Waltair

La Caravelle n^o 169, ici aux couleurs de Finnair, sera vendue à Waltair et restera active jusqu'en 2005.

Waltair est une compagnie aérienne zaïroise, puis congolaise, active entre 1983 et 2005. Cette compagnie est la dernière à avoir utilisé la Caravelle^[1].

Historique

Waltair débute ses vols charters passagers, en 1983. Ces vols sont au départ de Aéroport national de Ndolo/Kinshasa Ndolo.Elle utilise un Cessna 404 Titan.

Les Caravelles

En 1992, la compagnie change d'actionnariat et rachète une Caravelle 10B3 à moteur P&W JT8D7, ancienne d'Air Toulouse International / EAS - Europe Aéro Service et l'utilise jusqu'en 1996, où elle est remplacée par l'ancienne 10B3 d'Aero Jet. Toutes 2 furent immatriculées 9Q-CPI. Une Caravelle 11R cargo mixte avec porte cargo (9Q-CUG)(3 exemplaires fabriqués dans les années 70 pour Air Zaire, avant qu'elles ne soient remplacées par des 737/200 mixtes), ayant été utilisée par l'armée de l'air sur les sites d'essais nucléaires français de Mururoa à Tahiti est rachetée en 1999 à Transair Cargo en RSA. Eureka Aviation qui a récupéré les 3 machines à la fin des essais nucléaires vend à Waltair en 2001 une 2° 11R (9Q-CNA). Cette caravelle fut d'abord importée en RDC au début des années 2000 et exploitée par Malu Aviation avant de retourner quelque temps en RSA. En 2003, UG est scrapée. À partir d'avril 2005, la dernière Caravelle 11R (NA)entre en révision, et ne retournera pas en service. Elle est stockée jusqu'à présent à Kinshasa/Ndjili, en ordre de vol ou presque. La 3° caravelle 11R sera rachetée à Eureka Aviation par Transair Cargo service et exploitée en RDC et connaitra un accident à l'atterissage à Gisenyi au Rwanda, le pilote se trompant de piste (il pensait se poser à Goma)et fauchant son train sur la piste trop courte.

Andover

Parallèlement à l'exploitation des caravelles, Waltair achète en 1996 un HS 748 Andover(9Q-CPW). Ce modèle est une évolution du HS 748 civil et a été développé uniquement pour une exploitation militaire. Il a servi notamment dans la RAF et la New Zealand Air force. Il a été récupéré sur la base Anglaise de Boscom Down. Il est équipé de moteur Rolls Royce plus puissants équipé de l'injection de water-methanol, avec des hélices pouvant passé en reverse, et dispose outre d'une porte cargo arrière type C130, d'un système de kneeling (littéralement agenouillage) qui permet au train d'atterrissage principal de s'escamoter partiellement au parking afin d'abaisser le seuil de chargement de la porte arrière. Cet avion a une capacité d'emport de 6 Tonnes (with special permission of the Queen, sic) et peut opérer sur des pistes sommaires de 600 mètres seulement de longueurs. Il sera notamment exploité sur la ligne de Diboko.Il effectuera aussi plusieurs missions internationales et sera notamment basé à Lokichoggio au Kenya pour opérer vers le Sud Soudan pour le compte des Nations Unies, Médecins Sans Frontière et la Croix Rouge Internationale. En 2004 il part en maintenance chez Field Automotive en RSA et est revendu à Transair Cargo. Transair Cargo l'exploite en RDC quelque temps et le revendra en 2008 à TAC(transport aérien Congolais) à Ndolo. En 2010, la DAC Congolaise durcit ses règles et interdit de vol cet avion, car il ne dispose pas de papiers civils, n'ayant jamais été homologué par le constructeur pour une exploitation commerciale. Il connaitra un accident au décollage de Ndolo (Noze gear retraction au point fixe avant décollage)en 2010 lors d'une tentative de ferry sur l'Afrique du sud. Il est actuellement toujours stationné sur le tarmac de Ndolo.

Fin de carrière

En 2004, la dernière 10B3 9Q-CPI ex Finnair est féraillée.avril 2005, le gouvernement congolais annonce à Waltair que sa licence d'exploitation, qui doit expirer en septembre, ne sera pas renouvelée. En conséquence, le compagnie ne demande pas le renouvellement du certificat de navigabilité de sa dernière Caravelle, et cesse ses activités en juillet 2005. En septembre, Waltair perd sa licence d'exploitation et est bannie du ciel de la République démocratique du Congo^[2]. En 2011, la licence d'exploitation est renouvelée, laissant espérer une reprise des activités.

Notes et références

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