- Flot de conception (Microelectronique)
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Flot de conception (Microélectronique)
Lors de la conception des circuit intégrés, le nombre d'étape qui entrent en jeu est grand de par la complexité des fonctions qu'il doit assurer.
Sommaire
Préparer le terrain
La première étape est avant tout l'élaboration du Design Kit. Il s'agit d'un kit regroupant toutes les informations relatives à la technologie en question :
- la liste des layers utilisés ;
- des modèles pour effectuer des simulations ;
- une liste de règles de dessin ;
- souvent, quelques briques de base.
Grâce à lui, les concepteurs peuvent créer les éléments dans les outils de CAD.
Les briques de base
Ce sont toutes les pièces qui permettent aux outils de faire le lien entre une fonction, et son équivalent sur le silicium.
Les fondations
Un certain nombre de cellules élémentaires sont développées, afin de fournir les fonctions élémentaires pour les étapes suivantes. On trouve par exemple :
- les standard cells dont la fonction est d'apporter les opérations logiques de base ;
- les cellules d'IO qui fournissent l'interface entre le circuit et le monde extérieur ;
- les points mémoire pour la création des bancs de mémoire intégrées.
La conception se fait au niveau des transistors, avec validations par simulations électriques.
La caractérisation
Lorsque les briques de base sont prêtes, elles ne sont cependant pas utilisables par des outils automatiques. Ces derniers étant nécessaires à cause de la taille des circuits actuels, il faut alors une étape de caractérisation pour préparer leur utilisation.
On obtient grâce à cela un modèle simplifié pour chaque cellule, permettant de reproduire le comportement de la cellule au niveau transistor.
Les bibliothèques et IP
De manière générale, une bibliothèque regroupe un ensemble de cellules sous forme des informations pour les outils automatiques. Cela inclut les briques de bases, mais aussi un certain nombre de cellules complexes, qui ont cependant besoin d'être développées au niveau transistor. C'est par exemple le cas des convertisseurs (analogiques/numériques), des PLL et d'un grand nombre d'autres cellules.
Les IPs (de l'anglais Intellectual Properties) sont des cellules complexes qui sont développées dans un but précis, tel que par exemple les interfaces de gestion des protocoles standardisés ou des blocs capables d'effectuer des opération avancées (processeurs, codage/décodage, ...).
Si les IPs peuvent être livrées sous formes de bibliothèques, celles qui ont une fonction purement numérique peuvent être livrées sous forme de RTL, à la charge de l'utilisateur de les faire passer dans le flot numérique.
La fonction
Un circuit est conçu pour remplir une ou plusieurs fonction, qui sont définies dans un cahier des charges. Alors commence la phase de conception du circuit lui-même, à l'aide du flot RTL-to-Gate.
Le RTL (Register Transfert Level)
Il s'agit de décrire et de valider le comportement du circuit en utilisant un langage de programmation adapté. Ce que l'on appelle RTL est le code source, qui décrit un comportement logique. Une phase de validation importante est effectuée à cause de la nature immuable du circuit intégré lorsqu'il est produit.
La synthèse
C'est la première étape qui rattache le circuit en cours de conception à la technologie, et la première aussi qui est automatisée. Le but de la synthèse est de prendre le RTL et d'aller chercher dans les bibliothèques de base les fonctions élémentaires qui la compose. On obtient alors une Netlist. Celle-ci sera untilisé par la suite par un outil de conception dans un flot, comme par exemple la DFT (design for test) de Mentor Graphics.
Le placement et le routage
Cette étape nous rapproche cette fois de ce que sera le circuit final. Il s'agit d'effectuer les deux opérations suivantes :
- le placement prend la liste des cellules de base qui font la fonction du circuit, et les répartit géographiquement sur l'empreinte donnée,
- le routage n'a plus alors qu'à tirer les fils pour interconnecter les entrées et les sorties des cellules.
On obtient à la fin une image de ce que sera le circuit sous la forme d'un GDS.
La validation
Un certain nombre de vérifications sont faites après le placement et routage pour s'assurer du bon fonctionnement du circuit lorsqu'il sera produit :
- vérification des connexions par rapport au RTL (par un LVS et une preuve formelle);
- vérification de la fréquence de fonctionnement du circuit (Timing Analysis);
- vérification des règles de dessin (DRC).
Si ce test est correct, le circuit est considéré comme bon et il peut être envoyé en production.
L'implémentation physique
Les étapes précédentes ont fourni une image de comment devraient être dessinés les transitors, il faut maintenant les graver dans le silicium.
Les masques
Le procédé utilisé étant principalement la photolithographie, il faut générer un certain nombre de masques. À partir du GDS, un masque est créé pour chaque layer, qui correspond à un niveau physique donné.
Les Wafers
Le silicium utilisé est d'abord rendu pur par cristallisation, puis découpé en tranches fines. Ce sont ces tranches que l'on appelle les Wafers et dans lesquelles sont gravés les transistors.
La gravure des transistors peut alors se faire par photolithographie tel que cela est décrit dans la page des circuits intégrés.
Test
La taille de gravure des transistors étant relativement réduite, le procédé de fabrication est très sensible aux poussières et aux conditions de gravure. Le bon fonctionnement du circuit doit alors être testé. Cette opération est faite par le tri des plaques.
Catégorie : Micro-électronique
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