il compose la suite du "Chant du Monde" . Il fait tisser l'ensemble "La Tenture des Soleils qui comprend: " L'Homme en Gloire dans la Paix (4,40 x 13,20 m); L'Eau et le Feu (4,40 x 5,90 m). Il voyage au Japon, en Inde et au Portugal et publie Mes Domaines, poèmes ornés de vignettes inédites. En 1959, il est élu membre de l'Académie Royale de Belgique et de l'Académie Nationale des Beaux-Arts du Portugal. Il termine la céramique monumentale pour la Maison de la Radio à Strasbourg; poursuit le Chant du Monde avec Le Grand Charnier (4,40 x 7,40 m) et Champagne (4,40 x 7.00 m). En 1960, de nombreuses expositions de tapisseries ont lieu à Cologne, Menton, Lisbonne, Brême ... Il achève le huitième panneau du Chant du monde : La Conquête de l'Espace (4,40 x 10,35 m). En 1961, naît le dernier élément du Chant du Monde tissé de son vivant : La Poésie (4,40 x 10,40m). Il crée de grandes céramiques pour l'École de Saint-Denis et la poterie de San Vicens. Lors de la fondation du Centre lnternational de la tapisserie ancienne et moderne à Lausanne, il en est élu président. En 1962, malgré une santé devenue fragile, il continue à travailler intensément et à voyager pour des expositions et des conférences (en France, Suisse, Allemagne, URSS). Une rétrospective de l'œuvre peinte de Jean Lurçat (1920-1962) se tient à Paris. Il compose Transmondia (3,15 x 6,35), Couleurs et Lumières (2,75 x 4,50), Le Vin et la Musique(5,93 x 12,02). En 1963, la première présentation du Chant du Monde a lieu à Annecy. Son état de santé s'aggrave. En 1964, il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts de Paris. De nombreuses expositions dont celle du Chant du Monde se tiennent au Musée des Arts décoratifs de Paris, puis à Arras et à Lyon. Il reçoit de nombreuses commandes officielles : Dunkerque, Les Deux Boussoles, Beau de Nuit, L'Afghan et les Insectes. Il voyage en ltalie, en Égypte. En 1965, il séjourne en Grèce et au Mexique. À son retour, il compose Ornomentos Sagrados (4,40 x 10,50m), la dixième tenture du Chant du Monde qui sera terminée après sa mort. ll illustre Animalités de Jean Giono.


C'est l'aube...

Jean Lurçat meurt le 6 janvier 1966 à Saint-Paul-de-Vence. Il repose dans le Lot, non loin de Saint-Céré, près des Tours, dans le petit cimetière de Saint-Laurent. Sur sa tombe un soleil gravé dans la pierre avec une devise : « C'est l'aube », devise qu'il avait fait graver sur son épée d'académicien. Ces deux mots gravés sur son épée sont le début d'une phrase écrite par Jean Lurçat : « C'est l'aube d'un temps nouveau où l'homme ne sera plus un loup pour l'homme, .... »


En 1966, grâce à Simone Lurçat, le Chant du Monde est installé dans l'ancien hôpital Saint-Jean, à Angers. En août 1981, est inauguré le "Centre Culturel et Artistique Jean Lurçat", à Aubusson. En 1986, s'ouvre à Angers, le "Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine". Simone Lurçat fait don au Département du Lot, des Tours de Saint-Laurent ; des œuvres de l'artiste sont attachées à cette donation. En juillet 1988, est inauguré l'"Atelier-musée Jean Lurçat", dans lequel Simone Lurçat a souhaité que soient présentés des cartons, des tapisseries, des peintures et différents exemples des diverses activités artistiques de son mari.

Lurçat dans le Monde

La Création du monde (1961), céramique à la Maison de la Radio de Strasbourg

Ses œuvres sont connues du monde entier ; la plus importante : Le Chant du monde, est une grande toile tissée (en fait neuf tapisseries mesurant ensemble 500 m²), elle mesure soixante-dix-neuf mètres de longueur pour une hauteur de quatre mètres et demi. Commencée en 1957, elle devait mesurer cent-vingt-cinq mètres de long, mais cette grande œuvre a été interrompue par la mort de l'artiste. Actuellement, elle est exposée au musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine à Angers.

Plusieurs villes se disputaient ce chef-d'œuvre, Simone Lurçat (née Selves) a donné la préférence à la ville d'Angers où il se trouve actuellement.

Jean Lurçat s'était fixé à Saint-Céré (Lot), où il avait acheté un vieux château en ruines qu'il restaurera pour en faire son atelier. Ce château, situé à Saint-Laurent-les-Tours, domine la vallée de Saint-Céré. Actuellement, on peut visiter le musée, placé dans l'enceinte du château.

Il meurt subitement le 6 janvier 1966 à Saint-Paul de Vence.

Timbre commémoratif en 1966 pour la mort de Jean Lurçat [2].

Simone Selves, son épouse, à fait une importante donation des œuvres de son mari à l'Académie des Beaux Arts en décembre 2001. Elle vit actuellement à Paris et se rend au château de Saint-Laurent 4 à 6 mois par an.

En France, plus de 20 établissements portent son nom: école de St Laurent-les-Tours, Collège et Lycée de Saint-Céré, un établissement public du 13e arrondissement de Paris, ainsi qu'à Bruyères (88) où est exposé une de ses statues devant l'entrée du lycée.

  • Son frère André Lurçat (né en 1894 à Bruyères -Vosges-, mort en 1970 à Sceaux), architecte, a rebâti Maubeuge et construit des groupes scolaires et ensembles d'habitation en région parisienne et à Vienne.
  • Parmi les assistants de Jean Lurçat, auxquels il a appris ses secrets de lissier, on compte notamment Joseph Grau-Garriga, peintre et lissier catalan, qui vit et travaille à Saint-Mathurin sur Loire, près d'Angers.

Références

  1. Journal de Genève 19 décembre 1960
  2. [1]

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Centre culturel et artistique Jean-Lurçat, Jean Lurçat et la renaissance de la tapisserie, 6 août-4 novembre 1981, Musée de la Tapisserie d'Aubusson, 1981, 40 p. (catalogue d'exposition)
  • Jean Lurçat : donation Simone Lurçat : tapisseries, peintures, céramiques, livres illustrés, Institut de France, Académie des beaux-arts, Paris, 2004, 80 p. (ISBN 2952241708)
  • Gérard Denizeau, L'œuvre peint de Jean Lurçat, Université de Paris-Sorbonne, 1988 (thèse)
  • Gérard Denizeau, L'œuvre peint de Jean Lurçat, catalogue raisonné, Lausanne, Acatos, 1998.
  • Gérard Denizeau (et al.), L'homme et ses lumières : rétrospective de l'œuvre peint, tapisseries cosmiques et religieuses, Le Musée, Angers, 1992, 88 p. (catalogue d’exposition) (ISBN 2901287328)
  • Claude Roy, Jean Lurçat (avec une biographie, une bibliographie et une documentation complète sur le peintre et son oeuvre), P. Cailler, Genève, 1956, 156 p. (3e éd.)
  • Philippe Soupault, Jean Lurçat, Cahiers d'art, Paris, 1928, 13 p.

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