- Daiyo kangoku
-
Daiyo kangoku est le terme légal japonais pour désigner les « prisons de subtituts », qui sont des centres détention maintenus par la police et non par l'administration pénitentiaire. Elle permettent à police de conserver les suspects sous surveillance et de continuer à les interroger. Après l'expiration des 72 heures de garde à vue, un juge peut prolonger cette détention de dix jours à la demande de l'accusation, puis de dix jours supplémentaires, soit un maximum de vingt-trois jours que le suspect aura passé entre les mains de la police. L'objectif de ces détentions est le plus souvent d'obtenir une confession du crime.
Dans une publication de 2005[1] Amnesty International affirme que le système de justice japonais tend à accorder une grande confiance sur les aveux dont certains seraient obtenus sous la contrainte. Elle rapporte des abus physiques et de privation de sommeil, de nourriture, d'eau et d'hygiène intime qu'auraient subis des condamnés. Les ONG se préoccupent également du rapport entre le traitement médiatique et l'impartialité de la justice. La recherche du sensationnalisme influerait sur la perception de l'opinion publique et occulterait ainsi les droits élémentaires de l'accusé à avoir un procès équitable.
Références
- Pleins feux sur les AU : Les AU et la peine de mort au Japon, Amnesty International, août 2005, 4 p. [lire en ligne (page consultée le 3 août 2009)] [PDF]
Catégorie :- Droit au Japon
Wikimedia Foundation. 2010.