- Cynocephalus volans
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Galéopithèque
Cynocephalus volansCynocephalus volans Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Mammalia Sous-classe Theria Infra-classe Eutheria Ordre Dermoptera Famille Cynocephalidae Genre Cynocephalus Nom binominal Cynocephalus volans
Linnaeus 1758Parcourez la biologie sur Wikipédia : Le galéopithèque, appelé aussi colugo, Cynocephalus volans, est un petit mammifère des Philippines, appartenant à l'ordre des Dermoptères. Comme les écureuils volants, ou les chauves-souris avec lesquelles il était classé autrefois, il est doté d'une membrane lui permettant de planer mais il appartient à une famille biologique bien distincte que les études génétiques rapprochent désormais des primates.
Sommaire
Étymologie
Galéopithèque vient du latin galeopithecus, venant lui-même du grec galeê « belette » et pithêkos « singe ». Ce terme remonte au XVIe siècle[1].
Description
Le corps de galopithèques fait environ 30cm de long avec de chaque côté une membrane reliée aux pattes et à la queue, le patagium, ne laissant libre que la tête et qui leur permet de planer sur plusieurs dizaines de mètres lorsqu'ils sautent d'arbre en arbre. Déployée, cette membrane peut atteindre 60cm de large, formant ainsi comme un parachute. La longueur totale, queue comprise, est de 77 à 95 cm pour un poids adulte allant de 1 à 1,750 kg[2],[3].
D'une teinte grisâtre, avec des nuances brun-roux, le pelage est épais et doux. Pour permettre un bon camouflage dans les arbres, il est tacheté de blanc sur les parties supérieures, de fauve ou de jaunâtre sur les parties inférieures. L'espèce de Malaisie (Cynocephalus variegatus ) tire sur le gris clair, se marbrant de blanc plus que chez cette espèce des Philippines.
Leurs pattes sont dotées de 5 doigts avec des ongles forts, courts et recourbés afin de leur assurer une bonne prise dans l'écorce des arbres et les membres antérieurs sont préhensiles[2],[3]. Afin d'accroître encore la superficie totale du patagium, même les espaces entre leurs doigts et leurs orteils sont palmés[4].
La tête fait penser à celle d'un chien. Les galéopithèques ont une excellente vue nocturne grâce à leurs grands yeux ronds. La dentition est primitive. Ils ont la particularité d'avoir des incisives en forme de peigne qui leur servent à râper les végétaux aussi bien qu'à entretenir leur fourrure[2],[3].
Habitat
Ce sont des animaux arboricoles vivant dans la forêt tropicale humide de l'Asie du Sud-Est, endémique des Philippines[2],[3].
Mode de vie
Le galéopithèque est un animal de moeurs nocturnes, au régime exclusivement végétarien. Il se nourrit essentiellement de bourgeons et de feuilles d'arbres mais aussi des fruits et des fleurs. Son tube digestif est parfaitement adapté à cette nourriture volumineuse à faible valeur nutritive[3],[5].
Reproduction
La période de reproduction s'étend de janvier à mars. Sur le même principe que les marsupiaux la femelle donne le jour à un seul petit immature, au bout d'une gestation de 60 jours. Durant plusieurs semaines, le jeune galéopithèque achèvera son développement accroché dans un replis du patagium de la mère qui le transporte partout avec elle jusqu'au sevrage dans cette pseudo poche[3].
Leur espérance de vie est d'une vingtaine d'années[3].
Statut de protection
C'est une espèce en danger d'extinction à cause de la destruction de son habitat naturel[5].
En temps normal son principal prédateur est l'Aigle des Philippines, oiseau de proie lui aussi en danger d'extinction[5].
Nomenclature et systématique
Longtemps considérés comme proches parents des chauve-souris à cause de leurs « ailes », une équipe internationale vient d’associer définitivement les Dermoptères aux Primates en se basant sur leur génome[4].
Conséquence des difficultés qu'ont eues les scientifiques à le classer, cet animal a été successivement été appelé lémur volant, galéoptère (belette ailée), galéopithèque (belette-singe)[6]…
Notes et références
- ↑ Galéopithèque sur patrimoine de France
- ↑ a , b , c et d Galéopithèque dans le dictionnaire sur divirama. com
- ↑ a , b , c , d , e , f et g Le Galéopithèque sur ifrance
- ↑ a et b « Les colugos, de si proches cousins », Sciences et Avenir.com 07/11/07, sur nouvelobs.com 12/06/2008
- ↑ a , b et c (en) Cynocephalus volans sur Genome Sequency Center
- ↑ Colugo sur MSN Encrata
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Taxinomie:
- Référence Mammal Species of the World : Cynocephalus volans (en)
- Référence Brainmuseum : Cynocephalus volans (en)
- Référence Tree of Life Web Project : Cynocephalus volans (en)
- Référence ITIS : Cynocephalus volans (Linnaeus, 1758) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Cynocephalus volans (en)
- Référence Fonds documentaire ARKive : Cynocephalus volans (en)
Autres:
Catégorie : Euarchonta
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