- 713e Régiment des Communications
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713e Régiment des communications
Le 713e Régiment des communications est une unité de la réserve des forces canadiennes situé à Beauport (Québec). Cette unité est spécialisée dans les différents moyens de communications pour faire du soutien au combat.
Sommaire
- 1 Unité du 713e Régiment des communications
- 2 Mission
- 3 Contactez l'unité
- 4 Unités affiliées
- 5 Notes et références
Unité du 713e Régiment des communications
Le 713e Régiment des communications a pour mission de fournir des services de technologies de l'information en appui aux opérations nationales et des membres volontaires en appui aux missions internationales.
Le 713e Régiment des communications emploie de l'équipement moderne tels que des radios numériques, des stations terrestres pour satellite, de la fibre optique et des ordinateurs. Il se spécialise en communications stratégiques et tactiques, en systèmes phoniques, électroniques, informatiques et de télécommunications.
Le Régiment se compose d'officiers de transmission, d'opérateurs des transmissions, de poseur(se)s de lignes, de technicien(ne)s en approvisionnement, de commis de soutien à la gestion des ressources et de mécanicien(nne)s.
Mission
La mission du 713e Régiment des communications est de générer des troupes polyvalentes et efficaces à l’aide des services de communication et de numérisation aux éléments du 35e GBC ainsi qu’aux opérations domestiques et internationales. Le 713 R Comm constitue une organisation désirant participer à la formation d’une relève adéquate, motivée et entraînée à participer aux opérations de toutes sortes en fournissant un service de qualité et étant reconnu pour ses approches avant-gardistes dans les domaines des télécommunications et de numérisation. Le tout se concrétisera grâce à la poursuite de l’entraînement individuel et collectif afin d’améliorer et d’accroître notre capacité opérationnelle.
Contactez l'unité
Le 713e Régiment des communications dispose d'un site internet régimentaire officiel[1]. Le manège actuel se situe au 101 rue du manège à Beauport mais l'unité a récemment acquis un centre de formation situé sur le boul. St-Anne.
Nous nous apprêtons à fêter le 90e anniversaire de l'unité, pour ce faire, une recherche historique a été lancée. Aidez-nous à faire la reconstitution de l'historique en mentionnant votre nom et différente anecdotes sur le régiment en triant le tout par année. Si vous avez des photos ou des documents importants, s'il vous plait, prendre contact avec l'équipe de recherche au manège diriger par le Slt Circé, l'adjudant Julien et le Sgt Leblond. Le numéro du manège est le 418 663-3444 pour toute information.Unités affiliées
Formation :
Unité de la formation :
- Le 712e Escadron des communications
- Le 713e Régiment des communications
- Le 714e Escadron des Communications
Notes et références
Site internet Régimentaire[2]
1920 à 1929 : la création de l'unité
1920
Réorganisation de la réserve (Non-permanent active militia) l’ordre GO 56/1920 ordonne le 15 avril qu’une unité des communications soit créée à Québec : la No.5 Signal Company. Dans ce document, 11 unités des signaux sont créées et cette réorganisation totale des communications est due au Lt Col Elroy Forde.
1921
Selon l’ordre du 1 novembre 1921 (GO 264/1921) la No 5 Signal Company est organisé avec ses effectifs le premier septembre 1921. Afin d'assurer le commandement, le Lieutenant Émile Jolin provenant des Voltigeurs est alors promu au grade de major, avec le capt R Croteau comme adjoint.
1922
L’ordre GO 167/1922 (1er octobre) confère à l’unité une deuxième compagnie (No 20 Signal Company) ce qui change le statut de l’unité qui devient le 5th Signal Battalion et le commandant est le Lt Col J. Brodie, qui commandait alors le régiment de Québec. Alors que le major J.E.H Jolin reste en charge de la No.5 Signal Company mais aucun officier n’est en charge de la No 20 Signal Company qui n’existe que sur papier. La No4 Signal Troop est elle, attachée au Battalion (bataillon) mais n’a aucun effectif. La seconde réserve (réserve du bataillon) comporte le major Mc Craken.
1923
Le bataillon continue de s’organiser.
1924
Le bataillon continue de grossir, le Lt Col J. Brodie est toujours à la tête du bataillon avec le major Fages comme adjoint. Ses deux compagnies grossissent et s’organisent ainsi que la troupe attachée. Le commandant de la No 5 Signal Company est encore le major Jolin et le commandant de la No 20 Signal Company est le major J. Roddick. La No 4 Signal Troop est dirigé par le lieutenant J.P.Y. Gosselin.
1925
La No 4 Signal Troop a maintenant un capitaine à sa tête, capt Lamontagne qui prend comme adjoint le lieutenant Gosselin. Le reste du régiment continue de grossir. Selon le GO 11/1925, le bataillon et la 20 Signal Company sont complètement organisés.
1926
Le Lcol Brodie laisse le commandement au major Fages au mois d’août, l'unité est alors dirigée par un officier des communications.
1927
Le major Fages qui est à la tête du bataillon, est en attente de sa promotion au grade de Lt Col. Dans ses troupes, le major JT Lamontagne venant de la No 4 Troop dirige la 5 Signal Company; la 20 Signal Company est dirigée par le major Croteau alors que le lieutenant Carbonneau est promu au grade de capitaine pour diriger la No 4 Signal Troop et travaille avec le lieutenant Carbonneau
1928
Le Lcol Fages dirige le bataillon avec son état-major, la No 5 Signal Company compte 3 des 4 capitaines (l’autre étant capitaine adjudant) mais aucun major alors que la No 20 Signal Company comporte deux majors, le major Beaumont qui la dirige et le major Wiggs qui travaille aussi comme officier radio (Wireless officer) au sein du 5th Batallion. La 4 Signal Troop ne contient que deux lieutenants comme officiers, le lieutenant Carbonneau qui la dirige et le lieutenant St. Onge, qui revient d'une mission.
1929
G.O.82/1929: Organization –The Canadian Corps of Signal. L’unité change de nom, passant de 5th Signal Battalion à 5th Divisional Signals. Le Commandant est le Lt Col Fages. L’unité comporte maintenant 3 compagnies, mais elles ne sont plus distinctes. La 4th Signal Troop ne comporte aucun officier.
1930 à 1939 : la crise économique fait rage
1930
1931
Changement de commandant le 18 août 1931 le major R Croteau prend les commandes de la division. Le Lcol Fages, quant à lui, se joint à la seconde réserve afin de servir en cas de guerre et pour aider à l’instruction, avec plusieurs autres membres mis à la retraite. No 4 Signal Troop a de nouveau 2 officiers pour diriger : 2 sous-lieutenants.
1932
Toujours sous le règne du major Croteau devenu Lt Col en novembre 1932, 5th Divisional Signal ne change rien à la structure globale. Le sous-lieutenant Boilly est promu au grade de lieutenant et dirige la 4th Signal Troop.
1933
1934
Le major Croteau fut promu au grade de Lieutenant colonel.
1935
1936
L'unité se réorganise de nouveau, Le commandement est assuré par le Major Beaumont à partir du 1 avril 1936. La région de Québec est maintenant désignée Military district No 5.Selon le GO 54/1936. L'unité est désignée en tant que No 5 composite company et comporte une troupe de cavalerie attachée : la C troop cavalry divisional signals. Les unités des signaux ont commencé à s'entrainer avec les chevaux mis à la disposition des militaires par les fermiers avoisinants. Les radios sans fil sont montées sur les chevaux et l'unité intègre ce nouveau moyen de communication.
1937
Le major Beaumont est rapidement promu au grade de Lieutenant colonel. La no 5 composite company ne garde pas son nom longtemps, elle est rebaptisée la No 5 district signal. La C troop cavalry signal conserve son nom et est toujours attachée à l'unité.
1938
La crise économique tire à sa fin et la tension d'avant guerre est palpable.
1939
Au mois de février 1939, l'unité accueille son premier lieutenant colonel honoraire : le capitaine à la retraite R.W.C. Morton.
Le 1er septembre 1939, selon l'ordre G.O. 135/1939, le No. 5 District signals est appelée à servir avec la force permanente et le reste du militairy District No. 5 et à se préparer en vue de la Seconde Guerre mondiale qui sera déclarée officiellement deux jours plus tard.
1940 à 1949 : Seconde Guerre mondiale
1941
1942
Selon L'ordre G.O 440/1942, la formation dont fait partie le HQ 3 sqn change de nom. Elle abandonne le nom de 4th divisionnal signals pour le 4th canadian divisionnal signals
1943
1944
1945
La Deuxième Guerre mondiale prend fin le 2 septembre.
1946
Selon l'ordre G.O. 248/1946, le 4th division signals, dont l'unité fait partie sous le nom de HQ 3 Sqn F, modifie son nom pour le 4th infantry division signal Regiment.
1947
1948
1949
1950 à 1959 : frénésie d'après guerre
1950
Selon le canadian army orders 10-3/1950, le 2 mars 1950, le 3 sqn de la 4th infantry divisionnal signal Regiment est abandonné. Une nouvelle unité est créée le 3 mars 1950 sous le nom de 3th independant signal sqadron. L'unité est basée au 17 rue St-Louis. L'officier commandant est le major J.L.V.A Paradis. Le commandant fait mention que l'équipement de l'unité est en bonne condition, mais qu'il ne possède pas suffisamment d'équipement radio afin d'entraîner ses hommes de façon efficace. 95% des membres de l'unité participent activement aux parades et aux exercices.
1951
Étant donné que tous les instructeurs A&T ont été assignés à des tâches externes, l'année d'entraînement a été affectée par le manque de personnel et n'a pas pu être aussi bonne qu'elle aurait pu l'être
En décembre, une journée porte-ouverte a été organisée afin d'exhiber au grand public l'équipement à la disposition de l'unité.
1952
1953
Le major G.A. Verge prend le contrôle de l'unité. De plus, une semaine d'exercice s'est déroulé et le public était invité à regarder les militaires de l'unité en action.
Certains membres de l'unité ont pris part à l'opération "Fort Normand" qui s'est déroulé à Camsell River, dans le grand Nord
1954
1955
15 membres de l'unité, dont un officier et 14 membres du rang, ont pris part à un exercice à Borden. L'unité comportait 48 membres et 21 d'entre eux ont pris part à la parade du jour du souvenir. Le commandant, le major Verge, partage la direction avec le capitaine J. Pleau qui agissait à titre de cmdt/a et de capt/adj.
1956
L'unité commémore la mémoire des soldats morts au combat lors du jour du souvenir par le biais d'une parade à laquelle 15 membres de l'unité ont participé. Cette célébration se perpétuera dans les années futures.
1957
Le nombre d'officiers et de sous-officiers a diminué légèrement tandis que 15 recrues s'ajoutent à la formation. Le commandant adjoint est remplacé par le capt M. Letarte.
1958
Le commandement est remis aux mains du major D.M. Bryant et l'unité déménage au manège Grande-Allée. Le 13 mars, le Militia group inspection se pointe au manège afin d'y inspecter les troupes.
1959
1960 à 1969
1960
L'effectif de l'unité atteint 70 membres.
1961
Le major P.E. Duclos prend le contrôle de l'unité avec le capt P.G. Dorion comme adjoint. De plus, l'exercice du nom de Militia summercamp se déroule en juin.
1962
1963
Le major Pierre G. Dorion assume le commandement avec comme adjoint le capt Clément Gamache. La parade de changement de commandant se déroule le 15 décembre.
1964
L'unité comporte 83 membres, dont 12 officiers.
1965
1966
1967
Le capt Pelletier se retrouve à la tête de l'unité le 14 décembre. Cette année s'est avérée difficile car 37 personnes ont quitté l'unité alors que seulement 15 personnes se sont ajoutées au groupe.
1968
La campagne de recrutement de cette année fut fructueuse et 85 nouvelles recrues se sont jointes à l'escadron. Par contre, 31 membres ont quitté les Forces.
1969
1970 à 1979
1970
L'unité délaisse le nom de 3rd independant signal sqn pour adopter le nom du 713 (Québec) escadron des communications et déménage au Manège militaire de Beauport.
Cette année, les premières femmes, au nombre de 5, joignent l'escadron.
1971
L'unité est mise en nomination pour le trophée Larose. Une inspection administrative s'en est suivi.
Durant l'été, l'unité prépare ses nouvelles recrues par le biais de Commentrain (diminutif pour Communication entrainement). Cette formation sera donnée au fil des ans. Les recrues sont donc directement formées au Manège de Beauport. À la fin du cours, les recrues expliquent au public et à l'état-major de l'escadron l'ensemble de leurs nouvelles connaissances sous forme d'une exposition lors d'une journée portes ouvertes.
1972
1973
Le major Cliche assume la direction de l'escadron.
Thérèse Canuel devient la première femme à joindre l'unité en tant qu'officier.
1974
1975
1976
1977
1978
on accorde le statut de Régiment. L’unité s’appellera dorénavant le 713e Régiment des communications (Beauport).
1979
1980 à 1989
1980
1981
Le 1er janvier 1981, l’unité est structurée en fonction de son nouveau rôle qui consiste à former le noyau d’un Quartier général et escadron des transmissions.
1982
L’année est assombrie par un incendie qui se déclare le 18 mai.
1983
1984
1985
1986
Afin de souligner les quinzes années de présence sur son territoire ainsi que de bonnes relations, la Ville de Beauport accorde le droit de cité à l’unité le 4 mai. Le droit de cité permet à l’unité, en temps de paix, de défiler dans les rues de la ville baïonnette au canon et tambour battant
1987
1988
1989
1990 à 1999
1990
1991
1992
1993
La fin de semaine du 1er, 2 et 3 octobre est consacrée à des Fêtes régimentaires visant à souligner le quinzième anniversaire de fondation du Régiment. Le vendredi soir, un dîner régimentaire réunissant les membres présents et retraités de l’unité, ainsi que des invités d’honneur se tient au Loews le Concorde. La population beauportoise est invitée à visiter le manège le samedi et le Régiment exerce son droit de Cité le dimanche après la messe célébrée par l’aumônier du Régiment.
1994
Le Commandement des communications est remplacé par l’Organisation des systèmes informatisés de la Défense, affectant le fonctionnement de l’unité L’informatique prend de plus en plus d’importance.
1995
1996
1997
1998
1999
L’arrivée du « Système National d’Information, de Commandement et de Contrôle » (SNICC) change la vocation de l’unité, qui était jusqu’alors axée sur les communications tactiques. Les nouveaux systèmes permettent à l’unité de communiquer en voix et en données sur de longues distances et les premiers systèmes satellites voient leur apparition.
2000 à 2009
2000
2001
L’implantation en 2001 - 2002 du « Système Tactique de Commandement, de Contrôle et de Communications » (STCCC ou TCCCS, dit « TIX » en anglais) oblige les opérateurs à se sur-spécialiser sur certains systèmes, et un retour d’une partie du Régiment sur les communications tactiques.
2002
2003
Le 27 septembre, avait lieu une célébration commémorative soulignant les vingt-cinq ans du Régiment. Tous les anciens membres de l’unité furent invités à cette célébration. De plus, un portes ouvertes a été organisé afin de faire connaître l’ensemble de nos équipements et de faire visiter notre manège à la population de la ville de Beauport et des autres municipalités.
2004
2005
2006
2007
2008
Le 15 avril, la Réserve des communications est démantelée, l’unité reste sous le 71e Groupe des communications mais fait maintenant partie du Secteur Québec de la Force terrestre (SQFT).
2009
Catégorie : Unité de l'armée canadienne
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