Françafrique

Françafrique
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L’expression « Françafrique » est un terme utilisé pour qualifier, généralement de manière polémique, l'action néocoloniale prêtée à la France en Afrique, soit l’ensemble des relations personnelles et des mécanismes politiques, économiques et militaires qui lient la France à ses anciennes colonies africaines, ainsi qu’à un certain nombre d’autres pays africains. Héritées dans la plupart des cas d’un passé colonial commun, ces relations s’appuient sur des réseaux officiels mais surtout officieux.

Ces réseaux d’influence sont particulièrement actifs dans les anciennes colonies françaises, mais aussi dans d'autres pays francophones comme le Burundi, le Rwanda et la République Démocratique du Congo (anciennes colonies belges), ou non-francophones comme la Guinée Équatoriale.

Le terme « Françafrique » a été popularisé par le contexte de l'actualité (Affaire Elf, crise en Côte d'Ivoire, etc.), il a depuis été repris par les médias[1] pour désigner globalement les relations particulières entre la France et ses anciennes colonies africaines, regardées sous un angle critique. Les promesses d'en finir avec ce système sont récurrentes. En fonction des auteurs, la Françafrique continue sous Nicolas Sarkozy[2] ou pas[3].

Sommaire

Éléments de définition

Origine de l'expression

L'expression « France-Afrique » semble avoir été employée pour la première fois, en 1955, par le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, pour définir le souhait d'un certain nombre de dirigeants africains de conserver des relations privilégiées avec la France tout en accédant à l'indépendance[4].

Le néologisme Françafrique a été popularisé dans son sens actuel en 1998 par le livre La Françafrique, le plus long scandale de la République de François-Xavier Verschave[5] et par le travail de l'association Survie, dont Verschave fut l'un des présidents historiques jusqu'à sa mort, en 2005. Verschave et Survie récupèrent l’expression d'Houphouët-Boigny pour désigner et dénoncer le caractère occulte des relations franco-africaines. Dans son ouvrage de référence (étayé et complété par un second quelques années plus tard), Verschave décrit ce système caractérisé par des pratiques de soutien aux dictatures, de coups d'États et d'assassinats politiques mais aussi de détournements de fonds et de financement illégal de partis politiques (d'où l'homophonie plusieurs fois soulignée par Verschave : France-Afrique, France-à-fric).

Cette politique dont il dénonce la constance depuis les indépendances africaines des années 60, vise à défendre les intérêts français sur le plan stratégique (bases militaires notamment) et économique (accès des multinationales françaises aux ressources naturelles et stratégiques : pétrole, uranium etc.)[6].

Historique et évolution

Après son retour au pouvoir en 1958, De Gaulle se voit contraint par les mouvements anti-colonialistes et les pressions internationales d'accorder leur indépendance aux anciennes colonies africaines de la France, qui ont jusqu'en 1960 le statut d'États membres de la Communauté française (l’Algérie française, qui a jusqu'en 1962 un statut départemental, constituant un cas à part). Mais dans le même temps, il charge un de ses proches, Jacques Foccart (également fondateur du fameux SAC), de prendre des dispositions pour maintenir une dépendance de fait. C’est donc à De Gaulle et à Jacques Foccart - qui occupera le poste de conseiller aux affaires africaines de l'Élysée de 1960 à 1974, avant d'y être rappelé par le premier ministre Jacques Chirac en 1986, et à nouveau après son élection à la présidentielle en 1995 - que l’on doit la mise en place et la perpétuation de ce système de domination néocoloniale.

Mais la défense des intérêts français en Afrique, et notamment dans son fameux « pré-carré », est considérée par tous les présidents successifs comme un impératif absolu. En effet, la Françafrique a persisté sous François Mitterrand et s’est maintenue, sous différentes formes et malgré quelques évolutions, jusqu'à la présidence de Nicolas Sarkozy[7].

À l’origine, les raisons de la mise en place de ce système sont de trois ordres :

  • Économiques : garantir l’accès aux matières premières stratégiques du continent (pétrole, uranium etc.) et offrir des débouchés privilégiés aux multinationales françaises.
  • Diplomatiques et stratégiques : Maintenir le fragile statut de puissance mondiale acquis par la France après la guerre à travers une cohorte de pays alliés, notamment pour les votes au sein des institutions internationales, mais aussi pour contenir l’expansion « communiste » sur le continent africain et maintenir des bases militaires garantissant les capacités de projection internationale de l’armée française.
  • Politiques : Organiser le financement occulte de partis politiques français par le détournement des rentes des matières premières.

Depuis la fin de la Guerre Froide d’une part, et la réglementation du financement des partis politiques en France d’autre part, les deux dernières dimensions de la Françafrique se sont progressivement effacées au profit de la première, la justification économique, qui reste plus que jamais une préoccupation majeure pour la France et ses multinationales (Total, Areva, Bouygues, Bolloré etc.).

Pays concernés

L'ensemble des pays de l'Afrique francophone à savoir Togo, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Burundi, Tchad, Comores, Gabon, Burkina Faso, Madagascar, Bénin, Tunisie, Maroc, Guinée, Niger, Djibouti, Mali, Centrafrique, Mauritanie, Guinée Conakry, Algérie, mais aussi d'autres pays dans lesquels l'influence française a acquis un certain poids depuis les indépendances comme la Guinée Équatoriale.

Il faut cependant préciser que ces pays sont concernés à des degrés très divers par ce phénomène. Ainsi, les dictatures pétrolières que sont par exemple le Gabon et le Congo-Brazzaville sont de véritables caricatures de la Françafrique tant les liens sont étroits entre leurs dirigeants et les autorités françaises et compte tenu de la place prépondérante qu'occupe Total (anciennement Elf) dans l'économie de ces pays. D'autres régimes autoritaires sont également concernés au premier chef comme le Togo, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, ou encore la Centrafrique.

En revanche, certaines anciennes colonies françaises comme les pays du Maghreb ou la Côte d'Ivoire ont eu dans le passé des périodes de relations difficiles voire conflictuelles avec la France. Si l'on y retrouve tout de même des phénomènes assimilables aux pratiques de la Françafrique du fait des intérêts économiques français présents dans ces pays, l'influence des réseaux y est bien moindre que dans les pays cités ci-dessus.

Enfin, d'autres pays comme par exemple le Mali ou le Sénégal ont été moins touchés pour des raisons à la fois historiques et économiques, et connaissent aujourd'hui des régimes relativement démocratiques.

Cadre de la Françafrique

La cellule africaine de l'Élysée

Échappant largement au ministère des Affaires étrangères la politique africaine de la France est depuis toujours élaborée à l’Elysée, ou plutôt à la cellule africaine de l’Elysée (au 2 rue de l’Elysée), où le Président et ses conseillers décident notamment de l'assistance militaire à apporter aux pays africains ou aux régimes qui les gouvernent.

La cellule africaine est indissociable de son fondateur, Jacques Foccart, nommé par le Général de Gaulle puis mentor "africain" de Jacques Chirac (qui, au début de son mandat, aurait admis l’avoir eu tous les jours au téléphone).

Entre 1986 et 1992, c'est le fils aîné de François Mitterrand, Jean-Christophe Mitterrand, ancien journaliste de l'AFP en Afrique, qui occupe ce poste de conseiller aux affaires africaines à l'Élysée, au cabinet de son père, ce qui lui a valu en Afrique le surnom de « Papamadi ».

La "suppression" de cette cellule africaine par Nicolas Sarkozy (remplacée par un simple conseiller diplomatique Afrique) est toute symbolique car, sous son mandat, le principal inspirateur de la politique africaine de la France n'est autre que le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, un très proche du président.

Diplomatie occulte et intermédiaires officieux

Le réseau consulaire français est très dense en Afrique, bien qu'il soit dense dans le monde entier en général (2e réseau consulaire après les États-Unis).

Mais la Françafrique est davantage une affaire de réseaux officieux et d'émissaires occultes que de diplomatie officielle. Ainsi gravite autour des représentations diplomatiques officielles de la France en Afrique toute une nébuleuse d'acteurs qui se caractérisent par leur réseau de connaissances personnelles où se côtoient dirigeants politiques, hommes d'affaires, agents de renseignement, militaires ou mercenaires.

Parmi ces intermédiaires qui oscillent entre officiel et officieux, on peut citer le cas d'école de Maurice Robert, ancien agent devenu directeur Afrique du SDECE (ancienne DGSE) il y organisera nombre de coups de force, installant ou renversant les chefs d'États africains en fonction des intérêts de la France (il encadrera notamment plusieurs interventions du fameux mercenaire Bob Denard), avant d'être recruté directement chez Elf lorsqu'il est mis à l'écart des services secrets en 1973. Enfin, en 1979 il est nommé, à la demande du président gabonais Omar Bongo (qu'il a contribué à installer au pouvoir), ambassadeur de France au Gabon. Il sera remercié à l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand en 1982 et terminera sa carrière chez Elf[8].

Parmi les intermédiaires officieux les plus actifs de la Françafrique actuelle, on peut citer l'avocat franco-libanais Robert Bourgi, proche de la famille Bongo et de nombreux autres chefs d'État africains et conseiller officieux de Nicolas Sarkozy. De son propre aveu, il aurait joué le rôle d'intermédiaire dans l'éviction du secrétaire d'État à la Coopération Jean-Marie Bockel, dont la volonté affichée de rupture avec la Françafrique avait déplu à un certain nombre de dictateurs historiques du continent. Il a également reconnu à demi-mot avoir obtenu le soutien de la France pour l'élection d'Ali Bongo, fils de l'ancien président Omar Bongo, à la tête du Gabon en 2009, permettant ainsi la continuation d'un véritable règne dynastique qui dure depuis plus de 40 ans dans ce pays[9].

On peut également citer un autre ami proche de Nicolas Sarkozy, connu notamment pour son action d'émissaire officieux en Afrique, le député-maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany.

Aide au développement

L'aide au développement française en Afrique s'articule autour de deux organismes : l'AFD qui gère les financements d'État à État et la PROPARCO, qui finance le secteur privé des pays en développement.

Coopération militaire

Des accords de défense[10] signés au moment des indépendances donnent le cadre de la coopération militaire entre la France et divers pays africains. Ces mêmes accords empiètent parfois largement sur le terrain économique dans leurs annexes et sont souvent complétés par des accords spéciaux[11], tenus secrets.

Par exemple, l'Accord de Défense entre les Gouvernements de la République française, de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger[12] du 24 avril 1961, établit l'installation de forces militaires françaises dans ces trois pays, leurs facilités de circulation et d'utilisation des infrastructures et évoque des « Accords spéciaux » aux termes desquels ces trois pays peuvent demander l'aide de la France en matière de défense. La deuxième annexe de cet accord de Défense, concernant les « matières premières et produits stratégiques » (hydrocarbures, uranium, lithium...), stipule que ces mêmes pays, « pour les besoins de la Défense, réservent par priorité leur vente à la République française après satisfaction des besoins de leur consommation intérieure, et s'approvisionnent par priorité auprès d'elle » et « lorsque les intérêts de la Défense l'exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d'autres pays ».

Il existe actuellement quatre bases militaires françaises en Afrique (forces prépositionnées) situées à Dakar, Djibouti, N'Djamena et Libreville plus celles situées sur les territoires français de Mayotte et de la Réunion. La base de Dakar a été récemment fermée dans le cadre du redéploiement militaire français en Afrique. La France apporte également un soutien au FACA en Centrafrique et maintient un contingent de 200 soldats à Bangui.

Aspects économiques

Principales affaires politico-financières liées à la Françafrique

L'Affaire Elf

Article détaillé : Affaire Elf.

L'entreprise d'extraction et de distribution pétrolière Elf-Aquitaine a été impliquée dans de nombreuses affaires médiatiques comme par exemple l'affaire des avions renifleurs au début des années 1980. Ce que l'on nomme l'« affaire Elf » est une vaste et longue affaire politico-financière qui a éclaté en 1994, suite à une enquête de la commission des opérations boursières (aujourd'hui AMF) sur le financement de l'entreprise textile Bidermann par Elf entre 1989 et 1993. L'instruction du juge Eva Joly va rapidement mettre au jour un impressionnant réseau de corruption, mettant en cause politiques et grands patrons. L'entreprise, basée en France, est devenue au fil des fusions un géant du pétrole et aurait bénéficié de la bienveillance de l'exécutif français qui considère l'approvisionnement en pétrole comme un domaine stratégique.

L'Affaire des ventes d'armes à l'Angola (dite Angolagate)

Article détaillé : Angolagate.

L'Angolagate est une affaire de vente d'armes soviétiques et françaises d'un montant total de 790 millions de dollars américains au gouvernement angolais du président José Eduardo dos Santos en 1994, alors que la guerre civile angolaise venait de reprendre entre le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) au pouvoir et l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), marché pour lequel de nombreuses personnalités françaises ont touché des commissions, légitimes ou non.

Cette vente a été pilotée par un intermédiaire franco-canadien, Pierre Falcone, et un homme d'affaires franco-israélo-canado-angolais d'origine russe, Arcadi Gaydamak, proche des services de renseignement russes et de certains oligarques russes. L'entreprise d'armement Thomson et la banque BNP-Paribas sont impliquées. La justice reproche à A. Gaydamak et P. Falcone d'avoir, de 1993 à 1998, vendu à l'Angola, alors en pleine guerre civile, des armes provenant de l'ancien bloc soviétique, sans avoir reçu d'autorisation de l'État français.

Parmi les personnes condamnées le 27 octobre 2009 (six relaxes et trente-six condamnations prononcées), on retrouve, outre A. Gaydamak et P. Falcone, Charles Pasqua, Paul-Loup Sulitzer, Jean-Charles Marchiani et Jean-Christophe Mitterrand.

Affaire des biens mal acquis

Les « biens mal acquis » sont le produit d’activités délictuelles ou criminelles qui ont permis à des dirigeants un enrichissement que leurs revenus ne peuvent justifier. Ils sont le résultat de détournements de fonds, de vols ou de transferts illicites d’argent public entre les comptes nationaux et leurs comptes personnels, de la corruption et de l’octroi de rétrocommissions. Les auteurs des infractions utilisent souvent les mécanismes d’évaporation des capitaux opaques, garante d’impunité, grâce notamment aux paradis fiscaux et judiciaires et à la complicité de pays développés.

Une étude du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), publiée en mars 2007[13], évalue entre 100 et 180 milliards de dollars les avoirs détournés par des dirigeants au cours des dernières décennies. Ainsi Mobutu, dirigeant du Zaïre de 1965 à 1997, avait une fortune personnelle estimée à sa mort en 1997 entre 5 et 6 milliards de dollars, et a laissé à l’État une dette publique de 13 milliards.

En France, après les mobilisations des associations Survie et Sherpa soutenues par des organisations de la société civile congolaise et gabonaise, une plainte a été déposée en décembre 2008 par l’ONG Transparency International[14]. Elle visait les conditions d’acquisition d’un important patrimoine immobilier et mobilier en France par trois chefs d’Etat africains - Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang de Guinée équatoriale et le défunt chef d’État gabonais Omar Bongo, ainsi que par certains de leurs proches. D’après l’ONG, le patrimoine immobilier des trois chefs d’État en France s’élèverait à 160 millions d’euros. Le clan Bongo possèderait à lui seul une trentaine de luxueux appartements ou maisons.

Cette plainte a jugé irrecevable par la chambre d’instruction de la Cour d'Appel de Paris, bloquant par là l’enquête voulue par la doyenne des juges du pôle financier de Paris, Françoise Desset, estimant que le plaignant n’avait juridiquement pas d’intérêt à agir. Pour Transparence International, « il n’y a aucun doute sur le fait que ce patrimoine n’a pu être constitué grâce aux seuls salaires et émoluments de ces chefs d’État au sujet desquels il existe de sérieuses présomptions de détournements de fonds publics ».

Rivalités étrangères

Les États-Unis

D'après des câbles diplomatiques révélées par Wikileaks, les États-Unis projettent d'étendre leur influence en Afrique, en prenant en quelque sorte la place privilégiée que la France avait avec ses anciennes colonies, si jamais celle-ci devait se retirer[15].

La Chine

Le développement rapide de son économie oblige la Chine à sécuriser ses approvisionnement de matières premières. On est donc passé d'une aide ciblée sur les « pays frères » susceptibles de passer sous le giron communiste à une aide ciblée sur les pays à sous-sol prometteur. Elle est aidée en ceci par une diaspora bien implantée dans la « petite économie » des pays africains.

L'aide chinoise au développement a également une particularité. La Chine ne débloque pas de crédits pour la construction d'un bâtiment mais le bâtit elle même. Elle fait venir la main d'œuvre et le matériel de Chine et ses projets ne contribuent donc pas au développement local pendant leur phase de construction par l'apport de devises.

Références

  1. notamment Le Monde, Libération ou L'Express
  2. Samuël Foutoyet, Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée, Bruxelles, Tribord, 2009 (ISBN 9782930390222), p. 11
  3. Reconnaissons que l'Élysée rompt avec la « Françafrique », article de Venance Konan, Le Monde, 16 avril 2011
  4. cité par Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa , Kamerun !, une guerre cachée aux origines de la Françafrique, 1948-1971. Éditions La Découverte, Paris, 2011 (ISBN 978-2-7071-5913-7). Note 14 de la page 133.
  5. La Françafrique, le plus long scandale de la République, de François-Xavier Verschave, 1998, 1999, Editions Stock
  6. Elf, une Afrique sous influence, Fabrizio Calvi, Jean-Michel Meurice, Laurence Dequay, 2000
  7. Samuël Foutoyet, Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée, Bruxelles, Tribord, 2009, p. 10-11
  8. François Soudan : Maurice Robert, Jeune Afrique, 6 décembre 2005
  9. Interview Robert Bourgi, RTL, 7 septembre 2009
  10. Les textes des accords de Défense bilatéraux : site du Ministère des Affaires étrangères, page consultée le 12 décembre 2005.
  11. Sur l'existence de clauses secrètes dans les accords de Défense : site du Ministère des Affaires étrangères, page consultée le 12 décembre 2005.
  12. L'Accord de Défense entre les Gouvernements de la République française, de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger du 24 avril 1961 : [PDF] site de La Documentation Française, page consultée le 12 décembre 2005.
  13. www.ccfd.asso.
  14. Transparency International, spécialisée dans la lutte contre la corruption, voir transparence-france.org
  15. WikiLeaks: La fin de la Françafrique réjouit Washington - Le JDD.fr

Bibliographie

Voir aussi

Filmographie

  • Le Professionnel, film de fiction réalisé par Georges Lautner (1981)
  • Fratricide au Burkina : Thomas Sankara et la françafrique, film réalisé par Didier Mauro et Thuy-Tiën Ho, L'Harmattan vidéo, Paris, 2008, 52' (DVD)
  • FRANÇAFRIQUE, film de Patrick Benquet, Compagnie des Phares et Balises, Paris, 2010, 2x80' (DVD)

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Françafrique de Wikipédia en français (auteurs)

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