Ependymocyte

Les épendymocytes sont un des quatre types de cellules gliales.

Description

Les cellules épendymaires ou épendymocytes bordent l'épendyme et recouvrent les cavités ventriculaires du système nerveux central.

Leur origine est attribuée aux cellules du tube neural qui gardent leur caractère épithélial pour former l'épithélium épendymaire. La description histologique des cellules épendymaires est très variable selon les auteurs montrant qu'il n'existe pas de véritable consensus. Ces cellules sont considérées comme cubiques ou prismatiques. En fait, la forme des cellules dépend de leur localisation anatomique. Il est tout de même important de noter que ces cellules en position de revêtement sont dépourvues de lame basale (certains disent "pseudo-épithélium"). De plus, les épendymocytes ne présentent pas de jonctions serrées entre le LCR et le tissu nerveux.

Bien que le mouvement ciliaire des cellules épendymaires ait été rapporté par Purkinje en 1836, le rôle des cils de ces cellules n'a été clairement démontré que récemment chez la souris. En effet, ces cils génèrent un flux liquidien au niveau de l'aqueduc de Sylvius (dénommé "flux épendymaire"). De plus, la mutation du gène codant la chaîne lourde d'une dynéine, qui est spécifiquement exprimée par les cellules épendymaires, entraîne une hydrocéphalie triventriculaire par blocage de l'aqueduc de Sylvius chez la souris.

Les cellules épendymaires sont reconnues par un anticorps dirigé contre l'EMA en rapport avec le corpuscule basal. Le pôle basal des cellules épendymaires forme un prolongement qui s'imbrique avec celui des astrocytes de la zone sous-épendymaire.

Rôle

Les cellules épendymaires sont unies entre elles par des jonctions apicales, zonula adhaerens et en particulier des jonctions communicantes. Cette couche cellulaire ne forme pas une barrière imperméable (pas de zonula occludens, excepté au niveau des plexus choroïdes) mais sa perméabilité est régulée en particulier grâce aux aquaporines (canaux transporteurs d'eau). De plus, leur rôle majeur dans les phénomènes de sécrétion/réabsorption entre le parenchyme cérébral et le liquide cérébrospinal (ou liquide céphalo-rachidien). Elles forment donc une véritable interface fonctionnelle entre ces deux structures.

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