- Comité national des sports
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Histoire
Le Comité olympique français (COF) fut fondé en 1894,
L'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) fut fondée fin 1887 en tant que fédération sportive française omnisports, s’ouvrit à partir de 1889 à d’autres sports (rugby, hockey sur gazon, football, escrime, natation…) et éclata en plusieurs fédérations sportives spécialisées (dès 1919) ce qui mit un terme à son existence en 1922.Le 23 mai 1908, l’USFSA crée le Comité national des sports (CNS) lequel représente (et veut représenter envers le pouvoir politique) les fédérations sportives adhérentes (sont membres agréés par cooptation ou sur dossier).
(Par sa loi du 20 décembre 1940 sur l'organisation sportive (J.O du 8 avril 1941) et le règlement d'administration publique du 19 novembre 1941 pris pour assurer l'application de cette loi, le régime de Vichy -dans le cadre de sa Révolution nationale- donna un rôle des plus accrus au CNS, il en fit un quasi-organisme d'État chargé d'orienter, de diriger, de contrôler le sport français[1] pour l'un des piliers (c'est-à-dire politique sportive, remise en forme physique et contrôle de la jeunesse) de l’ordre moral qu'il avait institué).À la demande du Comité international olympique (dès 1952) lequel souhaite l’indépendance du COF vis-à-vis du CNS (celui-ci verrouillé par les fédérations sportives et liaisons tenues entre les 2 organismes), voit 20 ans plus tard -fin février 1972- le CNS fusionner avec le COF pour donner naissance au Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Philosophie et principes du CNS
Le CNS émanation de l’USFSA (extrêmement sensible aux règles de l'amateurisme, ceci contrairement à d'autres fédérations françaises existant alors) repris donc ses 2 grands principes :
- rejet de et vigilance pour toute notion de professionnalisation du sport et de tout professionnalisme en sport (cependant il ne put pas empêcher, en 1932, les débuts du professionnalisme dans le football français),
- recommandations pour et surveillance de l’amateurisme sans faille des sportifs, des fédérations sportives membres ou désirant le devenir (rejet de tout lien avec une profession en rapport avec le sport ; par ailleurs là aussi il ne put pas empêcher les enveloppes, de dirigeants ou organisateurs à sportifs, de circuler sous la table).
Notes et références
- http://www.insep.jeunesse-sports.fr/Sid/Bibvirtuelle/chartedessports.html loi du 20 décembre 1940 et décret du 19 novembre 1941
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