- IEP d'Aix
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Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence
Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence
Statut Établissement public à caractère administratif Création 1956 Siège 25 rue Gaston de Saporta, 13625 Aix-en-Provence Cedex 1 Rattachement Université d'Aix-Marseille III Directeur Christian Duval Élèves 1 850 (dont 120 étrangers)[précision nécessaire] Enseignants voire liste en bas de page Chercheurs ? Diplômés 7 166[précision nécessaire] Site internet iep-aix.fr L'Institut d'études politiques d’Aix-en-Provence, surnommé « Sciences Po Aix », est un établissement public français d'enseignement supérieur créé en 1956, situé à Aix-en-Provence. C'est l'un des neuf instituts d'études politiques de France et il fait à ce titre partie des Grandes Écoles.
Sommaire
Histoire
L'établissement est créé par décret le 27 mars 1956[1] sous le nom d'Institut d'études politiques de l'université d'Aix-Marseille. Son premier directeur en fut Paul de Geouffre de la Pradelle. Il prend son nom actuel en application du décret du 18 janvier 1969[2].
C'est un établissement public à caractère administratif rattaché à l'Université d'Aix-Marseille-III – Paul Cézanne. Son statut est fixé par le décret du 18 décembre 1989[3]. Ses locaux sont ceux de l'ancienne Université de Provence, rue Gaston-de-Saporta, face à la cathédrale Saint-Sauveur. Son budget était de 3,4 millions d’euros en 2006[4].
En 2006, l'IEP d'Aix a fêté son cinquantenaire. Il a aussi accueilli et remporté l'édition annuelle du Critérium inter-IEP.
Le samedi 22 septembre 2007, Philippe Séguin (Président de la Cour des Comptes) est élu Président du Conseil d'Administration de Sciences po Aix et il succède ainsi à M. Proust, ministre de la principauté de Monaco.
Concours d'entrée
De 2004 à 2007[5], l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence s'est associé aux instituts de Lyon et de Grenoble pour organiser un concours d'entrée commun en première année, dont la sélectivité avoisinait les 8 %[réf. nécessaire]. Outre la note obtenue au baccalauréat, le candidat devait passer trois épreuves écrites : actualité, langue étrangère et histoire[5] ainsi qu'une épreuve sur un ouvrage (de 2004 à 2006[réf. nécessaire]). Dans ce concours commun, Aix-en-Provence était régulièrement en tête des choix des étudiants. [6]
À partir de 2008, les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse organisent un concours d'entrée commun d'accès en première année ouvert aux terminales et aux bacheliers de l'année précédente[7]. Outre la note du baccalauréat, le concours se compose de trois épreuves : une dissertation portant sur une question contemporaine, une épreuve d'histoire et une épreuve de langue vivante. En 2008, un nombre total de 1 100 places, réparties entre les six IEP, était proposé aux 9 000 candidats[8], les lauréats étant admis en fonction de leurs choix préférentiels et de leur rang de classement.
L'accès direct en deuxième et quatrième année est également possible depuis 2006.
Directeurs
Après les deux mandats de Jean-Claude Ricci, la direction de l’établissement est assurée depuis le 1er septembre 2006 par Christian Duval, agrégé de droit public et ancien directeur des classes préparatoires aux concours administratifs.
- Paul de Geouffre de la Pradelle (1956-1974)
- Charles Cadoux (1974-1979)
- Yves Daudet (1979-1984)
- Jacques Bourdon (1984-1996)
- Jean-Claude Ricci (1996-2006)
- Christian Duval (2006-)
Enseignement
La durée des études à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence est de cinq ans, dont une année en stage ou dans une autre université.
Comme tous les IEP, Aix-en-Provence dispense un enseignement général de qualité axé sur quatre matières principales (histoire, culture générale, économie, droit) avec pour objectif de former les futurs cadres d'entreprise et d'administration.
Un cursus franco-allemand en partenariat avec l'université de Freiburg est proposé aux étudiants dès la première année.
Jusqu'en 2008, l'étudiant était invité à choisir en deuxième année parmi cinq sections (« Entreprise », « Sciences politiques », « Relations européennes et internationales », « Services publics » et « Information et communication »).
La troisième année s'effectue en stage ou en université, à l'étranger.
En quatrième année, l'étudiant choisit parmi les six sections proposées :
- « Services publics ». Avec une solide formation en droit public, cette section prépare aux concours administratifs de la fonction publique française (cadres supérieurs, hauts fonctionnaires de l'État ou fonctionnaires des collectivités territoriales).
- « Entreprise ». Cette section s'attache à former de futurs cadres d'entreprise. Il est ensuite possible d'intégrer en masters de grandes écoles de commerce.
- « Relations européennes et internationales ». Avec un enseignement orienté vers l'Europe et le monde, cette section permet d'envisager une carrière dans des organismes européens ou internationaux publics et privés.
- « Modes d’action politique comparés ». Caractérisée par des cours approfondis en sciences sociales, cette section est davantage orientée vers l'enseignement ou la recherche.
- « Religion et société »
- « Information et communication » (dite « Info Com »). Cette section prépare les étudiants aux métiers de la communication et du journalisme.
En cinquième année, l'étudiant se spécialise parmi les quinze spécialités proposées :
- neuf masters pro[précision nécessaire] :
- Affaires internationales
- Communication institutionnelle et journalisme politique à l'international
- Management interculturel et médiation religieuse
- Ingénierie politique
- Politiques européennes appliquées
- Action publique territorialisée
- Carrières publiques
- Contrats publics, concurrence
- Management des organisations sportives
- quatre masters Recherche :
- Politique comparée
- Action publique et régulation
- Religion et société en Europe et en Méditerranée
- Histoire militaire comparée, Géostratégie, Défense et Sécurité
- deux masters pro/recherche :
- Valorisation de l'information
- Politiques comparées des âges en Europe
Dans le cadre de la réforme LMD, à partir de la rentrée 2007, les élèves sont obligés d'effectuer leur cinquième année au sein de l'IEP. Environ 20 % d'une promotion est toutefois autorisé à effectuer cette cinquième année dans une institution française ou étrangère, après examen de la candidature en mobilité par une commission.
Recherche
L’Institut d'études politiques d’Aix-en-Provence s’est doté depuis le 1er janvier 2008 d’un centre de recherche unique dénommé CHERPA (« Croyance, Histoire, Espace, Régulation Politique et Administration »), dirigé par le directeur de l’IEP Christian Duval.
Cette équipe reconnue par le Ministère est née de la fusion des huit équipes de recherche de l'IEP :
- le CSPC,
- l’Observatoire du religieux,
- le CESPU,
- le CRAIC,
- le CREALC,
- le Centre Saint Laurent,
- le Centre d’histoire militaire
- l’Observatoire méridional du politique
Vie associative
En plus du Bureau des étudiants (qui organise le week-end d'intégration, le gala de fin d'année et trois soirées institutionnalisées), il existe un Bureau des sports (la pratique de sports étant obligatoire dans la scolarité) ainsi qu'un Bureau des arts chargé de promouvoir l'art au sein de l'IEP et d'immortaliser les moments les plus importants de la vie étudiante.
En mars 2009[9], l'IEP compte aussi un club œnologie, un club Paul Bocuse organisant des évènements gastronomiques, une association internationale chargé de l'intégration des étudiants étrangers au sein de l'IEP, Interface (association à but humanitaire, écologique et caritatif), L'Aix'Haustif (journal étudiant) ou encore Comité Charles de Gaulle, le Comité Jean Jaurès (associations d'échange et de débat des idées politiques animant le journal Controverses) ou « AixONU » (club de simulation des réunions onusiennes créé en 2008), ainsi qu'HandiManagement (association chargée de communiquer sur l'insertion professionnelle des personnes handicapées).
Annexes
Notes et références
- ↑ Décret du 27 mars 1956 portant création de l'institut d'études politiques de l'université d'Aix-Marseille, publié au Journal officiel de la République française du 30 mars 1956, p. 3086–3087
- ↑ Décret n° 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d'études politiques d'Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse (abrogé)
- ↑ Décret n° 89-902 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d’études politiques dotés d’un statut d’établissement public administratif rattachés à une université, publié au Journal officiel de la République française du 19 décembre 1989
- ↑ Brochure du cinquantenaire de l’IEP Sciences Po Aix : 50 ans d’histoire
- ↑ a et b (fr) Concours sur Sciences Po Rhône-Alpes-Méditerranée, le site internet officiel du concours commun
- ↑ « [L'IEP d'Aix] peut se réjouir. Il bénéficie en effet d'une grande popularité chez tous les étudiants qui tentent le concours commun et qui le placent souvent en tête de leurs choix. » Guide de l'Etudiant, Réussir son entrée à Sciences-Po, Sandrine Chesnel, édition 2007
- ↑ (fr) [pdf] « Communiqué de presse : un seul concours pour six instituts » sur le site internet de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 13 novembre 2007
- ↑ (fr) « Hexa succès... » (mot du Directeur) sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, juillet 2008
- ↑ (fr) « Vie étudiante » sur le site officiel de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, consulté le 23 mars 2009
Articles connexes
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- Catégorie:Ancien élève de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence
Lien externe
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