Jacques Rebillard

Jacques Rebillard
Parlementaire français
Date de naissance	24 février 1954
Mandat	Député 1997-2002
Début du mandat	1er juin 1997
Circonscription	Saône-et-Loire
Groupe parlementaire	PRG
Ve République
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Jacques Rebillard est un homme politique français né le 24 février 1954 à Strasbourg.

Ancien agriculteur, il est aujourd'hui conseiller régional de Bourgogne et conseiller général de Saône-et-Loire.

Biographie

Jacques Rebillard est né le 24 février 1954 à Strasbourg. Études terminées, titre d’ingénieur agronome en poche, il choisit de devenir agriculteur « par intérêt pour le milieu rural ».

Assez rapidement, en 1983, il prend des responsabilités publiques au conseil municipal de sa commune. En 1985, il devient conseiller général du canton de Marcigny, succédant à Paul Duraffour. Constamment réélu à ce poste qu’il occupe encore aujourd’hui, Jacques Rebillard revendique « deux décisions fondatrices pour le canton de Marcigny » : la mise en place d’une charte intercommunale qui était la toute première opération groupée de développement des communes de ce canton et, le 1^er janvier 1994, la création d’une Communauté de Communes.

De 1997 à 2002, il est député PRG de la deuxième circonscription de Saône-et-Loire. C’est une nouvelle étape pour lui. Ce mandat, il le conçoit comme un prolongement de sa circonscription, à Paris et auprès des ministères. Pour lui, l’aspect terrain est prioritaire. A l’Assemblée nationale, il assure la présidence du groupe « Élevage en Bassin Allaitant » et de la « Mission parlementaire d’évaluation de la loi de régulation des télécommunications ».

Depuis 2004, il est vice-président du conseil général, chargé de l’économie, de l’artisanat et du commerce. La même année, il est élu conseiller régional de Bourgogne et nommé vice-président chargé de l’agriculture et de la forêt.

Localement, Jacques Rebillard est Président de la régie de la Maison du Charolais et, depuis peu, Président du Syndicat mixte de l’aérodrome de Saint Yan. Deux responsabilités qui enracinent son engagement sur le Charolais Brionnais.

Jacques Rebillard a toujours conçu son rôle d’élu comme une mission relationnelle et d’animation de terrain. Il se veut un élu de la France d’en bas pour agir efficacement à l’Assemblée nationale. Sa méthode se résume simplement : avoir des idées, savoir mobiliser des énergies autour de projets structurés, s’appuyer sur cette expérience pour contribuer aux évolutions législatives. « À partir du moment où l’on diffuse l’esprit d’initiative, où l’on fait confiance aux partenaires locaux, tout peut changer » aime-t-il à répéter avec cette opiniâtreté conférée par la pratique des sports d’endurance. Marathonien dans la vie, Jacques Rebillard l’est aussi dans son action publique.

C’est avec cet état d’esprit qu’il est candidat aux élections législatives 2007. Avec son suppléant Jean Paul Drapier, ils ont résumé leur démarche par le slogan « Agir à vos côtés pour un Charolais Brionnais innovant et solidaire ». Après avoir terminé à la deuxième place au premier tour avec 33,64% des suffrages, derrière Jean-Marc Nesme avec 43,38%, il réduit cet écart grâce aux reports de voix d'autres candidats, notamment André Chassort du MoDem (6,81%) et Alain Bailly, divers gauche (4,86%). Cependant, il est battu par Jean-Marc Nesme pour seulement 75 voix (après recomptage des bulletins demandé par Jacques Rebillard), soit 49,90% pour Jaques Rebillard et 50,10% pour Jean-Marc Nesme. Une histoire qui se répète puisqu'en 2002, il avait déjà été battu par le même adversaire pour une dizaine de voix seulement.

• Pour plus d’info.

Mandats

• En 1983, il prend des responsabilités publiques au conseil municipal de sa commune.
• En 1985, il devient conseiller général du canton de Marcigny, succédant à Paul Duraffour.
• De 1997 à 2002, il est député (PRG) de la deuxième circonscription de Saône-et-Loire^[1].
• Depuis 2004, il est vice-président du conseil général chargé de l’économie, de l’artisanat et du commerce.
• Depuis 2004 également, il est conseiller régional de Bourgogne et vice-président chargé de l’agriculture et de la forêt^[2].

Notes et références de l'article

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