- Earth Hour
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Earth Hour (en français : Heure de la Terre, couramment appelé Une heure pour la planète) est un évènement mondial annuel, créé par le WWF (World Wide Fund for Nature), qui consiste à couper les lumières et débrancher les appareils électriques non essentiels pour une durée d'une heure afin de promouvoir l'économie d'électricité et, par conséquent, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique. La première édition de cette manifestation, visant autant les particuliers que les industriels, a eu lieu à Sydney le 31 mars 2007 de 19h30 à 20h30, opération conçue par le WWF et le Sydney Morning Herald, un grand quotidien australien. La seconde édition s'est déroulée dans 35 pays, de 20h à 21h le 29 mars 2008, en commençant en Nouvelle-Zélande et à l'est de l'Australie pour se conclure dans la ville de San Francisco et la troisième édition le 28 mars 2009 a connu une ampleur planétaire avec 88 pays participants.
Sommaire
Édition 2009
L'édition 2009 s'est déroulée le samedi 28 mars 2009 de 20h30 à 21h30, aux heures locales. L'éclairage de plusieurs monuments comme le pont de Sydney, les pyramides d'Égypte ou la tour Eiffel (mais seulement cinq minutes pour cette dernière) a cessé. Pour la première fois, les Nations unies y ont participé, éteignant leur immeuble à New York[1],[2].
En Belgique, 193 villes et communes belges, 329 entreprises et 500 000 familles ont participé à l'opération[3] et la Grand Place, l'Atomium, la butte de Waterloo ou la cité de Namur ont été plongées dans le noir.
En France, 200 villes ont participé à l'opération en éteignant l'éclairage de leurs principaux monuments. RTE, le distributeur national d'électricité a indiqué que l'opération "Une heure pour la planète" s'était traduite par une baisse d'un peu plus de 1 % de la consommation nationale d’électricité, soit environ 800 mégawatts[4].
Édition 2010
Cette édition s'est déroulée le samedi 27 mars 2010 aux même heures que l'édition précédente, c'est-à-dire de 20h30 à 21h30. À Boulogne-Billancourt, durant cette journée, 1 600 sculptures de panda, représentants les 1 600 pandas encore en vie dans le monde, étaient exposés sur sa grand-place.
Critique
Le professeur d'économie Ross McKitrick (en), par ailleurs climato-sceptique, a publié[5] en 2009 une critique du principe de cette manifestation.
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
Wikimedia Foundation. 2010.