Corps de travailleurs chinois

Corps de travailleurs chinois
Tombes chinoises dans le cimetière d'Ascq

Le corps de travailleurs chinois (en anglais, Chinese Labour Corps) était une force de travailleurs recrutés par le gouvernement britannique pendant la Première Guerre mondiale pour travailler en support des militaires britanniques.

Sommaire

Histoire

Cette structure a été créée par les Britanniques en 1917, suite à un traité en octobre 1916 entre le Royaume-Uni et la république de Chine qui s'engage à fournir des travailleurs pour participer à l'effort de guerre.

Ces Chinois, appelés "Célestes", étaient des volontaires. Le contrat de ces coolies stipulait qu'ils s'engageaient pendant 3 ans à travailler dans l'industrie et l'agriculture, 10 heures par jour, 7 jours sur 7 en échange d'1 franc par jour[1].

Tâches

De nombreuses tâches leurs étaient affectées[1]. Leurs principales activités étaient la blanchisserie, la participation à des constructions et réparations diverses (lignes de chemins de fer, dépôts de munitions), le terrassement de tranchées, la manutention, l'aide dans les services de santé et le ramassage des soldats morts. Il est arrivé qu'ils participent à des activités plus risquées telles que le déminage des terrains nouvellement conquis[1].

Le corps de travailleurs chinois a aussi participé aux efforts de reconstruction d’Ypres après guerre[2].

Affectation

La majorité des travailleurs chinois se sont retrouvés à travailler près du front, essentiellement dans le Nord-Pas-de-Calais et la Somme.

Cimetières et Mémorials

France

  • Abbeville Extension du cimetière communal.
  • Albert (Somme) Cimetière national francais.
  • Arques-la-Bataille Le cimetière britannique a plus de 70 tombes chinoises.
  • Ascq Cimetière communal.
  • Ayette Cimetière britannique.
  • Beaulencourt Cimetière britannique, Ligny-Thilloy.
  • Blargies Extension du cimetière communal.
  • Caudry Cimetière britannique.
  • Chocques Cimetière militaire.
  • Essegney Cimetière militaire, Route de Damas-aux-Bois avec 148 tombes chinoises.
  • Foncquevillers Le cimetière militaire a 2 tombes chinoises.
  • Gezaincourt Cimetière britannique de Bagneux.
  • Haute-Avesnes Cimetière britannique.
  • Laventie Cimetière militaire.
  • Le Portel Le cimetière communal a 1 tombe chinoise.
  • Les Rues-des-Vignes Le cimetière communal a 1 tombe chinoise.
  • Longuenesse (près de Saint-Omer) Le cimetière du Souvenir a un mémorial commémorant les 23 membres du Corps de Travailleurs Chinois dont les tombes ne peuvent pas être exactement localisées.
  • Mazargues Cimetière de guerre, dans la banlieue Sud de Marseille.
  • Noyelles-sur-Mer Cimetière chinois et mémorial, dans le village de Nolette, est le plus grand. Il contient 838 tombes de travailleurs chinois, tandis que le mémorial commémore 40 autres morts sur terre ou sur mer et dont les tombes sont inconnues.
  • Ruminghem Le cimetière chinois contient 75 tombes, dont la moitié provient du transfert d'un cimetière chinois à Saint-Pol-sur-Mer après la guerre.
  • Sains-en-Gohelle Fosse No.10 de l'extension du cimetière communal.
  • Saint-Étienne-au-Mont Cimetière communal.
  • Saint-Sever L'extension du cimetière est située à l'intérieur d'un long cimetière communal, à l'extrémité Est des banlieues Sud de Rouen (Le Grand Quevilly et Le Petit Quevilly). Contient 44 tombes chinoises.
  • Les Baraques , cimetière militaire à Sangatte, avec plus de 200 tombes chinoises.
  • Tincourt Nouveau cimetière britannique.
  • Villers-Carbonnel Cimetière communal.

Belgique

  • Ypres Cimetière dit "New Irish Farm".

Royaume-uni

  • près de Folkestone, le cimetière militaire de Shorncliffe a 6 tombes chinoises.
  • Liverpool Le cimetière d'Anfield a 3 tombes chinoises.
  • Plymouth Le cimetière d'Efford a 8 tombes chinoises.

Liens internes

Liens externes

Références bibliographiques

  • Michael Summerskill, China on the Western Front: Britain's Chinese Work Force in the First World War (Michael Summerskill, 91 Eaton Terrace, London S.W. 1: 1982)
  • Guoqi Xu, China and the Great War: China's Pursuit of a New National Identity and Internationalization (New York: Cambridge University Press, 2005). ISBN 0-521-84212-3

Notes et références

  1. a, b et c http://fleuverouge.fr/minisite.php?p=t4GAM35_3&l=F&PHPSESSID=949959efcff19467b352b89a7898b589, consulté en mai 2010
  2. Les travailleurs chinois dans la Première Guerre mondiale, http://www.meshs.fr/page.php?r=25&id=499&lang=fr, consulté en mai 2010

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Corps de travailleurs chinois de Wikipédia en français (auteurs)

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