- Anaïs Barbeau-Lavalette
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Anaïs Barbeau-Lavalette est une comédienne et réalisatrice québécoise née en 1979. Elle la fille de la cinéaste Manon Barbeau et du directeur photo Philippe Lavalette. Elle s'est fait connaître principalement par son film Le Ring sorti en salle en 2007, et par son rôle d'Isabelle dans l'émission jeunesse Le club des cents watts diffusée à Télé-Québec à la fin des années 1980.
Sommaire
Biographie
Elle est détentrice d'un baccalauréat de l'Université de Montréal en Études Internationales et diplômé l'Institut national de l'image et du son (INIS) en 2002[1].
À la suite d'un périple d'un an au Honduras, Anaïs Barbeau-Lavalette réalise le documentaire «Les Petits princes des bidonvilles» (2000) (Prix du Public Festival Muestra cultural de Montréal), lequel amène de jeunes Honduriens jusqu'à Montréal. Elle étudie par la suite en Études Internationales à l’Université de Montréal, à l’INIS (Institut National de l’Image et du Son) et à l’Université Birzeit, à Ramallah. en 2001 elle co-réalise «Buenos Aires, no llores», documentaire tourné en Argentine et sélectionné dans de nombreux festivals internationaux (meilleur court métrage documentaire au Festival de Cherbourg ; en compétition au FIPA de Biarritz). Puis, sélectionnée parmi plusieurs centaines de candidats, elle participera à l'Odyssée du volontariat, périple de plusieurs mois qui la conduira aux quatre coins du monde et où elle réalisera une quinzaine de courts-métrages documentaires sur le thème du Volontariat. À son retour elle réalise plusieurs longs-métrages documentaires, notamment «Si j'avais un chapeau» (mention spéciale du jury aux Journées du cinéma africain et créole des Vues d'Afrique, nominations “Meilleur documentaire société” et “Meilleure recherche” aux Prix Gémeaux 2006), qui donne la parole à des enfants au Québec, en Inde, en Tanzanie et en Palestine, ainsi que «Les Mains du Monde», abordant le thème de l’engagement, diffusé sur les ondes de Télé-Québec. Elle tourne ensuite le documentaire “Tap-Tap”, portrait poétique de la communauté haïtienne de Montréal, qui sera prochainement diffusé sur les ondes de Radio-Canada. Puis elle réalise “Le Ring”, un premier long-métrage de fiction très bien reçu par la critique, qui sera notamment sélectionné aux prestigieux festivals de Pusan, de Berlin, de Camérimages en 2008 et primé aux Festivals de Madrid, de Vladivostok, de Taipei et de Kiev. À l’automne 2008, à l’aube de la dernière élection fédérale, en compagnie des réalisateurs Émile Proulx-Cloutier et Mélanie Charbonneau, elle travaille jour et nuit sur le site “UnissonsNosVoix.ca”, invitant artistes et citoyens à prendre la parole 30 secondes contre Harper. Elle participe depuis cinq ans à l’aventure cinématographique du Wapikoni Mobile (studio mobile où elle forme des jeunes autochtones au cinéma, et réalise les vidéoclips notamment de Catherine Major et du rappeur Algonquin Samian. Elle termine tout juste la réalisation du documentaire “Les Petits Géants”, présenté en Clôture des Rendez-vous du Cinéma Québécois, (documentaire sur un groupe de jeunes des quartiers défavorisés travaillant à adapter une œuvre d’Opéra, produit par Amérimages Spectra et co-réalisé avec Émile Proulx-Cloutier). Elle travaille actuellement à l’écriture de son deuxième long-métrage de fiction, “Inch’Allah”, (produit par Micro_scope).
Elle publie son premier roman, Je voudrais qu'on m'efface, aux Éditions HMH Hurtubise à l'automne 2010[2]. Le livre raconte l'histoire d'enfants d'Hochelaga-Maisonneuve vivant dans le même immeuble à loyer modique. Son livre se retrouve parmi les finalistes au Prix des libraires du Québec 2011, catégorie Roman québécois[3].
Le 25 février 2010, Anaïs Barbeau-Lavalette a signé, avec 500 artistes, l'appel pour appuyer la campagne internationale de Boycottage, de Désinvestissement et de Sanctions contre l'apartheid israélien[4].
Filmographie
- Réalisatrice
- 1998 : Love on the Biip, court-métrage
- 2000 : Les Petits Princes des bidonvilles, long-métrage documentaire
- 2000 : Sorcières comme les autres, court-métrage documentaire[5],[6]
- 2001 : Allô papa bobo, téléroman - épisode 1
- 2001 : Buenos Aires no llores (Buenos Aires!, ne pleure pas), court-métrage documentaire (co-réalisatrice avec Arnaud Bouquet) [7],[8]
- 2001 : Les mots bleus, court-métrage de fiction[9]
- 2003 : État d'urgence, court-métrage documentaire
- 2004 : Ceux qui savent encore rêver, long-métrage documentaire
- 2004 : Les mains du monde, long-métrage documentaire
- 2005 : Si j'avais un chapeau, long-métrage documentaire
- 2007 : Le Ring, long-métrage de fiction (Festival de Berlin, Festival de Pusan, Grand prix au Festival de Taipei, Prix Spécial du Jury à Vladivostok)
- Comédienne
- 1988-94 : Le Club des 100 watts, Isabelle
- 1994-96 : À nous deux!
Lien externe
Notes
- CV d'Anais Barbeau-Lavalette sur informaction films
- Je voudrais qu'on m'efface, Barbeau-Lavalette, Anaïs, Éditions Hurtubise Collection América, 2010, 184 pages, ISBN: 978-2-89647-205-5
- http://www.prixdeslibraires.qc.ca/_adultes/selections/2011
- Tadamon!: 500 Artistes contre l'apartheid israélien
- RVCQ 2001 et au Festival Cinéastes à vos portes 2001 présenté
- description du documentaire « Sorcières comme les autres » sur le site d'INIS
- FFM et au FIPA en 2002 gagnant du prix meilleur documentaire au Festival du film de Cherbourg de 2003, présenté au FIMM,
- description du documentaire « Buenos Aires no llores » sur le site d'INIS
- description du documentaire « Les mots bleus » sur le site d'INIS
Catégories :- Actrice québécoise
- Réalisatrice québécoise
- Naissance en 1979
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