Joseph Poisle-Desgranges

Joseph Poisle Desgranges, né à Paris en 1823 et mort à Paris le 27 décembre 1879, est un écrivain français.

Fils de Jean Claude Léonard Poisle-Desgranges, il suit les traces paternelles et intègre l'administration des Postes comme surnuméraire ; toutefois il ne semble pas avoir dépassé le niveau de commis de bureau. En 1843, il épouse, à la mairie de Belleville où il s'est installé, Julie Uranie Tollay, qui lui donnera deux filles. Mais lassée des infidélités répétées de Joseph, son épouse obtient le divorce en 1872. Le 27 décembre 1879, il décède au 48 rue des Marais (actuelle rue Albert-Thomas) dans le 10^e arrondissement, à l'âge de 56 ans.

Poète comme son père, il pratique aussi les jeux de mots, les jeux de société, toujours avec ce souci d'éduquer le lecteur, mais ici plutôt dans le genre moralisateur. Dans Voyage à mon bureau, un roman paru en 1861, Joseph évoque sur un mode humoristique ce qu'il appelle « l'état bureaucratique ». Il a laissé de nombreuses fables et satires.

Fondateur et rédacteur du journal L’Arc en ciel, il est reçu à la Société des gens de lettres, à la Société philotechnique, de l'Académie des poètes, et fut longtemps président de la Société des travaux littéraires, artistiques et scientifiques de Paris.

ŒUVRES

• Les Amis, satire. 1868.
• André Chenier, poésie. 1878.
• L’Arc-en-Ciel, journal littéraire, philosophique et scientifique, In-4e, 1867-1871
• La Bosse d’Esope, suite des Nouvelles fables, lues en séances publiques. 1866.
• Les Capucins, satire. 1867.
• Cent et une fables. 1852.
• La Chair, satire. 1868.
• Les Charlatans, satire. 1868.
• Code du savoir-vivre. Suivi de Pensées diverses. 1869.
• Combattre ! Hommage aux membres du Gouvernement de la Défense nationale. 1870.
• Les Corbeaux, satire, 1869.
• Critiques littéraires, 1866.
• Les Deux chansonnettes, poésie, 1877.
• Les Deux chansonniers, poésie, 1877.
• L’Enfant du soldat, poésie. 1877.
• Epître à Bismarck, aux mânes des victimes de la guerre et du bombardement de Paris, Paris, 1871.
• Epître à MM. les hippophages,1866
• Epître au roi de Prusse. 1870
• Les Fainéants, satire, 1868.
• Les Femmes, satire, 1868.
• Guide du bon maître et du bon domestique, 1876.
• L’impératrice Joséphine, la bien aimée du peuple, 1866.
• Les Jeux innocents de société. 1873.
• Le Jour du vote, poésie. 1877.
• Lincoln, poésie,1877.
• Les Lionnes de la salle de la Redoute, satire. 1868.
• Le Livre de l’amour, sonnets anacréontiques. 1875.
• Le Luxe, satire, 1867.
• M. Berville, notice biographique. 1868.
• Préface, contenu dans : Album de la Société des travaux littéraires, artistiques et scientifiques, 2e année. 1867.
• Les Mécontents, satire. Paris. 1868.
• La Mort du président Lincoln. 1867.
• M. Viennet, esquisse biographique. 1868.
• Notice sur Gindre de Mancy (du Jura), l’ami de Béranger et de Rouget de Lisle… 1872.
• Nouveau manuel du savoir-vivre, ou l’Art de se conduire dans le monde et dans toutes les circonstances de la vie. 1869.
• Nouvelles en wagon. 1861.
• Nouvelles fables lues en séances publiques. 1865.
• L’Ouvrier, poésie dramatique,
• Paris prussien, hommage à l’amiral Saisset. 1871.
• Les Parvenus, satire. 1868.
• Les Péchés capitaux, sonnets. 1875.
• Pendant l’orage, poèmes nationaux et historiques… 1871.
• Petit bouquet de pensées. 1860. 1863.
• La petite Laure, poésie. 1879. 1880.
• La Philosophie du cœur, ou la Semaine anecdotique. 1862.
• Poésies dramatiques. 1878.
• Les Poseurs, satire. 1868.
• Les Pourceaux, satire. 1868.
• Le Premier mars, hommage à la Garde nationale de Paris. 1871.
• Rapport à la Société philotechnique sur la langue musicale universelle de Sudre. 1866.
• Le Roman à l’eau-forte en douze chapitres inédits. 1874.
• Le Roman d’une mouche, 1872.
• Rouget de Lisle et la Marseillaise.1864.
• Les Sabreurs, satire. 1868.
• Le Saltimbanque, poésie récitée pour la première fois, au bénéfice des inondés du Midi, le 10 juillet 1875.
• Les Singes, satire. 1867.
• Les Sonnets impossibles, 1873.
• Le Véritable langage des fleurs, ou Flore emblématique. 1868.
• Voyage à mon bureau, aller et retour. 1861.

Bibliographie

• Ernest Glaeser, Biographie nationale des contemporains, rédigée par une société des gens de lettres, 1878.
• Henri Issanchou, Le Livre d'or des poètes, 1885.

Liens externes

• Quelques commentaires sur ses poèmes (blog) et ici (livre)
• Rouget de Lisle et la Marseillaise (sur google books)

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