Béria

Béria

Lavrenti Beria

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Beria avec Staline et la fille de celui-ci, /pictures/frwiki/60/Svetlana

Lavrentiy Pavlovitch Beria (/pictures/frwiki/60/géorgien : ლავრენტი ბერია, /pictures/frwiki/60/russe : Лавре́нтий Па́влович Бе́рия) (/pictures/frwiki/60/29 /pictures/frwiki/60/mars /pictures/frwiki/60/1899 - /pictures/frwiki/60/23 /pictures/frwiki/60/décembre /pictures/frwiki/60/1953) est un militant communiste devenu une des figures clefs du pouvoir /pictures/frwiki/60/soviétique de 1938 à 1953. Il a été le chef du /pictures/frwiki/60/NKVD, organe qui donnera naissance au /pictures/frwiki/60/MGB, puis au /pictures/frwiki/60/KGB. Il fut membre du /pictures/frwiki/60/Politburo de /pictures/frwiki/60/1946 à /pictures/frwiki/60/1953.

Il restera dans l’histoire du communisme soviétique comme une des personnalités les plus criminelles de l’histoire, « notre Himmler », dira de lui /pictures/frwiki/60/Staline à Roosevelt.

Son rôle a été primordial dans l’accession des Soviétiques au statut de puissance nucléaire.

En 1953, alors que Staline avait déjà programmé son élimination par l’affaire du « complot mingrélien », il réussit, à la faveur de la maladie de Staline, aboutissant à sa mort, à échapper aux dernières purges staliniennes, dont il avait été un maître d'œuvre tout au long de sa carrière.

Néanmoins, il est victime d’un coup d’État secret, en plein Politburo au Kremlin, ourdi par /pictures/frwiki/60/Khrouchtchev. Il est arrêté, jugé, exécuté, et ses cendres sont dispersées. Sa mort marque le début de la /pictures/frwiki/60/déstalinisation et la fin temporaire d’une période de terreur de plus de deux décennies.

Sommaire

  • /pictures/frwiki/60/1 Beria : compatriote géorgien de Staline
  • /pictures/frwiki/60/2 Beria : chef du NKVD de 1938 à 1953
  • /pictures/frwiki/60/3 Beria, père politique de la bombe atomique soviétique
  • /pictures/frwiki/60/4 Le paradoxe de Beria, le seul stalinien qui a tenu en échec Staline, mais qui n'a pas échappé aux méthodes staliniennes de la déstalinisation
    • /pictures/frwiki/60/4.1 Beria, cible de Staline dans l'affaire du complot "Mingrelien"
    • /pictures/frwiki/60/4.2 Beria, assassin de Staline ?
    • /pictures/frwiki/60/4.3 Beria après la mort de Staline : le début d'une déstalinisation ?
    • /pictures/frwiki/60/4.4 La liquidation de Beria : un épisode rapide, spectaculaire, secret et shakespearien
  • /pictures/frwiki/60/5 Aspects criminels de la personnalité de Beria
  • /pictures/frwiki/60/6 Bibliographie
  • /pictures/frwiki/60/7 Notes et références
  • /pictures/frwiki/60/8 Liens externes

Beria : compatriote géorgien de Staline

Comme /pictures/frwiki/60/Staline, Beria est originaire de /pictures/frwiki/60/Géorgie.

Il est le fils de Pavel Khulaevich Beria et il est né à Merkheouli près de /pictures/frwiki/60/Soukhoumi en /pictures/frwiki/60/Abkhazie, dans une famille d'origine Mingrelienne. Il fait ses études dans l'école technique de Soukhoumi, et rejoint les Bolcheviks en mars 1917, alors qu'il est étudiant à Bakou dans une école d'ingénieur.

En 1919, il fait partie des services de sécurité de la république démocratique d'Azerbaïdjan.

C'est en 1920 ou 1921, qu'il rejoint la Tcheka, première police politique des Bolcheviques. Durant cette période, les Bolcheviques parviennent à évincer les Mencheviks qui étaient majoritaires dans la république démocratique de Géorgie, grâce à l'invasion de l'Armée Rouge, et de l'action subversive de la Tcheka.

En 1922, Beria devient alors le chef-adjoint de la branche géorgienne de l'OGPU, qui succède à la Tcheka.

En 1924, Beria dirige la répression du soulèvement nationaliste géorgien, organisant l'exécution de 10000 partisans. Du fait de cette "bravoure bolchevique", Beria est nommé chef de la division des affaires politiques secrètes de l'OGPU en Transcaucasie, et reçut l'ordre de l'étoile rouge.

En 1926, Beria prend la tête de l'OGPU en Géorgie et fut présenté à son compatriote Joseph Staline, devenant ainsi l'allié de Staline dans la montée de ce dernier vers le pouvoir.

En 1931, Beria est nommé secrétaire du parti communiste Géorgien, et de celui de toute la Transcaucasie en 1932.

En 1934, il est membre du comité central du Parti communiste. Il engage alors une lutte d'influence contre des concurrents au pouvoir au sein du parti communiste géorgien, en particulier contre Gaioz Devdariani, ministre de l'éducation dans la république socialiste de Géorgie, en ordonnant l'assassinat de ses deux frères, George and Shalva, qui occupaient respectivement des postes importants dans la Tcheka et le parti communiste Géorgien. Finalement,Gaioz Devdariani fut accusé de menées contre-révolutionnaires et exécuté en 1938.

Beria conservera le contrôle du parti communiste Géorgien, jusqu'à sa mort, même après sa nomination au Kremlin.

En 1935, Beria était l'un des subordonnés en qui Staline avait le plus confiance. En effet, Beria s'était assuré une place de choix dans l'entourage de Staline en réécrivant l'histoire du parti communiste Géorgien, au attribuant à Staline le rôle moteur dans l'histoire du parti communiste en Transcaucasie.

Lors de la terreur stalinienne qui commença après l'assassinat de Kirov en 1934, Beria entreprit de diriger les purges politiques dans l'ensemble de la Transcaucasie.

Beria : chef du NKVD de 1938 à 1953

En novembre 1938, Staline le nomme à la tête du /pictures/frwiki/60/NKVD, la police secrète de l'Union soviétique en remplacement de /pictures/frwiki/60/Nikolaï Iejov qu'il a aidé à éliminer. Beria reste fidèle au principe posé par Staline, quand celui-ci avait nommé /pictures/frwiki/60/Iagoda à la tête du Guépéou en 1934, de faire fusiller son prédécesseur (/pictures/frwiki/60/Viatcheslav Menjinski dans le cas de Iagoda), principe qu'avait respecté /pictures/frwiki/60/Iejov en faisant fusiller /pictures/frwiki/60/Iagoda.


Beria poursuit et achève tout d'abord les /pictures/frwiki/60/Grandes Purges. Il n'hésite pas à étendre la terreur jusqu'au sein même de l'appareil policier, qu'il purge largement des hommes de /pictures/frwiki/60/Iejov et des cadres ayant servi avant les années 1930. Personnage cruel et sadique, celui que Staline présentera à /pictures/frwiki/60/Roosevelt comme « notre /pictures/frwiki/60/Himmler » <référence nécessaire> n'hésite pas à présider lui-même certaines séances de torture dans son bureau de la /pictures/frwiki/60/Loubianka ou de la prison de /pictures/frwiki/60/Lefortovo.

Il organise des arrestations en masse et des exécutions de dissidents ou de personnes innocentes. Il est responsable en 1940 de l'exécution du grand metteur en scène /pictures/frwiki/60/Meyerhold, de l'écrivain /pictures/frwiki/60/Isaac Babel et du journaliste /pictures/frwiki/60/Mikhail Koltsov. Virtuose, tout comme ses prédécesseurs, de l'extorsion de confessions délirantes, il se vantait cyniquement de pouvoir faire avouer sous 24 heures à tout individu tombé entre ses mains qu'il était le roi d'Angleterre. Lorsque le /pictures/frwiki/60/Pacte germano-soviétique permet à l'URSS de s'étendre en /pictures/frwiki/60/Pologne, en /pictures/frwiki/60/Finlande, aux /pictures/frwiki/60/Pays baltes et en /pictures/frwiki/60/Moldavie, Beria planifie méticuleusement les déportations massives de centaines de milliers d'habitants de tous âges et de toutes classes sociales. Maître d'un /pictures/frwiki/60/Goulag dont les effectifs sont alors à leur apogée, il tente de rationaliser l'exploitation des détenus. Il crée notamment les /pictures/frwiki/60/charachka, où des scientifiques prisonniers sont contraints de travailler à des projets militaires, dans une stricte discipline mais en bénéficiant de meilleures conditions de vie que la plupart des détenus.

Beria commet aussi des /pictures/frwiki/60/crimes de guerre au cours de la /pictures/frwiki/60/Seconde Guerre mondiale. Il rédige l'ordre d'exécution qui mène au /pictures/frwiki/60/massacre de Katyń au cours duquel 25.700 officiers polonais furent éliminés.

En 1941, le /pictures/frwiki/60/NKVD de Beria planifie la /pictures/frwiki/60/déportation des /pictures/frwiki/60/Allemands de la Volga, et en 1944, celle des /pictures/frwiki/60/Tchétchènes, des /pictures/frwiki/60/Tatars de Crimée et d'une dizaine d'autres peuples faussement accusés de collaboration avec les Allemands.


Beria, père politique de la bombe atomique soviétique

Jusqu'en 1942, les milieux scientifiques soviétiques étaient plutôt sceptiques quant à la possibilité de réaliser une bombe atomique, considérant qu'il existait des obstacles théoriques à la fission nucléaire, qui n'avaient pas été surmontés. Toutefois, les missions de renseignements dans les milieux scientifiques et sympathisants, montraient que les anglo-américains envisageaient une telle hypothèse. C'est donc à Beria qu'est revenu la paternité politique de donner l'accent sur la recherche nucléaire à des fins atomiques. Le 10 mars 1942, Beria envoya en effet une lettre à Staline, synthétisant l'ensemble de données d'espionnage et de renseignements collectés par le /pictures/frwiki/60/NKVD (notamment le réseau /pictures/frwiki/60/Philby, et l'action de /pictures/frwiki/60/Niels Bohr dans les milieux scientifiques) à propos de la recherche atomique et des programmes d'armement nucléaire, déclarant/pictures/frwiki/60/[1] : Dans un bon nombre de pays capitalistes, par suite des travaux engagés sur la fission du noyau de l'atome en vue d'obtenir une nouvelle source d'énergie, des recherches ont été entamées sur la possibilité d'utiliser l'énergie nucléaire de l'uranium à des fins militaires. En février 1943, l'action commando des Britanniques contre l'usine de Vemork en Norvège (usine produisant de l'eau lourde) convainquit Staline que "le projet de construction d'une bombe atomique n'avait rien d'illusoire."/pictures/frwiki/60/[2] Staline confia alors à Beria le soin de coordonner le projet atomique de l'URSS, ce qu'il continuera durant les premiers moments décisifs de la guerre froide à la fois sur le plan bureaucratique et sur le plan du renseignement par une stratégie de séduction des milieux scientifiques américains, tel qu'/pictures/frwiki/60/Oppenheimer, /pictures/frwiki/60/Fermi et autres.

À cette occasion, Beria mobilise des moyens considérables en ressources humaines et industrielles, largement puisées dans le /pictures/frwiki/60/Goulag, et il commence à constituer ainsi un État dans l'État. Staline lui demande alors de fabriquer la première /pictures/frwiki/60/bombe H soviétique. Conscient qu'il serait éliminé après, Beria laisse traîner les travaux et commence à éveiller des soupçons dans l'esprit de Staline, qui organise contre lui le /pictures/frwiki/60/complot des blouses blanches (février 1953). Selon ce complot, un groupe de médecins (en majorité d'origine juive) chargé de la santé des dirigeants soviétiques aurait cherché à les empoisonner, ce qui prouverait la défaillance, voire la complicité des services de sécurité dirigés par Beria. Cette affaire arrive dans un /pictures/frwiki/60/contexte d'antisémitisme d'État qui sévissait à la fin de la vie de Staline, à l'instigation notamment d'/pictures/frwiki/60/Abakoumov, et auquel Beria avait partiellement contribué, par exemple en éliminant sur ses ordres le grand acteur yiddish /pictures/frwiki/60/Solomon Mikhoels (1948).

Peu avant sa mort, Staline accumulait de fausses preuves afin d'éliminer Beria qui devenait trop puissant au sein du pouvoir. La chute de Lavrenti dans l'estime de son compatriote était flagrante ; Staline le fustigea de lui avoir parlé en Géorgien lors d'une réunion du parti, affirmant qu'il n'avait rien à cacher et donc, qu'il pouvait s'exprimer en russe. Lors de l'agonie de Staline, Beria s'empressa d'aller détruire toutes les preuves que le Géorgien avait accumulées contre lui./pictures/frwiki/60/[3]

Le paradoxe de Beria, le seul stalinien qui a tenu en échec Staline, mais qui n'a pas échappé aux méthodes staliniennes de la déstalinisation

La carrière de Beria, après la mort de Staline, se termine de façon précipitée et shakespearienne, avec plusieurs versions. Tout se déroule au cours de l'année même de l'année 1953, l'année de la mort de Staline et de la répression du soulèvement ouvrier en Allemagne de l'Est.

Beria, cible de Staline dans l'affaire du complot "Mingrelien"

Beria, assassin de Staline ?

Staline meurt le /pictures/frwiki/60/5 /pictures/frwiki/60/mars /pictures/frwiki/60/1953 après un repas avec Beria, /pictures/frwiki/60/Gueorgui Malenkov, /pictures/frwiki/60/Nikolaï Boulganine et /pictures/frwiki/60/Nikita Khrouchtchev, des suites d'une /pictures/frwiki/60/hémorragie cérébrale. La rumeur selon laquelle Beria aurait fait tuer Staline est persistante mais il semble impossible de vérifier la réalité des faits.

Trois éléments sont cependant troublants

  • dans ses mémoires publiées en /pictures/frwiki/60/1993, le politicien /pictures/frwiki/60/Viatcheslav Molotov affirme que Beria se vanta auprès de lui d'avoir empoisonné Staline. Lors des funérailles de Staline, Malenkov et Molotov marchaient effectivement en tête du cortège avec Beria quand ce dernier aurait affirmé : «C’est moi qui ai liquidé le tyran». /pictures/frwiki/60/[4]
  • il est avéré également que Beria refusa une intervention médicale alors que Staline était inconscient depuis quelques heures, sous prétexte que ce dernier était seulement en train de dormir.
  • enfin l’autopsie du corps du défunt est introuvable et semble avoir disparue sans explications.

Beria après la mort de Staline : le début d'une déstalinisation ?

La liquidation de Beria : un épisode rapide, spectaculaire, secret et shakespearien

C'est à Beria, peut-être l'assassin de Staline, que revient l'honneur de prononcer l'éloge funèbre de Staline, sur la place Rouge/pictures/frwiki/60/[5].

Beria se considère alors comme le successeur naturel de Staline. Pendant les trois mois où il a les mains libres, l'incarnation de la terreur policière se révèle paradoxalement un champion de la libéralisation du régime. Dès le 4 avril, il relâche les victimes du /pictures/frwiki/60/complot des blouses blanches et fait savoir que leurs aveux avaient été extorqués par la torture, première fois que l'État soviétique reconnaît une faute. Il fait promulguer une amnistie qui libère un million de détenus du /pictures/frwiki/60/Goulag, tous des droits communs - rien n'ayant été préparé pour les réinsérer, cette masse d'anciens condamnés va déferler sur le pays en commettant une vague traumatisante de vols, de viols et de meurtres. Il restitue le /pictures/frwiki/60/Goulag au ministère de la Justice, limitant ainsi en partie l'arbitraire qui y régnait, et il dénonce en connaissance de cause son inutilité économique ainsi que son hypertrophie. Il fait voter au /pictures/frwiki/60/Politburo l'enlèvement des portraits de dirigeants dans les défilés et manifestations, mesure qui ne lui survivra pas. Il se prononce à l'intérieur pour un meilleur traitement des minorités nationales, et à l'extérieur pour une politique résolue de /pictures/frwiki/60/Détente avec l'Occident, fût-elle payée de l'abandon de la /pictures/frwiki/60/RDA et de la réunification de l'Allemagne en échange de sa démilitarisation.

Ses collègues restent très méfiants devant cet homme qui détient toujours un pouvoir policier considérable. Sa politique de libéralisation à tout crin leur semble un moyen de se gagner une popularité qui l'aiderait à accéder au pouvoir suprême à leurs dépens. La /pictures/frwiki/60/révolte ouvrière de /pictures/frwiki/60/Berlin-Est (17 juin 1953), contre laquelle Beria et ses collègues font donner les chars, est la première révolte de la /pictures/frwiki/60/déstalinisation. Elle scelle la chute de Beria, discrédité parmi ses collègues. À peine trois mois après la mort de Staline, le chef du /pictures/frwiki/60/NKVD est évincé par /pictures/frwiki/60/Khrouchtchev et arrêté en pleine séance du Politburo le /pictures/frwiki/60/26 juin /pictures/frwiki/60/1953. Le /pictures/frwiki/60/maréchal de l'Union Soviétique /pictures/frwiki/60/Georgi Joukov, que Beria accusait de comploter contre Staline, procède lui-même à cette arrestation, pistolet au poing, dans l'enceinte du Kremlin.

Accusé de complot et d'espionnage imaginaires/pictures/frwiki/60/[6] selon des méthodes qu'il connaît bien, Beria est condamné à mort le /pictures/frwiki/60/23 décembre 1953 par un tribunal spécial de la Cour Suprême de l'URSS dirigé par le /pictures/frwiki/60/maréchal de l'Union Soviétique /pictures/frwiki/60/Ivan Koniev. Il est exécuté le même jour d'une balle dans la tête à l'intérieur d'une cellule du bunker du Quartier Général pour la banlieue de Moscou. Le colonel-général Pavel Batitski fut chargé de cette exécution. Le corps de Beria fut ensuite immédiatement incinéré et ses cendres dispersées dans la forêt alentour. Il est le seul dirigeant soviétique à avoir été exécuté après la mort de Staline. Ses dernières lettres avant sa mort montrent un homme suppliant et effondré.

Quelques jours plus tard, le /pictures/frwiki/60/31 décembre 1953, il fut déchu de tous les titres et médailles qui lui avaient été décernés.

Le /pictures/frwiki/60/29 mai /pictures/frwiki/60/2000, la Cour Suprême de Russie refusa de le réhabiliter, ses /pictures/frwiki/60/crimes contre l'humanité ayant été prouvés.

Aspects criminels de la personnalité de Beria

Lors du procès de Beria, le rapport du comité central/pictures/frwiki/60/[7], mit en avant le fait qu'il ait utilisé son pouvoir de chef de la police pour se comporter en véritable marquis de Sade, lors de son potentat.

C'était la première fois qu'un personnage politique était accusé, non seulement de déviation politique, mais que l'on mettait en avant ses déviances personnelles. Ces accusations n'ont jamais été sérieusement démenties. Elles sont reprises par les biographes récents de Beria/pictures/frwiki/60/[8].

A l'occasion de travaux effectués dans l'ancienne résidence de Beria à Moscou, dans un bâtiment occupé maintenant par l'ambassade de Tunisie, où Beria officiait, des ossements ont été retrouvés par les ouvriers de la reconstruction/pictures/frwiki/60/[9].

Bibliographie

  • Antonov-Ovseenko, Anton, Beria, Moscow, 1999 (en Russe)
  • Avtorkhanov, Abdourakhman, Staline assassiné : le complot de Béria, traduit du russe par Alain Préchac, 1980
  • Beria, Sergo Lavrentevič, Beria, mon père : au coeur du pouvoir stalinien préf., trad. et notes de Françoise Thom, 1999
  • Knight, Amy, Beria: Stalin's First Lieutenant, Princeton University Press, 1993. /pictures/frwiki/60/ISBN 0-691-03257-2
  • Khrouchtchev, Nikita Sergeïevitch, Souvenirs, Paris, Robert Laffont, 1971
  • Rhodes, Richard, Dark Sun: The Making of the Hydrogen Bomb, Simon and Schuster, 1996 /pictures/frwiki/60/ISBN 0-684-82414-0
  • Boris I. Nicolaevski, Les dirigeants soviétiques et la lutte pour le pouvoir : essai, Paris , Collection : Dossiers des Lettres Nouvelles, Denoël, 1969
  • Strauss, Julius (23 December 2003). Stalin's depraved executioner still has grip on Moscow. Daily Telegraph (London). Archived from the original on 2006-03-04. /pictures/frwiki/60/http://web.archive.org/web/20060304023012/http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2003/12/23/wruss23.xml. Retrieved on 2008-09-24.
  • Stove, R. J., The Unsleeping Eye: Secret Police and Their Victims, Encounter Books, San Francisco, 2003). /pictures/frwiki/60/ISBN 1-893554-66-X
  • Soudoplatov, Pavel, Missions spéciales: mémoires d'un maître espion soviétique, Paris, Le Seuil, 1994, trad de l'américain, préface de Robert Conquest.
  • Sukhomlinov, Andrei, Kto Vy, Lavrentiy Beria?, Moscow, 2003 (non traduit), /pictures/frwiki/60/ISBN 5-89935-060-1
  • Wittlin, Thaddeus. Commissar: The Life and Death of Lavrenty Pavlovich Beria, The Macmillan Co., New York, 1972.
  • Yakovlev, A.N., Naumov, V., and Sigachev, Y. (eds), Lavrenty Beria, 1953. Stenographic Report of July's Plenary Meeting of the Central Committee of the Communist Party of the Soviet Union and Other Documents, International Democracy Foundation, Moscow, 1999 (in Russian). /pictures/frwiki/60/ISBN 5-89511-006-1

Notes et références

  1. /pictures/frwiki/60/ Cf Soudoplatov op.cit., p 228 et suivantes
  2. /pictures/frwiki/60/ Cf Soudoplatov, op. cit. p 228
  3. /pictures/frwiki/60/ Simon Sebag Montefiore, Staline, La cour du Tsar rouge
  4. /pictures/frwiki/60/ Vladimri FEDEROVSKI, Le fantôme de Staline, ROCHER, Sept 2007, 280 p.
  5. /pictures/frwiki/60/ Voir le lien sur You Tube, images d'archives, on notera que le personnage à droite de Beria est Khrouchtchev, son tombeur <object width="425" height="344"><param name="movie" value="/pictures/frwiki/60/http://www.youtube.com/v/D9Gt2rf-U98&hl=en&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="/pictures/frwiki/60/http://www.youtube.com/v/D9Gt2rf-U98&hl=en&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>
  6. /pictures/frwiki/60/ Les détails de l'arrestation de Beria, les raisons politiques, et les modalités exceptionnelles de son arrestation dans l'enceinte du Kremlin sont narrés de façon circonstanciées par Soudoplatov, op.cit., p 435 et suivantes "La chute de Beria et mon arrestation"
  7. /pictures/frwiki/60/ voir le rapport en russe, cité en bibliographie
  8. /pictures/frwiki/60/ cf Anton Antonov-Ovseenko,op.cit.
  9. /pictures/frwiki/60/ Voir l'article du Daily Telegraph cité en bibligraphie

Liens externes

cliquer les liens à partir de la version anglaise svp pour le moment.


  • Benjamin B. Fischer, "The Katyn Controversy - Stalin's Killing Field"
  • Photocopy of Beria's letter to Stalin to execute Katyn officers prisoners
  • Official site of the Memorial to Katyn
  • Interview with Sergo Beria
  • An outline of the Russian Supreme Court decision of 29 May 2000
  • Annotated bibliography for Lavrenty Beria from the Alsos Digital Library for Nuclear Issues
  • Central Intelligence Agency, Office of Current Intelligence. The Reversal of the Doctors' Plot and Its Immediate Aftermath, 17 July 1953.
  • Central Intelligence Agency, Office of Current Intelligence. Purge of L.P. Beria, 17 April 1954.
  • Central Intelligence Agency, Office of Current Intelligence. Summarization of Reports Preceding Beria Purge, 17 August 1954.




  • /pictures/frwiki/60/Portail du renseignement /pictures/frwiki/60/Portail du renseignement
  • /pictures/frwiki/60/Portail de l’URSS /pictures/frwiki/60/Portail de l’URSS

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