Saint-amour (jura)

Saint-Amour
Pays	France
Région	Franche-Comté
Département	Jura
Arrondissement	Arrondissement de Lons-le-Saunier
Canton	Canton de Saint-Amour (chef-lieu)
Code Insee	39475
Code postal	39160
Maire Mandat en cours	Gérard Jacquier (SE) 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes du Pays de Saint-Amour
Latitude Longitude	46° 26′ 11″ Nord        5° 20′ 38″ Est / 46.4363888889, 5.34388888889
Altitude	200 m (mini) – 446 m (maxi)
Superficie	11,65 km²
Population sans doubles comptes	2 149 hab. (2 004)
Densité	180 hab./km²

Saint-Amour est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.

Ses habitants sont les Saint-Amourains et les Saint-Amouraines.

Sommaire 1 Géographie 2 Histoire 3 Démographie 3.1 Evolution démographique depuis la révolution 3.2 Tableau démographique du XXe siècle 4 Administration et politique 4.1 Les maires de Saint-Amour 4.2 Tendance politique 5 Economie 6 Enseignement 7 Lieux et monuments 8 Personnalités liées à la commune 9 Voir aussi 9.1 Liens internes 9.2 Liens externes 9.3 Notes, sources et références

Géographie

Situé à l'extrême sud-ouest de la région de Franche-Comté, Saint-Amour occupe les premières pentes du massif jurassien tout en débordant sur la plaine bressane toute proche. Saint-Amour se trouve à 28 km de Bourg-en-Bresse, 33 km de Lons-le-Saunier, 90 km de Lyon, 125 km de Besançon, 130 km de Dijon et 95 km de Genève.

Histoire

En 585, Gontran_Ier petit-fils de Clovis, roi de Bourgogne, fit édifier à Vincennes-la-Jolie qui n'était alors qu'une bourgade, une église destinée à abriter les reliques de Saint-Amator et Saint-Viator : soldats chrétiens de la légion thébaine massacrés à Saint-Maurice d'Agaune dans le Valais suisse. La garde des reliques fut confiée à des religieux qui établirent un monastère proche de l'église. Les miracles attribués aux reliques attirèrent de nombreux pèlerins dans la bourgade qui se développa autour de son église. Les successeurs de Gontran donnèrent ce fief à l'évêque de Saint-Vincent-de-Mâcon : celui-ci fit construire un château et des murailles pour la défense du bourg, qui au fil des siècles, prit le nom de Saint-Amour.

Entre 1790 et 1794, Saint-Amour absorbe la commune éphémère de Allomat^[1].

Démographie

Evolution démographique depuis la révolution

1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1876	1881
2 878	2 694	2 638	2 573	2 595	2 631	2 527	2 635	2 437

1886	1891	1896	1901	1906	1911	1921	1926	1931
2 385	2 267	2 283	2 109	2 145	2 101	1 862	1 919	1 939

1936	1946	1954	1962	1968	1975	1982	1990	1999	2004
1 912	2 034	2 201	2 221	2 508	2 566	2 399	2 200	2 102	2 149
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Sources : Cassini^[2] et Insee^[3]

Tableau démographique du XX^e siècle

Administration et politique

Les maires de Saint-Amour

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
1977	1983	Roger Giroud		Négociant en matériaux
1983	1991	Lucien Guichard		Notaire
1991	1995	Raymond Mollard		Vétérinaire
1995		Gérard Jacquier	P.S.	Instituteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendance politique

Pour le référendum sur la constitution européenne, le 29 mai 2005, les électeurs de Saint-Amour ont voté à 58,85 % en faveur du « non » et à 41,15% pour le « oui » tandis que 32,62 % se sont abstenus.^[4]

Au 1er tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 29,13 % des suffrages exprimés, suivi de Ségolène Royal avec 27,49 %, François Bayrou avec 15,97 % et Jean-Marie Le Pen avec 11,51%. Le taux de participation atteint 85,41 %.

Au 2ème tour de l'élection présidentielle de 2007, les Saint-Amourains ont voté à 51,16 % pour Nicolas Sarkozy et 48,84 % pour Ségolène Royal. Le taux de participation est de 85,29 %.^[5]

Economie

En 2004, le taux de chômage s'élève à 8,6% de la population active et le revenu moyen par ménage à 14 060 €/an. ^[6]

Enseignement

• École maternelle
• École primaire Marius Picquand
• École maternelle et primaire des Annonciades (établissement privé)
• Collège Lucien Febvre
• Lycée professionnel Ferdinand Fillod

Lieux et monuments

• L'apothicairerie (classée Monument Historique):

Elle contient un ensemble de pots, potiches, pichets et flacons des 16ème, XVIII^e, et XIX^e siècles.

• L'église paroissiale :
  

  

  Eglise de Saint-Amour

Église collégiale jusqu’à la Révolution, elle a souffert des outrages de la conquête française, en 1637 puis des révolutionnaires. Souvent modifiée, elle ne conserve plus rien de son caractère primitif ; le chœur (XV^e siècle) constitue la partie la plus ancienne. Le clocher comtois (XVII^e siècle), et ses 48 mètres de haut, contribue à donner à l’édifice une imposante majesté. Le monument conserve le reliquaire contenant les reliques de Saint-Amator (Saint-Amour).

• la Tour Guillaume :

La tour (XIII^e siècle-XVI^e siècle) était autrefois incluse dans les fortifications de la ville. Elle porte le nom de l'illustre théologien, Guillaume de Saint-Amour (v1200-1272), enfant du pays, qui légua sa fortune aux pauvres de la ville et fut l'un des fondateurs de l'Hôtel-Dieu.

• L'auditoire et les prisons royales (classées Monument Historique):

Datant de 1741, ces bâtiments constituaient une des Justices des Gabelles crées par le roi en 1705 pour juger les contrebandiers de sels, tabacs, étoffes... L’ensemble, unique dans le Jura, comprend : l’auditoire avec deux corps de garde au rez-de-chaussée et deux salles d’audience au premier étage, à l’arrière, les prisons proprement dites avec la cour et l’appartement du geôlier, la pistole, la chapelle, la cour des prisonniers, deux salles de détention, trois cachots en sous-sol avec portes à guichet.

Personnalités liées à la commune

(par ordre chronologique de naissance)

• Guillaume de Saint-Amour [Guillaume Dumont] (Saint-Amour 1202 - id. 1272) : théologien.
• Guy Colombet (Saint-Amour 1632 - Saint-Étienne, Loire 1708) : le "Saint Vincent de Paul" forézien. Prêtre, docteur en théologie, professeur de philosophie à Paris, prédicateur d'Henriette de France, veuve du roi d'Angleterre Charles 1er. Après avoir été quelques années à Lyon il est nommé en 1664 curé-archiprêtre d'une des paroisses les plus étendues de France : Saint-Étienne-en Forez. Il oeuvrera sans relâche jusqu'à sa mort le 23 mai 1708 à Saint-Étienne (Loire) âgé de 76 ans. Il est appelé le Saint Vincent de Paul des Stéphanois car il réorganisa l'Hôtel-Dieu de la ville (1666) puis fonda l'Hospice de la Providence pour les filles perdues puis l'Hospice de la Charité (1682). On lui doit aussi la création des Dames de Miséricordes qui visitaient les malades à domicile.Il a légué sa fortune personnelle à l'Hospice de la Charité.
• Jean-Marie Aberjoux (10 janvier 1767, à Saint-Amour ✝ 30 janvier 1834, à Saint-Amour), lieutenant-colonel, Chevalier de la Légion d'honneur (14 juin 1806), Chevalier de l'Empire (lettres patentes du 23 février 1811),
• Claude Marie Meunier (Saint-Amour 1770 - Paris 1846) : général (gendre du peintre David).
• Firmin Gémier [Firmin Tonnerre] (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis 1869 - Paris 1933) : comédien et directeur de théâtre ; fondateur, en 1920 (et directeur jusqu'à sa mort), du Théâtre National Populaire (T.N.P.).
• Lucien Febvre (Nancy, Meurthe-et-Moselle 1878 - Saint-Amour 1956) : historien, grand passionné de la Franche-Comté pour qui il consacre sa thèse "Philippe II et la Franche-Comté". Avec Marc Bloch, il contribue à la renommée de l'École Historique Française en créant en 1929 les Annales d'Histoire Contemporaine et Sociale. Il deviendra ensuite délégué de la France à l'UNESCO (1945-1950). C'est depuis sa propriété du Souget à Saint-Amour qu'il écrira une grande partie de son œuvre dans laquelle il précisera sa conception d'une histoire qui doit analyser les structures économiques et sociales tout en intégrant les transformations techniques et mentales. Il mourra et sera inhumé à Saint-Amour en 1956. Le collège de la ville porte aujourd'hui son nom.
• Léon Werth (Remiremont, Vosges 1878 - Paris 1955) : critique d'art et écrivain ; ami d'Antoine de Saint-Exupéry, qui lui dédia le Petit Prince.
• Jeanne Hatto de son vrai nom Jeanne Frère (1879 Saint-Amour -1958 Paris) cantatrice reconnue du début du XX^e siècle et compagne de Louis Renault
• Marcel Moyse (Saint-Amour 1889 - Brattleboro, Vermont, États-Unis 1984) : flûtiste de renommée mondiale. Il est inhumé au cimetière de Saint-Amour.
• Ferdinand Fillod (1891 - 1956) : inventeur de la maison métallique préfabriquée.

Voir aussi

Liens internes

• Communes du Jura
• Canton de Saint-Amour

Liens externes

• Saint-Amour sur le site de l'Institut géographique national
• Saint-Amour sur le site de l'Insee
• Site de l'office du tourisme du Pays de Saint-Amour
• Site "A propos de Saint-Amour" par Robert Faverge

Notes, sources et références

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