- Enclos belges ou picards
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Les enclos belges ou picard sont des sanctuaires gaulois fréquentés entre les IIIe et Ier siècles avant J. C., qui livrent des offrandes par milliers. De 30 à 40 mètres de côtés, entourés de fossés et d’un talus surmonté d’une palissade, ils contiennent un temple en bois ouvert à l’est, originellement décoré de peintures ou de sculptures, et aux parois chargées de panoplies de guerriers. Selon César et Tite-Live, ces trophées accrochés par les vainqueurs pouvaient demeurer plusieurs dizaines d’années, jusqu’à ce qu’ils tombent au sol. Ils étaient alors cassés et jetés dans le fossé de clôture.
- A Gournay-sur-Aronde (Oise)[1], le sanctuaire situé dans l’oppidum, non loin d’un lac marécageux, livre des armes en fer et des ossements d’animaux, reliefs de nombreux sacrifices dispersés dans les fossés. L’entrée, minutieusement aménagée à une interruption du fossé, consiste en un porche surmonté de trophées, parmi lesquels des crânes humains.
- Dans le sanctuaire de Ribemont-sur-Ancre (Somme)[1],[2] , l’un des plus grands de Gaule, avec 800 m de long et un plan complexe, un monument cubique de 1,60 m de côté est érigé avec les os longs empilés d’un millier d’individus de quinze à vingt ans. Des ossuaires communautaires constituent des sortes de piliers aux quatre coins internes de l’enclos. Entre chacune de ces colonnes d’ossements, des cadavres découpés jonchent le sol ; les crânes ont été détachés et préparés[3].
Sommaire
Notes et références
- (fr)LES GAULOIS DE GOURNAY SUR ARONDE sur www.geocaching.com. Consulté le 7 octobre 2010.
- (fr)Roger Agache (archéologie aérienne) rappelle ses débuts difficiles. sur /www.historia.fr. Consulté le 7 octobre 2010.
- Dossier pour la science n°61, oct 2008
Annexes
Articles connexes
Notes et références
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