Famille de Gerbaix de Sonnaz

Famille de Gerbaix de Sonnaz
Image représentant deux personnes Cette page explique l'histoire ou répertorie les différents membres de la famille de Gerbaix de Sonnaz.

La famille Gerbaix de Sonnaz, ou parfois Gerbais, une des plus anciennes familles de Savoie, est originaire de Chambéry, dans le Comté de Savoie[1]. Elle remonterait au XIIIe siècle. Jean-Louis Grillet indique ainsi l'existence d'un Gui Gerbaix de Sonnaz, qui se serait porté caution pour le comte Thomas Ier de Savoie, pour la dot de sa fille, mariée au comte de Kibourg, en 1218[2].

Les descendants ont choisi l’Italie en 1860[1],[3].

Sommaire

Titres et possessions

Les Gerbaix sont seigneur de Sonnaz dont la terre est érigée en comté le 14 juin 1681[1].

Ils portent au cours de leur histoire les titre de marquis de La Roche (1894)[4], Châtelet de Credoz (1894) ; de barons d'Aiguebelle, d'Arenthon, du Bourget ; ainsi que le titre de seigneurs de l'Annonciade, de Chanaz, des Charmettes, de Faverges, d'Haberes, de Meral, de Mondesir, de Novalaise, de Vivier et sont coseigneurs de Verel et de Vernaz.

Les seigneurs de Gerbaix ont possédé :

  • Château d’Habère-Lullin, acquis en 1696 par Joseph de Gerbaix[5].
  • Le Château d’Arenthon et le château du Buffavent, acquis au XVIIIe siècle jusqu'en 1921[6].
  • Château de Conzié, par héritage en 1789 de Joseph-François de Conzié[7].
  • Château de La Roche, qui par mariage est entré dans la famille au XIXe siècle, permettant d'obtenir ainsi le titre de marquis[4].
  • Château de Sonnaz, à Thonon. Aujourd'hui, il abrite l'Office de Tourisme.

Armes

Maison de Gerbaix de Sonnaz

Les armes de la Maison de Gerbaix de Sonnaz se blasonnent ainsi : D'azur, au chef d'argent chargé de trois étoiles de gueules[1]

Cimier : une tête de chien de gueules.

Devise : "SI N'ESTOIT" ou "RELIGIO PATRIAE"[8]

La branche, devenue aînée dès le XVe siècle, a écartelé de Châtillon (Blason ville it Milan (Lombardia).svg aux deux et trois d'argent à la croix de gueules). Plus tard, ils ont aussi écartelé d'Alby (Blason ville fr Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).svg losangé d'argent et de gueules) puis : Ecartelé de Châtillon et d'Alby et sur le tout de Gerbais.

  • Gerbais-Sonnaz d'Habères (branche cadette) : Ecartelé de Gerbais et de Châtillon. Blason Gerbais Sonnaz.svg

Membres de la famille

On a prétendu à tort qu’un Guillaume Gerbaix-Sonnaz fut, à cause de sa valeur, élu Grand-Maître des Templiers, l'an 1250 en le confondant avec Guillaume de Saunhac

  • Pierre de Gerbaix (? - ?) est le trésorier général de Savoie, puis grand chancelier du comte Amédée VI de Savoie[1],[2].
  • Pierre de Gerbaix (? - 18 janvier 1410), frère du précédent, est évêque d’Aoste du 25 janvier 1400 à sa mort[2]. Il contribua à la construction de l'église de S. François de Chambéry, aujourd'hui la cathédrale.
  • Aimon III de Gerbaix (? -6 mai 1432), fils du chancelier, est fait évêque de Maurienne le 30 octobre 1422 novembre 1422[9]. Il fut chargé, par bulle de Martin V, en date du 8 mai 1430, de procéder avec Jean de Bertrand, archevêque de Tarentaise, à la réformation générale et particulière du clergé de Savoie.
  • Aymé Gerbaix de Sonnaz, baron d’Aiguebelle, seigneur de l'Annonciade, (? - 1591), chambellan de Charles Emmanuel, lieutenant général de cavalerie, libéra Fort l'Écluse, arrêta Lesdiguières en 1590 à Barcelonnette et mourut à la bataille de Monthoux contre les Genevois le 12 mars 1591[1].
  • François Gerbaix de Sonnaz (? - 1602), son fils, capitaine d'une compagnie d'ordonnances de Savoie, participa à L'Escalade, le 12 décembre 1602. Fait prisonnier, il fut condamné à mort par les syndics de Genève et exécuté, bien qu'on lui eut promis la vie sauve.
  • François-Joseph Gerbaix, comte de Sonnaz (1638-1697), obtient que sa terre soit érigée en comté, le 14 juin 1681 (Archives de Cour).
Hector de Sonnaz en 1860
  • Janus Gerbaix de Sonnaz (1736-1814), commandant à compter de 1783 de la Brigade de Savoie, royaliste fidèle il combat contre les troupes françaises à partir de l’invasion de la Savoie en 1792 jusqu’en 1800 puis se retire dans son château d’Arenthon. En janvier 1814,à l'âge de soixante-dix-sept ans, il constitue un corps de volontaires savoyards pour aider à la libération de la Patrie, en assistant les troupes du général autrichien Ferdinand von Bubna und Littitz et meurt le 15 février 1814 au combat.

Ses fils :

Notes et références

  1. a, b, c, d, e et f Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines de l'Europe, 1807, p. 387-388 .
  2. a, b et c Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, et spécialement celle des personnes qui y étant nées ou domiciliées, se sont distinguées par des actions dignes de mémoire, ou par leurs succès dans les lettres, les sciences et les arts, Chambéry, Librairie J.F. Puthod, 1807, p. 87-88 .
  3. Hubert Heyriès, Les militaires savoyards et niçois entre deux patries, 1848-1871: approche d'histoire militaire comparée : armée française, armée piémontaise, armée italienne - Volume 30 de la Collection « Etudes militaires », Montpellier, UMR 5609 du CNRS, Université Paul-Valéry-Montpellier III, 2001 (ISBN 284269385X, 9782842693855), p. 108 .
  4. a et b Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita, 1999 (ISBN 2882951175, 9782882951175), p. 137 .
  5. Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita, 1999 (ISBN 2882951175, 9782882951175), p. 90-92 .
  6. Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita, 1999 (ISBN 2882951175, 9782882951175), p. 27 et p.106 .
  7. Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita, 1999 (ISBN 2882951175, 9782882951175), p. 37 .
  8. Joseph de Champeaux, Devises. cris de guerre, légendes, dictons, 1890, p. 117 
  9. Jean-François Durand (sous la dir.) - Volume par Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France. Chambéry, Tarentaise, Maurienne (Volume 11), Editions Beauchesne, 1985, p. 102-103 .

Annexes

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