- Ezbet-El-Nakhl
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Il existe 6 quartiers bidonvilles au Caire, dont le plus célèbre est certainement celui du Moqqatam.
Ezbet-El-Nakhl est en partie un bidonville. Une partie appartient au gouvernorat du Caire et l'autre au gouvernorat de Kaliubya. En étant divisé sur deux gouvernorats les moyens deviennent instables pour l'éducation, la santé et l'environnement. Ezbet-El-Nakhl est une vraie surface de taudis avec 730 000 habitants. La plupart de ses habitants sont des immigrants venus de Haute-Égypte. Le taux de natalité dans le secteur est de 2,6 %. La ville reçoit également près de 50 000 immigrés par an (CSAD 2000 d'Égypte, El Zananty et associés). 15 % des habitants sont des enfants âgés de moins de 5 ans.
Les chiffonniers d’Ezbet-el-Nakhl sont près de 10 000. Les « zabbaleen » parviennent à recycler 90 % de ce qu’ils collectent. Non par souci écologique, mais seulement pour survivre, leurs techniques sont impressionnantes.
La population d’Ezbet-El-Nakhl ne dispose pas des institutions éducatrices adéquates. Les écoles gouvernementales sont peu nombreuses face au nombre grandissant d'enfants dans le quartier. Il y a seulement trois écoles élémentaires gouvernementales dans le quartier. La capacité moyenne d'une salle de classe est de 60 enfants. L'éducation a pu être pourvu par l'école gouvernementale sauf pour les très pauvres. Le résultat est un fossé entre l'éducation et la réalité du marché du travail.
L'association Mahaba
Créée en août 2007, l'association Mahaba est née au Caire du désir et de la volonté du Docteur Adel et de la sœur Maria. Officiant dans le bidonville d'Ezbet-El-Nakhl ses volontaires continuent l'œuvre de sœur Emmanuelle. En lien avec le Centre Salam, situé dans ce quartier, l'association Mahaba a pour but d'apporter un soutien matériel et éducatif aux chiffonniers et à leurs enfants.
Centre Salam
En 1980, Madame Sadate, épouse du Président, inaugure le Centre Salam. Il s’agit d’un centre polyvalent avec un dispensaire où une vingtaine de médecins bénévoles donnent des soins, une maternité, une nurserie, un centre pour handicapés, des ateliers professionnels et un club social. Puis, une petite école "Mahaba school" à la lisière même de la zone des poubelles. À son départ, sœur Emmanuelle a confié la direction du Centre à la congrégation orthodoxe égyptienne "Les filles de Marie", qui poursuivent les actions.
Le Centre a développé de nouvelles actions, en direction notamment des handicapés qui ont maintenant une école spécialisée et un pensionnat. Une équipe tente de délivrer des cartes d’identité à ceux qui en font la demande, et une clinique de pédiatrique a vu le jour avec une mission pédagogique auprès des mamans.
Un hôpital est actuellement opérationnel, avec un centre de formation afin de pouvoir employer des gens issus du quartier et leur donner de nouvelles opportunités.
Dans les locaux du Centre Salam, l’AEEN et l’association Mahaba exercent leurs missions.
Lien externe
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