- Senouire
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la Senouire 
La Senouire vers Lavaudieu.Caractéristiques Longueur 63,2 km Bassin 170 km2 Bassin collecteur la Loire Débit moyen 1,57 m3⋅s-1 (Paulhaguet) Régime pluvial Cours Confluence l' Allier Géographie Pays traversés 
FranceLa Senouire est une rivière française qui coule dans la région d'Auvergne, dans le département de Haute-Loire. C'est un affluent de l'Allier en rive droite, donc un sous-affluent de la Loire.
Sommaire
Géographie
La Senouire prend sa source dans les monts du Livradois, sur la commune de Sembadel (Haute-Loire). Elle se dirige d'abord vers le nord, direction qu'elle abandonne rapidement en faisant un demi-tour complet au niveau de la Chaise-Dieu, en direction du sud d'abord, puis du sud-ouest. Arrivée au niveau de Paulhaguet, elle change une dernière fois d'orientation, vers le nord-ouest cette fois, direction qu'elle maintient grosso-modo jusqu'à la fin de son parcours.
Elle se jette dans l'Allier à Fontannes un peu en amont de Brioude.
Communes traversées
Saint Pal de Senouire
Affluents
- Le Doulon (rive droite)
- Le Ruisseau de Lamandie (rive droite)
- Le Moullys (rive gauche)
- Le Mazel (rive gauche)
- Le Montorgue (rive gauche)
- Le Doulon (rive gauche)
- Le Lidenne (rive gauche)
Hydrologie
La Senouire est une rivière modérément abondante. Son débit a été observé durant une période de 47 ans (1961-2007), à Paulhaguet, localité du département de la Haute-Loire située à une douzaine de kilomètres de son confluent avec l' Allier à Fontannes[1]. Le bassin versant de la rivière y est de 155 km² soit plus ou moins 90 % de sa totalité de 170 km².
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Paulhaguet est de 1,57 m³ par seconde.
La Senouire présente des fluctuations saisonnières de débit assez modérées, comme bien souvent les affluents de la Loire issus de montagnes bien arrosées. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps et se caractérisent par un débit mensuel moyen oscillant entre 1,97 et 2,38 m³ par seconde, de décembre à mai inclus (avec un maximum en mai). Dès le début du mois de juin, le débit chute rapidement jusqu'aux basses eaux qui surviennent en été, de juillet à septembre inclus, et s'accompagnent d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,44 m³ au mois d'août, ce qui est encore assez consistant. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes ou selon les années.
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,052 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 52 litres par seconde, ce qui devient sévère.
Quant aux crues, elles peuvent être fort importantes compte tenu de la petitesse du bassin de la rivière. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 21 et 34 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 44 m³ par seconde, le QIX 20 de 52 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 64 m³ par seconde.
Le débit instantané maximal enregistré à Paulhaguet a été de 123 m³ par seconde le 1er avril 1983, tandis que la valeur journalière maximale était de 57 m³ par seconde le 25 avril de la même année. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était de très loin supérieure à une crue cinquantennale, certainement supérieure aussi au niveau d'une crue centennale, c'est-à-dire en fait, très exceptionnelle.
La Senouire est une rivière modérément abondante dans le contexte du Massif central. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 320 millimètres annuellement, ce qui est équivalent à la moyenne d'ensemble de la France ainsi que du bassin de l' Allier (326 millimètres), mais nettement supérieur à la moyenne du bassin de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint le chiffre de 10,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Curiosités - Tourisme
- la Chaise-Dieu : superbe abbaye avec abbatiale gothique du XIVe siècle. Orgues d'époque Louis XIV. Festivals de musique classique. Station climatique d'été bien équipée. Ski de fond en hiver. Randonnées. Poney-club, et bien d'autres attractions.
- Dans la commune de Lavaudieu, près du Lieu-dit "Moulin de Blanchard", les amateurs peuvent trouver des paillettes d'or dans les alluvions de la Sénouire, à condition de trier le gravier à la batée, au Pan américain ou à l'aide d'un Sluice.
- La Senouire aurait été renommée en hommage aux flots de sang du "Seigneur" versés " pour nous et pour la multitude en rémission des péchés", dans la "Vallis Dei", Lavaudieu dont le premier nom était Comps. Le nom de la rivière était autrefois Sinus Auri, Serpent d'or, d'où le nom de sentier choisi pour aller découvrir les sources de la Senouire, à partir de la Chaise-Dieu. Le Pérou est un magnifique sommet d'où l'on extrayait de la pouzolane, près de Collat, surplombant admirablement la Vallée de la Senouire et d'où la légende rappelle qu'Ursus aurait extrait son or, l'or du Pérou ! Ursus, le riche gaulois aurait quitté Murs et sa paroisse de Saint-Paul, emportant tout son or pour aller s'établir à Rome, près de Saint-Paul-hors-les-Murs, certains faisant correspondre son nom avec celui des Or...sini !
Voir aussi
Liens externes
- Banque Hydro - Station K2363010 - La Sénouire à Paulhaguet (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
- La Senouire sur le site du SANDRE
Notes et références
Catégories :- Cours d'eau de la Haute-Loire
- Système hydrologique de l'Allier
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