Rue de Courcelles

Rue de Courcelles
8e arrt
Rue de Courcelles
Arrondissements 8e arrondissement
Quartiers Quartier de l'Europe
Début Rue La Boétie
Fin Levallois-Perret
Longueur 2 325 m
Largeur 10 à 40 m
Création Moyen Âge
Dénomination 1769
Anciens noms Chemin de Villiers (av. 1730) ; Rue de Chartres-du-Roule (1778-1798) ; Rue de Mantoue (1798-1814) ; Chemin de la Planchette à Courcelles
Géocodification Ville de Paris : 2377
DGI : 2387
Nomenclature officielle
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La rue de Courcelles est une voie des 8e et 17e arrondissements de Paris. Longue de 2 325 mètres, elle commence rue La Boétie et se termine rue du Président-Wilson à Levallois-Perret.

Sommaire

Histoire

La voie se compose de la réunion de plusieurs chemins dont certains sont très anciens :

  • de la rue La Boétie à la rue de Monceau, c'était au début du XVe siècle le chemin de Villiers, du nom d'un domaine rural (villa) appartenant à l'abbaye de Saint-Denis, auquel il conduisait et qui fut absorbé par la commune de Neuilly-sur-Seine. Au début du XVIIIe siècle, cette section était devenue la rue de Villiers. Elle prit en 1769 le nom du hameau de Courcelles dépendant de la paroisse de Villiers-la-Garenne et qui fut absorbé par la commune de Levallois-Perret[1] ;
  • entre la rue de Monceau et la barrière de Monceau (actuel boulevard de Courcelles) : la rue s'appela rue de Chartres-du-Roule (1778, en référence à la Folie de Chartres, construite pour le duc de Chartres dans le parc Monceau) puis rue de Mantoue (1798-1814), en l'honneur du siège de Mantoue mené avec succès par les troupes de Napoléon Bonaparte en 1797, avant d'être réunie à la rue de Courcelles en 1854 ;
  • au nord du mur des Fermiers généraux (actuel boulevard de Courcelles) : un ancien chemin, indiqué dès 1672, portait en 1842 le nom de chemin de la Planchette à Courcelles, en référence à l'ancien château de la Planchette, situé à la hauteur des futures portes de Courcelles et de Clichy de l'enceinte fortifiée, où avait résidé la famille de Créquy[2]. Quelques maisons s'étaient construites, constituant un hameau où habita pendant quelque temps le trésorier des remises de gibier et des chasses de la plaine de Monceau et qui, jusqu'en 1860, sépara les communes de Neuilly et des Batignolles[3]. Ce chemin porta, de 1842 à 1863, le nom de chemin de Courcelles, avant d'être intégré en 1863 à la rue de Courcelles ;
  • tout au nord, un chemin fut aménagé en 1928 entre l'emplacement des anciens bastions 47 et 48 de l'enceinte de Thiers qui reçut en 1930 le nom de Courcelles ;
  • enfin, section détachée en 1930 de la rue du Président-Wilson de Levallois-Perret reçut en 1931 le nom de Courcelles.

Entre la rue de Monceau et le boulevard de Courcelles, la rue de Courcelles longeait originellement le parc Monceau, qui a été sensiblement diminué lors du lotissement de ses alentours par Émile Pereire à partir de 1860. Elle a ensuite été éventrée par le percement du boulevard Haussmann et de l'avenue Hoche (1857), ainsi que des rues de La Baume, du Docteur-Lancereaux, Rembrandt, de Lisbonne, Murillo ainsi que de l'avenue Van-Dyck. Ces percements ont entraîné la destruction de nombreuses maisons anciennes.

Une décision ministérielle du 25 messidor an X (13 juillet 1802) a fixé à 10 mètres la largeur minimale de la rue de Courcelles.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Pagode rouge située au 48 rue de Courcelles
  • no 9 : Presbytère de l’église Saint-Philippe-du-Roule.
  • no 10 : Hôtel de la Princesse Mathilde : Hôtel particulier entre cour et jardin construit en 1812 par Bernard Poyet (classé monument historique en 1975[4]), sur un terrain ayant appartenu au financier Jacques-Louis-Guillaume Bouret de Vézelay (1733-1801), trésorier général de l'artillerie et du génie et grand spéculateur immobilier à la fin de l’Ancien Régime (V. rue de Vézelay). En 1818, l'hôtel appartenait au marquis d'Aversens. En 1842, il était la propriété d'Auguste Taigny qui le loua de 1849 à 1857 à la Princesse Mathilde (1820-1904) après son divorce d'avec le comte Anatole Demidoff. Hôtel de Mme Delagarde en 1910[5]. « La demeure avait été choisie par le comte de Nieuwerkerque, à qui la princesse demandait de lui faire oublier la triste aventure de son mariage avec le prince Demidoff. [...] C'est là que la princesse Mathilde devait revoir son cousin, qui n'était encore que le Prince-Président, et évoquer avec lui le souvenir de fiançailles enfantines ; c'est dans le jardin de cet hôtel qu'elle fit construire une salle de bal pour recevoir « impérialement » le chef de la IIe République. »[6] L'hôtel devint ensuite la propriété du général Charles Hitchcock Sherrill (1867-1936), qui fut ambassadeur des États-Unis à Constantinople en 1909-1910. « L'ambassadeur et Mme Sherrill habitèrent là jusqu'à leur mort et y donnèrent de brillantes réceptions. Aujourd'hui (1954) que leur fils, qui en reste propriétaire, vit la plupart du temps aux États-Unis, cette demeure, frappée de léthargie, ne renferme plus que le souvenir de fastes évanouis. »[7] Vendu par les héritiers du général Sherrill, l'hôtel a ensuite été la résidence du baron Élie de Rothschild (1917-2007) et de la baronne, née Liliane Fould-Springer (1916-2003) lorsque ceux-ci quittèrent l'hôtel de Masseran dans les années 1970.
  • no 12 : Hôtel particulier construit 1812 par Bernard Poyet, classé monument historique en 1975[8], qui a été la résidence du général-vicomte Arnold de La Villestreux (1856-1949)[9], issu d'une ancienne souche protestante. Il passa ensuite à la famille de Turckheim. Il est actuellement la propriété de Hamad ibn Jaber al-Thani, membre de la famille royale de Qatar et premier ministre depuis 2007.
  • no 13 : À cet emplacement, existait encore en 1903 l'une des dernières fontaines marchandes de Paris[7].
  • no 14 : Allée privée, fermée par une grille. « En pénétrant ici par une petite allée particulière, on est agréablement surpris de trouver dans ce coin de Paris des jardins et des villas tranquilles, non loin des tapageuses rues avoisinantes. »[10]
  • no 45 : Marcel Proust et ses parents ont emménagé dans cet immeuble très cossu, construit en 1881, le 1er octobre 1900, dans un appartement du 2e étage sur rue (angle avec la rue de Monceau). « L'appartement, au premier étage au-dessus de l'entresol, est pourvu d'un large balcon de pierre et d'une cour intérieur. M. et Mme Proust y font chambre à part ; chaque garçon a sa chambre. Une petite pièce appelée par Mme Proust le "fumoir" est dévolue aux fumigations de Marcel qui fait brûler des poudres. Il y a aussi le cabinet du docteur. Le père a son valet de chambre, Jean Blanc, que Proust conservera jusqu'en 1908. La mère dispose d'une femme de chambre et d'une cuisinière. »[11] Le docteur Adrien Proust meurt dans cet appartement le 26 novembre 1903, puis Mme Proust le 26 septembre 1905. Marcel Proust conserve l'appartement, devenu trop vaste, jusqu'en décembre 1906 puis il emménage no 102, boulevard Haussmann.
  • no 48 (angle de la rue Rembrandt et place du Pérou) : la Pagode rouge, surprenant bâtiment librement inspiré d'une pagode chinoise construit en 1926 par l'architecte Fernand Bloch pour Ching Tsai Loo (1880-1957), ressortissant chinois venu faire ses études en France en 1900 et fondateur d'une galerie d'art d'Extrême-Orient. Le bâtiment actuel n'est peut-être que la transformation complète d'un hôtel particulier datant de la monarchie de Juillet. Le décor intérieur présente des plafonds à caissons et de belles boiseries laquées anciennes. La pagode abrite toujours la galerie C.T. Loo et Cie.
  • no 67 : Bel hôtel particulier où Boni de Castellane (1867-1932) aurait eu une garçonnière à trois entrées[12].
  • no 75 : Edgar Ney (1812-1882), prince de la Moskowa, quatrième fils du maréchal Ney, y est mort.
  • no 82 : La Cinémathèque française installa ses bureaux dans cet hôtel particulier en 1958. C'est là qu'eurent lieu en 1968 de mémorables manifestations lorsqu'André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, chercha à révoquer son fondateur, Henri Langlois.
  • no 84 : Hôtel particulier qui appartenait en 1916 à la cantatrice Marthe Chenal (1881-1947)[13]. Une plaque de marbre commémore La Marseillaise qu’elle chanta le 11 novembre 1918 sur les marches du palais Garnier. Elle habitait auparavant no 42, rue de la Bienfaisance. Elle mourut en 1947 dans l'hôtel de la rue de Courcelles. « Marthe Chenal croyait avoir pour seuls héritiers les enfants de son frère, mais ceux-ci n’ayant pas été légitimés, ce fut à de lointains cousins qu’échut la succession. Ils arrivèrent du fond de leur Savoie, s’adressèrent au concierge et, devant la loge confortable de celui-ci, s’écrièrent : « Elle était joliment bien logée ! » ne soupçonnant pas que tout l’hôtel était la propriété de "la cousine". On eut grand’peine à les empêcher d’arracher les dédicaces des partitions, qu’ils croyaient devoir vendre au poids, comme vieux papiers sans valeur. »[2]
  • no 90 : Hôtel particulier de Mme A. Rochet (en 1910)[14]
  • no 93 : L'écrivain Colette (1873-1954) et son mari Henry Gauthier-Villars (1859-1931) s'installèrent à cette adresse en 1901, dans un atelier d'artiste au 6e étage, « torride en été, glacial en hiver. »[15]. « Il était à la mode déjà d'habiter un atelier de ce genre, de le meubler avec désinvolture d'un banc de jardin, d'une table de réfectoire, avec des objets rustiques ou médiévaux, disposés un peu partout. »[16] Colette et Willy quitteront cet appartement dès 1902 pour s'installer au 177bis.
  • no 94 : Après avoir divorcé en 1877 du baron Henri van de Werve et de Schilde, Jeanne de Béthisy, fille du marquis de Béthisy et de la marquise née Bernardine de L'Espine, se remaria en 1878 avec le comte de Louvencourt et habita cet hôtel avec leur fils Kostia[17].
  • no 132-134 : Immeuble Art nouveau construit en 1907 par l'architecte Théodore Petit. Figures sculptées par Henri Bouchard, sculpture décorative par Léon Binet[18].
  • no 147 : Les carrosses prévus en 1873 par le comte Maxence de Damas pour le couronnement du comte de Chambord avaient été remisés à cet endroit où se dresse aujourd’hui un vaste immeuble de bureaux[2].
  • no 181 : Le peintre Gaston Hochard (1863-1913) eut son atelier dans cet immeuble[2].

Bâtiments détruits

La salle à manger de la Princesse Mathilde, 24 rue de Courcelles, en 1854. Par Sébastien Charles Giraud. Château de Compiègne.
Le salon de la Princesse Mathilde, 24 rue de Courcelles, en 1859. Par Sébastien Charles Giraud. Château de Compiègne.
  • Vers le début de la rue, côté des numéros impairs : Ancienne légation du Danemark. La princesse Lise Troubetzkoy y habita[5].
  • no 24-28 : Palais Bragance puis Hôtel de la Princesse Mathilde : Emplacement du « charmant cottage »[5] construit pour M. Delorme, avocat au Parlement de Nancy et spéculateur immobilier, où vécut sous le Premier Empire son gendre, le marquis de Tamisier. La maison fut louée en 1830 à l'empereur Pierre Ier du Brésil (1798-1834)[2]. Elle fut acquise en 1841 par le général Herrera, qui présida jusqu'en 1839 l'éphémère État constitué en 1836 au Sud du Pérou dans le cadre de la Confédération péruano-bolivienne à l'instigation d'Andrés de Santa Cruz. Elle appartint ensuite à la reine Marie-Christine d'Espagne (1806-1878) qui y vécut avec son second mari, Agustín Fernando Muñoz y Sánchez, ancien sergent de la garde royale titré duc de Rienzarès. Napoléon III en fit l'acquisition peu avant son accession au trône et la mit en 1857 à la disposition de sa cousine, la Princesse Mathilde, qui y vécut jusqu'en 1871, y abritant ses amours tumultueuses avec le comte Émilien de Nieuwerkerke. « Ferdinand Bac et le comte Primoli m'ont souvent décrit l'installation fastueuse de cet hôtel, ses murs tendus de damas cramoisi, ses lourds rideaux de velours vert, les coussins, les franges, les capitons, les glands, tout ce décor lourd et riche où achevait de s'ensevelir le XIXe siècle. »[19] L'ambassade d'Espagne s'y installa après 1878[20]. L'hôtel fut démoli vers 1954.
  • no 38-40 : Hôtel dit de Choiseul, construit vers 1760 par d'Émery[21]. Cette propriété fut ensuite divisée en deux après la Révolution française.
  • no 52 : Hôtel particulier décoré par Jules ChéretYvette Guilbert (1865-1944), retirée de la scène, vivait avec son mari, Max Schiller, vers 1902[22].
  • no 59 : Hôtel de Sir Edward Charles Blount (1809-1905), créateur en 1834 de la Banque Edward Blount qui devint Charles Laffitte, Blount & Cie en 1834, puis président de la Société générale de 1886 à 1902 (démoli en 1907)[10].
  • no 61 : Hôtel de Mlle Grandjean, morte en 1909 en léguant son hôtel et ses collections de tableaux et objets d'art à l'Union centrale des arts décoratifs à charge pour celle-ci de créer dans l'hôtel un musée portant son nom[10]. Le legs n'a pas été accepté et l'hôtel a été détruit.
  • no 63 : Hôtel Veil-Picard, famille de banquiers juifs, originaire d'Alsace et installée à Besançon (en 1910)[10].
  • no 69 : Hôtel du prince Alexandre Bibesco (1842-1911), alpiniste et grand bibliophile, et de la princesse, née Hélène Epureanu, passionnée de musique et protectrice de Claude Debussy. La princesse tenait un célèbre salon fréquenté par Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Aristide Maillol, Anatole France, Jules Lemaître, Pierre Loti, Ernest Renan, Leconte de Lisle entre autres. Leur fils, Antoine Bibesco (1878-1951), diplomate et écrivain, fut l'ami de Marcel Proust.
  • no 75 : Le peinte Kees Van Dongen (1877-1968) transféra son atelier à cette adresse en 1935.
  • no 76 : Hôtel d'Honoré d'Albert, duc de Luynes (1868-1924) et de la duchesse née Simone de Crussol d'Uzès (1870-1946), fille de la duchesse d'Uzès (en 1910)[10].
  • no 78 : En 1902, la duchesse d'Uzès vendit son hôtel particulier du no 76, avenue des Champs-Élysées et fit l'acquisition de quatre hôtels particuliers situés dans le même carré de rues en bordure du parc Monceau[23]. Elle emménagea elle-même au no 78, rue de Courcelles[10]. Les Luynes s'installèrent dans l'hôtel contigu et communiquant du no 76. Les Brissac s'installèrent au no 26, rue Murillo et les d'Uzès au no 4, avenue Van-Dyck[24].
  • no 177bis : Hôtel particulier où l'écrivain Colette (1873-1954) et son mari Henry Gauthier-Villars (1859-1931) s'installèrent en 1902, dans un appartement du second étage[25]. « Colette tente de donner quelque pointe de fantaisie à un cadre mornement bourgeois. Outre la balustrade de bois peinte en blanc, qui divisait le salon en deux parties, elle y installe une table de travail et une lampe à abat-jour vert (pour la qualité de la lumière). »[26] « Son refuge était niché au sommet d'un escalier rétréci ; un atelier d'artiste meublé non d'un chevalet mais d'anneaux de gymnastique, d'un trapèze et d'une corde à nœuds. »[16] L'hôtel fut ensuite la résidence de l'extravagante baronne Madeleine Vivier-Deslandes (1866-1929), qui se faisait appeler Ilse, dont André Becq de Fouquières rapporte que : « On la vit un soir, à la Foire de Neuilly, vêtue en prêtresse, entrer dans la cage aux lions où elle déclama un poème de Jean Richepin. On disait que cette exhibition lui avait été soufflée par Boni de Castellane pour qu’elle touchât le cœur du belluaire attaché à la ménagerie, et dont la musculeuse beauté avait frappé l’imagination d’Ilse. Elle poursuivait de longs colloques, moins dangereux, avec les animaux de bronze qui ornaient son salon et s’était placée sous la protection d’une licorne que devait lui acheter plus tard cette non moins folle personne qu’était la marquise Casati. [...] Mariée une première fois au comte Fleury, elle obtint l’annulation de son mariage, puis épousa, beaucoup plus tard[27], le jeune et très beau prince Robert de Broglie[28], fils du prince Amédée[29], et qu’elle précédait dans la vie d’au moins deux décades. Plusieurs fois ruinée, Ilse Deslandes vécut ses derniers jours dans une situation voisine de la gêne. Elle conservait des amies fidèles : Mme Élisabeth de Gramont, Lucie Delarue-Mardrus, et Mme Francesca Nolarbaloto, veuve du comte Grimaud d’Orsay [...] On m’a dit que c’est au cours d’une lecture que lui faisait la comtesse d’Orsay que la baronne Deslandes s’assoupit et mourut. Sa séduction certaine retint auprès d’elle artistes et hommes de lettres. Barrès, Henry Bataille, Forain, Oscar Wilde même - se laissèrent fasciner par ce mince corps d’oiseau, par cet esprit perpétuellement en proie aux fièvres et aux inquiétudes. Les noms les plus prestigieux signaient les lettres d’amour qu’elle gardait dans un coffret confié par elle, peu de temps avant sa mort, à l’une de ses amies. » Son portrait a été peint par Edward Burne-Jones.
  • no 202 : Immeuble où le peintre, graveur et sculpteur Jean-François Raffaëlli (1850-1924) eut son atelier. « Jean-François Raffaelli, en choisissant de venir habiter, 202, rue de Courcelles, ne s’était pas montré maladroit. Il vivait dans un “beau quartier”, à la fois artiste, bourgeois et élégant, mais à proximité immédiate des “fortifs”, de la “zone”, sujets qu’il affectionnait de peindre dans ses toiles. »[30]

Habitants célèbres

Notes et références

  1. Rochegude, Op. cit., p. 59. Selon Jacques-Antoine Dulaure, le nom viendrait de l'ancien français corsal signifiant alerte, rapide. Daniel de Rémy de Courcelles (1626-1698) fut gouverneur de la Nouvelle-France de 1665 à 1672.
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Source : Rue de Courcelles sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 14 mars 2009)
  3. La commune des Batignolles fut rattachée à Paris en 1860.
  4. Notice no PA00088839, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  5. a, b, c et d Rochegude, Op. cit., p. 60
  6. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 86
  7. a et b ibidem
  8. Notice no PA00088840, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  9. Rochegude, Op. cit., p. 60 ; Becq de Fouquières, Op. cit., p. 87
  10. a, b, c, d, e, f et g Rochegude, Op. cit., p. 61
  11. Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust, Paris, Parigramme, 2005, p. 65
  12. Source : Rue de Courcelles sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 14 mars 2009) : « il aimait recevoir ses amis intimes amateurs de parties fines, en compagnie des plus jolies filles de Paris ». La même source indique que cet hôtel a été détruit pour faire « place à de prosaïques bureaux. La Fédération régionale des travaux publics d'Île-de-France en occupe quelques-uns. » Pourtant, cet organisme est installé 7, rue Alfred-de-Vigny.
  13. Becq de Fouquières (Op. cit., p. 90) situe à tort sa demeure au no 94.
  14. Rochegude, Op. cit., p. 62
  15. Jean-Jacques Lévêque, Les années folles, 1918-1939: le triomphe de l'art moderne, Paris, ACR éditions, 1992, p. 606
  16. a et b Herbert Lottmann, cité par Jean-Jacques Lévêque, Op. cit., p. 606
  17. Source : Rue de Courcelles sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 14 mars 2009). Rochegude, Op. cit., p. 62.
  18. Source : Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Op. cit., p. 179
  19. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 87
  20. Source : Angel Vazquez Diaz de Tuesta, La Embajada de Espana en Paris, Madrid, Ministerio de Asuntos Exteriores, juin 2000, p. 21
  21. Émery était le propriétaire du terrain (il y eut un passage Émery au no 44 rue de Courcelles, nommé après lui et mentionné par Lazare, Op. cit., p. 332). Source : Rue de Courcelles sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 14 mars 2009). Selon la même source, l'hôtel « eut pour locataire jusqu'en 1785 la marquise de Choiseul, avant de devenir en 1792 la propriété de son gendre, Jacques de La Trémouille, ex-président de la Cour des monnaies, qui y eut pour locataire le marquis de Gouffier. De ce voisinage résulta par une alliance la branche de Choiseul-Gouffier. » Ce dernier point ne peut être exact puisque cette branche a pour origine le mariage en 1771du comte Marie-Gabriel de Choiseul-Beaupré (1752-1817) et d'Adélaïde de Gouffier (†1816).
  22. « Yvette Guilbert eut un appartement au 52, avant de prendre possession de son hôtel du boulevard Berthier. »(Becq de Fouquières, Op. cit., p. 87)
  23. Patrick de Gmeline, La duchesse d'Uzès, Paris, Perrin, 2002, p. 358
  24. « Le fief Greffulhe de la rue d'Astorg, avec les demeures communicantes des L'Aigle, des Montmort, des La Guiche et des Arenberg, eut une réplique [...] lorsque la duchesse d'Uzès, abandonnant les Champs-Élysées, fit acquérir non seulement les hôtels du côté des numéros pairs de l'avenue Van-Dyck, mais aussi ceux de la rue de Courcelles et de la rue Murillo qui les joignent. Dès lors entre ces demeures s'établirent des communications : il y eut un étage Luynes et un étage Uzès. Au cœur de ce complexe de pierres, tout animé de vie mondaine, subsistait un ilôt de quiétude : le couvent des religieuses anglaises. C'est d'ailleurs aujourd'hui (1954) tout ce qui reste de cet heureux temps. » (Becq de Fouquières, Op. cit., p. 188)
  25. Selon Herbert Lottmann (cité par Jean-Jacques Lévêque, Op. cit., p. 606), leur unique voisin était le prince Alexandre Bibesco, qui occupait le 1er étage. Le domicile d'Alexandre Bibesco était toutefois au no 69.
  26. Jean-Jacques Lévêque, Op. cit., p. 606
  27. le 27 novembre 1901 à Londres. Ils divorcèrent dès l'année suivante.
  28. Prince François Marie Constant Amédée Robert de Broglie (1880-1956).
  29. Prince Henri Amédée de Broglie (1849-1917), époux de Marie Say (1857-1943), riche héritière des Sucreries Say, et propriétaires du château de Chaumont-sur-Loire.
  30. Rue de Courcelles sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 14 mars 2009)
  31. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 95
  32. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 93
  33. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 94
  34. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 92
  35. Source : Rue de Courcelles sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs (consulté le 14 mars 2009). no 35 selon Rochegude, Op. cit., p. 60.
  36. Becq de Fouquières, Op. cit., p. 93. no 35 selon Rochegude, Op. cit., p. 60.

Sources


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