CEVPU

Logo de Conférence nationale des étudiants vice-présidents d’université
Contexte général
Champs d'action	Organisation de représentation des étudiants assumant des fonctions de vice-président d’université. Son rôle est essentiellement la mutualisation entre ses membres et la réalisation d’expertises à destination de tous les acteurs de l’enseignement supérieur
Zone d'influence	France, enseignement supérieur
Fiche d’identité
Fondateur	Charles-Jacques Martinetti
Forme juridique	Loi 1901
Fondation	Mai 2003
Siège central	Université Paris 5
Président(e)	Fred Maissa, Vice-président délégué à la vie étudiante de l’université de Bourgogne
Secrétaire général	Julie Costat, Vice-présidente étudiante de de l’université Paris 12-Val de Marne
Financement	cotisations par les universités françaises
Présomption de représentativité	nationale
Site internet	http://www.cevpu.org

La conférence nationale des étudiants vice-présidents d’université (CEVPU) est une association loi de 1901 qui réunit les étudiants assumant des fonctions de vice-président d’université française. Originairement constituée comme une simple réunion annuelle de mutualisation, elle est depuis mai 2003 une association de droit privé.

Le président est Fred Maissa, vice-président étudiant de l’université de Bourgogne^[1]. Son secrétaire général est Julie Costat, Vice-présidente étudiante de de l’Université Paris 12-Val de Marne.

Histoire^[2]

La conférence nationale des étudiants vice-présidents d’université a été fondée à Nice en avril 2001, lors des IXèmes rencontres nationales des étudiants assumant des fonctions de vice-président d’université. Elle a été durant près de 2 ans une association de fait. La CEVPU est devenue une association en droit (loi de 1901) au mois de mai 2003. Son premier Président fût Charles-Jacques Martinetti, alors vice-président étudiant de l’université Aix-Marseille III.

Elle est l’aboutissement de nombreux débats tenus lors des rencontres précédentes, mais elle est aussi et surtout le signe de la prise de conscience progressive de la nécessité d’une telle structure pour asseoir l’action des vice-présidents, et leur permettre d’échanger leurs expériences.

Objectifs

La CEVPU est une structure de mutualisation et d’expertise au service de tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

Accroître la participation des étudiants à la gouvernance de leur établissement d’enseignement supérieur est l’autre mission que s’est confiée la CEVPU. Pour y arriver, elle propose des conseils pour la mise en place et le développement de vice-présidences confiées à des étudiants dans le cadre d’une co-gestion citoyenne des universités. Elle peut à ce titre se prononcer officiellement sur les sujets relatifs aux domaines de compétences des vice-présidents (par exemple : la vie étudiante)^[3].

Organisation interne

L’assemblée générale de la CEVPU du mois de novembre désigne tous les ans un président et une commission permanente. Le président de la CEVPU fait figure de « porte-parole » des vice-présidences des universités françaises confiées à des étudiants. Un Président de la CEVPU est élu pour un an renouvelable une fois.

La commission permanente, sorte de « Bureau élargi » est composée d'un maximum de 15 personnes, qui occupent les postes de :

• président
• secrétaire général et secrétaire général adjoint
• trésorier et trésorier adjoint
• vice-président de zone Nord-Est
• vice-président de zone Sud-Est
• vice-président de zone Sud-Ouest
• vice-président de zone Nord-Ouest
• vice-président de zone Ile-de-France
• vice-président de zone Outre-Mer
• vice-présidents délégués

La commission permanente se réunit tous les mois au siège social de l'association. Elle décide des actions de l’association dans le cadre de la politique générale définie par l’assemblée générale.

La conférence se réunit usuellement trois fois par an lors de « rencontres nationales ». Le reste de l’année, elle se réunit par secteur géographique.

Association indépendante de toute organisation étudiante représentative, la CEVPU n’en est pas moins composée de membres issus de toutes les organisations étudiantes représentatives (toutes celles ayant réussies à placer un adhérent au poste de vice-président d’université). Cette spécificité étant source de convoitises, la CEVPU a prévu dans ses statuts un organisme de veille. Constitué des membres des deux précédentes commissions permanentes, le conseil de surveillance de la CEVPU est le garant du respect des statuts. Chaque année, le président du conseil de surveillance fait un rapport moral sur le bon fonctionnement de l’association dans l’esprit desdits statuts. Il délègue en son sein une personne pour participer, avec voix consultative, aux réunions de la commission permanente.

Moyens

Conformément à ses statuts, les moyens de fonctionnement de la CPU sont de plusieurs types :

• les cotisations payées par les universités françaises adhérentes. Presque toutes les universités françaises sont adhérentes et payent chacune la somme de 300 euros par an^[4]
• les subventions
• les dons

La conférence est actuellement installée à l'université Paris V.

Liste des présidents

• 2003 - 2004 : Charles Jacques Martinetti (Université Aix-Marseille III)
• 2004 : Pierre-Yves Ollivier (Université Rennes I)
• 2004 - 2006 : Sylvain Comparot (Université de Bourgogne)
• 2006 - 2007 : François Laurin (Université Strasbourg III)
• 2007 - 2008 : Olivier Lopez (Université Aix-Marseille I)
• depuis 2008 : Anne Beinier (Université de la Réunion)

Honorariat

Au cours des années, certains membres de la CEVPU ont été distingués au rang de membre d'honneur ou de président d’honneur :

Liste des présidents d’honneurs

• Charles-Jacques Martinetti (Université Aix-Marseille III)
• Sylvain Comparot (Université de Bourgogne)
• Olivier Lopez (Université Aix-Marseille I)

Liste des membres d’honneurs

• Nicolas Ménard (Université Strasbourg I)
• Yann Ricou (Université de Tours)
• Yannick Morvan (Université Paris V)

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Liste des universités françaises
• Associations étudiantes en France

Liens externes

• Site officiel

• Portail de l’éducation