Isère (département)

Isère (département)
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Isère
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Localisation de l'Isère en France
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Code département 38
Création 4 mars 1790
Chef-lieu
(Préfecture)
Grenoble
Sous-préfecture(s) La Tour-du-Pin
Vienne
Président du
conseil général
André Vallini (PS)
Préfet de département Éric Le Douaron[1]
Statistiques
Population totale 1 188 660 hab. (2008)
Densité 160 hab./km2
Superficie 7 431 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 9
Cantons 58
Intercommunalités 43
Communes 533

Le département de l'Isère est un département français qui tire son nom de l'Isère, affluent de la rive gauche du Rhône. Le terme proviendrait du celtique Isar, c'est-à-dire « fer », minerai qui devait sans doute être abondant le long des rives de l'Isère à l'époque protohistorique. Une autre source pourrait être serpent, en référence aux méandres de l'Isère dans la vallée du Grésivaudan.

Une autre interprétation fait dériver le nom de la rivière Isère du gaulois Isara (« l'impétueuse, la rapide »), qui caractérise bien une rivière alpine. Ce nom de rivière se retrouve un peu partout en Europe, comme l' Isar en Bavière ou l' Yser en Flandres, et même l' Oise (Isara, selon César). L'origine celtique du terme n'est pas assurée, car on retrouve ce nom de rivière dans des zones que l'on croit non celtiques (Vénétie, Thrace, Lituanie, etc.)[2] mais sans certitude.

Au sein de la région Rhône-Alpes, l'Isère est le département le plus vaste et le deuxième en termes de population. Les habitants sont les Isérois et Iséroises.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Isère.

En tant que département, l'Isère a été créée à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Dauphiné.

Ses limites avec le département du Rhône furent plusieurs fois modifiées. En 1852, l'apparition de zones urbanisées en périphérie de Lyon conduit à rattacher les communes iséroises de Bron, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villeurbanne au Rhône, avant cette date la commune de Lyon était limitrophe de l'Isère. En 1967 avec la création de la communauté urbaine de Lyon (actuel Grand Lyon) dont les structures intercommunales de l'époque ne pouvant dépasser les limites des départements, 23 communes de l'Isère (et 6 communes de l'Ain) sont rattachées au Rhône (Chaponnay, Chassieu, Communay, Corbas, Décines-Charpieu, Feyzin, Genas, Jonage, Jons, Marennes, Meyzieu, Mions, Pusignan, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Saint-Pierre-de-Chandieu, Saint-Priest, Saint-Symphorien-d'Ozon, Sérézin-du-Rhône, Simandres, Solaize, Ternay et Toussieu). Enfin en 1971, Colombier-Saugnieu est détachée de l'Isère.

L'histoire de ce territoire qu'occupe actuellement le département de l'Isère est riche et les premières traces humaines remonteraient au paléolithique moyen vers 200 000 av. J.-C. où les hommes s'installèrent dans les massifs de la Chartreuse et du Vercors malgré le climat froid qui pouvait régner à cette époque. Plusieurs sites isérois confirment cette présence notamment sur la grotte de Bury qui aurait été occupée pendant une période allant de 120 000 à 14 000 ans av. J.-C.[3]. La répartition géographique de ces premiers « isérois » dépendit beaucoup de la météorologie, des périodes de glaciation, et de la répartition du gibier. Vers les années 5 000 av. J.-C. les premiers groupes sédentaires prirent place sur les bords de la Chartreuse, du Vercors, du Trièves dans la cluse de Voreppe et dans la plaine de Bièvre-Valloire où régnait à l'époque un climat chaud et humide rappelant celui que l'on pouvait trouver sur les bords de la Méditerranée et favorable à l'essor d'une agriculture locale.

La fin de la Préhistoire dans le département vit la naissance d'un site néolithique remarquable sur la rive sud du lac de Paladru où s’installa vers 2 700 av. J.-C. un village composé de cinq maisons familiales en bois, équivalant à une population d'environ 50 habitants. Ce site aujourd'hui sous les eaux du lac fait l'objet de fouilles subaquatiques. À cette période succéda la protohistoire et l'âge du bronze, avec l'apparition des premiers métallurgistes alpins entre 1 300 et 1 100 av. J.-C. certainement afin de répondre à une demande émanant d'utilisateurs locaux. La découverte de nombreux objets en bronze (haches, couteaux, bracelets…) sur les communes de Goncelin et d'Allevard montre l'importance de la métallurgie pratiquée par les bronziers autochtones. S'ensuivit l'âge du fer et l'apparition des premières tribus gauloises des Alpes[4]

Avant l'arrivée des Romains se trouvaient principalement quatre peuples gaulois dans la région, les plus connus d'entre eux étaient les Allobroges. Puis entre 125 et 118 av. J.-C., les peuples gaulois du sud-est, qu’étaient les Allobroges, les Arvernes et les Voconces, connurent un certain nombre de défaites successives face à Rome, et cette dernière put dominer une vaste contrée allant des Alpes aux Pyrénées donnant naissance à la province de la Gaule transalpine. Ainsi Vienne devint une cité romaine prospère et était à cette époque le principal centre économique et culturel du territoire qu'occupe aujourd'hui l'Isère. De nombreux monuments de cette époque sont encore visibles dans cette cité qui était la capitale des Allobroges, notamment le temple d'Auguste et de Livie, le théâtre antique

Lors du Moyen Âge, l'Isère et tout particulièrement Grenoble connait une période de développement. Rome céda sa place au royaume burgonde de 443 à 524 (date de la bataille de Vézeronce) qui lui-même fut suivi par les rois francs. Aux côtés de cette autorité royale se trouvaient les évêques qui jouissaient d'un rôle croissant sur leurs diocèses d'un point de vue administratif et juridique devenant ainsi un des principaux personnages d'autorité. En Isère comme partout en Europe, la construction de nombreux châteaux marque la période du Moyen Âge inférieur au bas Moyen Âge (de 750 à 1 500 ap.J.-C.). Les fortifications connaissent de fortes évolutions passant de la motte castrale avec des fortifications en bois, comme le montrent les recherches menées sur le site de la motte du Châtelard à Chirens[5], à des châteaux en pierre destinés à protéger le seigneur et à symboliser son autorité au sein du fief. Ainsi vers l'an mil arrive une vague de construction de châteaux, en Isère en 980 il existait à peine cinq fortifications, en 1120 on dénombrait 120 châteaux sur le territoire. C'est à cette époque que naquit aussi le Dauphiné et ses dauphins par l'intermédiaire de Guigues Ier d'Albon, reconnu comme le premier des dauphins. Cet homme ambitieux possédait à la fin du Xe siècle un château, un village et une église à Vizille et des terres vers Roussillon au sud de Vienne. Il gagna ensuite plusieurs titres et agrandit son domaine grâce à ses liens de parenté avec les évêques de Grenoble et Valence et grâce à une fine stratégie de mariages[6]. Ainsi naquit le Dauphiné qui devint un État indépendant du Saint-Empire romain germanique. Le Dauphiné fut un État indépendant sur une période de plus de deux siècles pendant laquelle se déroulèrent de nombreux conflits envers le comté de Savoie. Et c'est le 29 mars 1349 par le traité de Romans que Humbert II céda au roi de France Philippe VI de Valois le Dauphiné.

L'époque moderne vit la multiplication des places fortes lors du XVIe siècle dans le département et notamment autour de Grenoble afin de se défendre d'éventuelles attaques de la Savoie dont les souverains se trouvaient souvent parmi les rangs des ennemis des rois de France. Le XVIIe siècle fut profondément marqué par le travail de François de Bonne de Lesdiguières, lieutenant-général du Dauphiné, qui se donna pour mission de maintenir la paix et de remettre en route la vie économique de la province. Le XVIIIe siècle tout en étant une période de prospérité pour les isérois fut toutefois limité par l'exode protestant de la fin du XVIIe, comme tout le reste de la France. Cependant, un célèbre paysan qui devint contrebandier, Louis Mandrin, mit à mal l'autorité notamment en s'attaquant aux impopulaires fermiers généraux, il reçut ainsi rapidement le soutien de la population. Cette période de calme et de prospérité permit ainsi le développement d'une vie intellectuelle qui se révéla très vivante, notamment à Grenoble où se fonda une bibliothèque publique qui comptait parmi ses membres le grand-père de Stendhal. Plusieurs « grands noms » isérois sont à noter dans ce siècles des Lumières comme Dolomieu, un des premiers géologues et lithologiste français ; Vaucanson, inventeur et mécanicien qui contribua entre autres à l'automatisation des métiers à tisser ; Mably, philosophe et frère de Condillac lui aussi adepte de la philosophie ; Barnave homme politique… Ce dernier avec Jean-Joseph Mounier furent à l'origine de la journée des tuiles, émeute qui se déroula le 7 juin 1788 à Grenoble, pendant laquelle la population de la ville a affronté à coup de tuiles les troupes royales. C'est l'émeute marquante du début de la Révolution française.

Blason du département

Les siècles suivant furent marqués par la révolution industrielle et l'essor du tourisme de montagne. Pour se développer toutes les industries ont besoin de ressources naturelles, l'Isère en propose en certains nombres, certaines issues de richesses apportées par la montagne que ce soit au niveau de ses forêts, de l'eau de ses torrents ou encore de ses sous-sols. Ces ressources ont permis de développer des activités de transformation comme la papeterie, le textile, la métallurgie ou des activités d'extraction (mine de fer, de plomb, d'argent…) qui sont pour certaines mises en place dès le Moyen Âge, comme l'atteste la présence de l'agglomération minière médiévale de Brandes[7]. Le département dispose aussi de forces hydrauliques considérables et il est dès la fin du XIXe siècle un des départements les plus industrialisés du pays[8], comme en témoigne l'exposition internationale de la houille blanche et du tourisme qui se déroula à Grenoble du 21 mai au 25 octobre 1925. Différents secteurs d'activités bénéficièrent en plus de forts progrès de l'industrie de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, ainsi Paul Heroult installa en 1886 le premier four électrique de l'industrie métallurgique et commença la première coulée d'aluminium par voie électrolytique en France dans la ville de Froges[9], cette usine d'aluminium qui existe toujours mais n'est plus en activité sur ce site constitue un bel exemple d'architecture industrielle du début du siècle passé[10].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le département était occupée par l’Italie fasciste de novembre 1942 à septembre 1943. Cependant de nombreux résistants montèrent dans les massifs environnant notamment dans le maquis du Vercors qui fut une importante base de la Résistance française. La Chartreuse aussi accueillit, dans une moindre mesure, des troupes de combattants résistants du 3e Bataillon et d'une compagnie du 4e Bataillon des Francs-Tireurs et Partisans français des Forces françaises de l'intérieur, de mars 1943 à août 1944.

Politique

Département de l'Isère

Le conseil général de l'Isère est actuellement présidé par André Vallini (Parti socialiste). Le département de l'Isère est divisé en 13 territoires avec une maison du conseil général sur chaque territoire afin d'apporter au plus près les services du Conseil général :

Le département a manifesté, à de maintes reprises, une personnalité politique originale, marquée notamment par l'influence des forces progressistes, puis de la gauche, dès la fin du XIXe siècle. On ne peut oublier que, quelque part, la Révolution française a un peu commencé avec la Journée des Tuiles où les envoyés du Roi de France se firent faire une « conduite de Grenoble » par les Dauphinois en colère…

Plus récemment, les rapports de forces politiques isérois ont connu une progressive inflexion vers la gauche, notamment à partir de l'expérimentation de la concertation locale à Grenoble, pendant le long mandat municipal de Hubert Dubedout. La représentation parlementaire du département est plus équilibrée que ne le sont les rapports de forces nationaux, avec deux sénateurs de gauche sur quatre et une majorité de députés de gauche dans la représentation à l'Assemblée nationale. Cette situation n'est pas nouvelle. En 1967, sur les sept députés représentant alors le département, deux étaient des élus du PCF, trois représentaient la FGDS (dont Pierre Mendès France), deux seulement la majorité parlementaire d'alors. Lors des consultations présidentielles de 1974, 1981 et 1988, le candidat de la gauche (François Mitterrand) est toujours arrivé en tête au premier comme au second tour, passant même à deux reprises la barre des 55 % en 1981 et 1988. En 1995, Lionel Jospin est arrivé en tête au premier comme au second tour, mais avec une majorité plus faible (50,2 % seulement). Lors de la dernière élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête au second tour, obtenant en effet 335 314 voix et 52,1 % des suffrages contre 308 072 et 47,9 % à son adversaire Ségolène Royal. Celle-ci est toutefois arrivée en tête à Grenoble avec plus de 58 % des suffrages. Cette situation inédite depuis trente ans pour les partis de droite n'a cependant pas empêché l'élection de six députés socialistes sur neuf lors des législatives de juin 2007. Les trois élus UMP du département le sont dans les arrondissements du Nord Isère (Vienne et La Tour-du-Pin) tandis que les députés PS sont élus dans les six circonscriptions issues du découpage de l'arrondissement de Grenoble.

Cette situation politique se retrouve d'ailleurs dans la répartition des sièges au conseil général puisqu'avant le renouvèlement cantonal de 2008, les élus UMP et divers droite sont plus influents sur les deux arrondissements du Nord Isère. En effet, six des onze cantons de l'arrondissement de la Tour-du-Pin et cinq des huit cantons de l'arrondissement de Vienne sont détenus par l'UMP et ses alliés. Au contraire de l'arrondissement de Grenoble, où 25 des 39 cantons sont détenus par le PS, le PCF ou les Verts.

Dans un autre ordre d'idées, le département a connu une évolution sensible de son comportement lors des deux referenda européens de 1992 et 2005. Pour le traité de Maastricht, les isérois avaient en effet dit Oui à 55,6 %. Lors de la consultation sur le Traité Constitutionnel Européen, ils ont par contre voté Non à 53,6 %, avec une majorité de près de 36 000 voix. Sur le plan local, outre le fait que la Gauche dispose de la majorité des élus du conseil général (33 sièges sur 58), elle a également obtenu la majorité des suffrages des isérois lors des élections régionales de 2004 avec 235 719 voix et 52 % des votes.

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Isère.

Le département de l'Isère fait partie de la région Rhône-Alpes. Il est limitrophe des départements du Rhône, de l'Ain, de la Savoie, des Hautes-Alpes, de la Drôme, de l'Ardèche et de la Loire.

La ville principale du département est Grenoble, préfecture de 156 793 habitants (2007).

  • Hydrologie

Un fleuve coule en Isère : le Rhône ; et deux affluents du Rhône, (sur sa rive gauche) : l'Isère et la Bourbre.

Ce département est très contrasté, avec :

Environnement

L'Isère pour des raisons biogéographiques notamment possède un patrimoine environnemental exceptionnellement riche pour la France.

Le Département a été précurseur (dès les années 1990, comme les régions Alsace et Nord-Pas-de-Calais), une politique de restauration et protection de corridors biologiques (avec des écoducs dans le cadre d'une trame verte et bleue), dès les années 1990, et qui depuis 2001, a retenue l'attention de la Convention alpine, ce qui a justifié un prix et un diplôme remis au Département par le ministère de l'environnement en 2011[11].

Climat

Article détaillé : Climat de l'Isère.

L'Isère est soumise à un climat très diversifié selon l'altitude et l'exposition, se mêlent les influences atlantique, continentale, alpine et aussi méditerranéenne dans le sud du département. Une partie du département connaît un climat montagnard marqué en raison de l'altitude élevée, jusqu'à plus de 4000 mètres d'altitude dans le massif des Écrins.

Économie

Article détaillé : Économie de l'Isère.

Département très urbanisé, l'Isère est également un département dont les activités économiques sont diverses, et présentent des caractéristiques pour le moins variées. Ces activités ont notamment tiré parti, dans le passé, de l'existence d'une ressource énergétique disponible et renouvelable : la houille blanche qui a permis de développer de nombreuses activités industrielles.

Ce qui n'empêche que les activités économiques ont aussi été développées à partir de l'exploitation des ressources forestières comme des ressources agricoles, et de l'exploitation du gisement houiller de La Mure à partir du Premier Empire et plus encore au tournant du XIXe siècle et du XXe siècle.

Mais la qualité des réseaux de communication, le niveau élevé de qualification des salariés, la réalité d'une immigration de travail ancienne et importante, notamment venue d'Italie, sont autant d'autres éléments ayant conduit au développement de l'activité et à ses mutations les plus récentes.

De fait, les grandes entreprises iséroises sont présentes dans bien des domaines : industrie du papier, métallurgie, composants électroniques, biens d'équipement, chimie, agroalimentaire, etc. Peu de secteurs d'activité manquent à l'appel.

La vocation administrative de la préfecture, centre administratif et universitaire important, a motivé également l'émergence d'emplois liés au commerce et aux services, avec un impact particulier de l'économie de matière grise, autour des activités informatiques, d'ingénierie et de conseil qui constituent ici de véritables filières d'activité.

Le Tourisme contribue de manière relativement importante à l'économie du département, avec plus d'une vingtaine de domaines skiables alpins et plusieurs domaines de ski nordique renommés. Le chiffre d'affaires des stations iséroires était pour la saison 2007-2008 de plus de 100 millions d'euros, soit le troisième rang français, après les départements de Savoie - plus de 500 millions d'euros - et de la Haute-Savoie - plus de 250 millions d'euros - et avant les Hautes-Alpes (plus de 95 millions d'euros). Deux stations du département font partie 10 principales stations françaises : l'Alpe d'Huez et Les 2 Alpes.

Démographie

Article détaillé : Démographie de l'Isère.

Les grandes villes :


La communauté anglo-saxonne

L'Isère abrite la deuxième communauté anglo-saxonne de France (après Paris). Il s'agit souvent de cadres travaillant pour des entreprises internationales comme HP, Caterpillar ou STMicroelectronics. Originaires d'Angleterre ou des États-Unis, ils sont attirés par la qualité de vie et en particulier par les activités qu'offre la montagne toute proche. Ils sont principalement installés en vallée du Grésivaudan. Depuis quelques années, un magazine isérois bilingue (The Anglophones) leur est dédié. Une partie de cette population n'est que de passage dans la région, de l'ordre de 2 ou 3 ans. Le flux de nouveaux arrivants est aujourd'hui encore important.

La communauté italienne

Arrivés souvent au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Italiens se sont installés en Isère pour y trouver du travail et gagner leur vie. Le quartier Saint-Laurent et la ribambelle de pizzéria sur les quais de l'Isère à Grenoble en sont les témoins. À l'époque, ils se sont souvent vus confier les terres réputées infertiles des coteaux de la Chartreuse (Meylan, Saint-Ismier…). De nombreux isérois portent aujourd'hui un nom italien, sans compter les originaires du Val d'Aoste, région francophone d'Italie, qui sont originairement italiens mais dont le nom est à consonance française. Parfois, le nom est francisé et se termine en -az au lieu de -azi ou -azzi. Le flux de nouveaux arrivants est aujourd'hui quasiment tari.

Transports

Article détaillé : Transisère.

Culture

Article détaillé : Culture dans l'Isère.

Sport

Article détaillé : Sport en Isère.

Tourisme

Article détaillé : Tourisme dans l'Isère.

L'Isère comporte beaucoup de stations de sports d'hiver, dont l'Alpe d'Huez, Chamrousse station olympique, les Deux Alpes, Villard-de-Lans, Les 7 laux, Autrans célèbre pour la Foulée blanche, ainsi que d'authentiques villages-stations tel que Venosc et Villard-Reculas.

En 2010, les 22 domaines de ski alpins isérois ouverts sont les suivants :

Oisans : Alpe d'Huez-Grandes Rousses, Les Deux Alpes-La Meije ;

Belledonne : Chamrousse, Les 7 Laux, Le Collet d'Allevard ;

Sud-Isère : Alpe du Grand Serre, Gresse en Vercors, Col d'Ornon, Col de l'Arzelier, Les Signaraux ;

Vercors : Saint-Nizier-du-Moucherotte (2 téléskis), Lans en Vercors (Montagnes & Village), Villard de Lans-Corrençon en Vercors, Autrans (Sure & Village), Méaudre, Col de Romèyere ;

Chartreuse : Saint-Pierre de Chartreuse-Le Planolet, Les Egaux, Col de Porte, Le Sappey en Chartreuse, Saint-Hilaire du Touvet, Saint-Bernard du Touvet-Col de Marcieu.

Le domaine skiable alpin du Col du Coq est abandonné depuis plusieurs années. Le parc de remontées mécaniques de Saint-Nizier-du-Moucherotte est totalement démonté (sauf 2 téléski encore en fonctionnement).

Ce département accueille également des festivals de renommée mondiale comme la Coupe Icare, un festival de vol libre (comprenant des parapentistes, parachutistes, etc.) avec notamment toute une journée dédiée spécialement à des sauts en costumes plus ou moins farfelus. À Allemond et ses environs, a lieu le festival de la magie de l'Eau d'Olle.

Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 8,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de l'Isère dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. en poste à partir du 30 juillet 2010
  2. Xavier Delamarre - Dictionnaire de la langue gauloise - Éditions Errance
  3. Sitographie:« Grotte de Bury » sur le site officiel du conseil général de l'Isère patrimoine-en-isere.fr
  4. Bibliographie : Auteur : Collectif sous la direction de Chantal Mazard, Atlas du patrimoine de l'Isère, p 20-22-32, 1998, Collection: Patrimoine en Isère, Édition : Glénat, ISBN 978-2-7234-2632-9
  5. Sitographie: « Motte du Châtelard » sur le site officiel du conseil général de l'Isère patrimoine-en-isere.fr
  6. Sitographie: [Histoire du Dauphiné sur l'atelier des dauphins http://www.atelierdesdauphins.com/index.htm]
  7. Bibliographie: Brandes, une agglomération minière médiévale / par Marion Frison Isère Magazine novembre 2008 - p32 visible sur le site du CG38
  8. Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 3, E-K / publié sous la direction de Paul Joanne - Paris: Hachette 1890-1905 - 710 pages Page sur l'Isère sur Gallica
  9. Bibliographie : Auteur : Collectif sous la direction de Chantal Mazard, Atlas du patrimoine de l'Isère, p 220-223, 1998, Collection: Patrimoine en Isère, Édition: Glénat, (ISBN 978-2-7234-2632-9)
  10. Sitographie: « Usine d'aluminium  » sur le site officiel du conseil général de l'Isère patrimoine-en-isere.fr
  11. Environnement : un prix et un diplôme pour l'Isère, communiqué du département, juin 2011

Liens externes

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