Stessa luna

Stessa luna est un film français réalisé par Françoise Gallo, sorti en 2006.

Synopsis

Un siècle sépare la première image du film, des Tunisiens arrivant en 2002 en barque en Sicile, du départ en barque, en 1902, d'une famille sicilienne vers la Tunisie. Cette histoire sans fin court sur toute la durée du XX^e siècle, entre la Tunisie, l'Italie et la France, et se suit à travers l'implantation de cette famille sicilienne typique en Tunisie, alors sous Protectorat français ; puis les deux guerres affrontées en 1915 et 1939 ; l'emprise du fascisme ; et l'Indépendance de la Tunisie, qui met fin à sa présence dans ce pays. Dans ce film, chaque génération est incarnée par un personnage, saisi au moment crucial d'un choix, qui confie ses peurs et esquisse la façon dont il surmonte ses épreuves pour ne pas sombrer dans une défaite de l'espoir.

Fiche technique

• Titre original : A stessa luna
• Titre français : Stessa luna
• Pays :  France
• Date de sortie : juin 2006
• Durée : 52'
• Réalisation et scénario : Françoise Gallo
• Images : Alain Souffi, Françoise Gallo, Nabil Saïdi, Chaker Ben Yahmed
• Son : Moncef Taleb
• Montage : Patrick Bouquet
• Musique: Mahler, Mascagni, Verdi, Glenn Miller, Louis Armstrong, Adriano Celentano
• Production : Mosaïque Films/ France 3 Corse/ Télévision Tunisienne (ERTT)
• Coproducteur associé : Nomadis Images
• Distribution : Mosaïque Films, Paris

• Selectionné au FIPA 2007; JCC Carthage 2007; Doc à Tunis 2009

Lien externe

" Le texte du commentaire réserve de belles envolées littéraires : « Je ne suis plus rien, ni derrière, ni devant »; « Adieu ma Sicile, ma terre muette ». Et pourtant le film trouve son rythme. Alors qu’on quitte Guiseppa, l’arrière-grand-mère, la mère Courage, pour son fils Luca, le romantique, commence à poindre, en filigrane des récits individuels, un propos subtil sur l’identité, les racines, la patrie, les « frontières intérieures ». Né dans la médina du Tunis colonial, Luca se sent peu concerné par cette Première Guerre mondiale qui lui coûtera la vie. Plus tard, son fils Francesco, le révolté, père de la réalisatrice, se sentira encore moins chez lui dans cette Italie fasciste, où il étudie et qui exalte le sacrifice de son père. La dernière histoire, celle de Françoise Gallo ­elle-­même, est encore une histoire d’exil forcé (...) à l’indépendance de la Tunisie. Un film ­dédié à « ceux qui partent chercher une existence meilleure » (...) et parvient finalement à transformer ces histoires douloureuses en un riche patrimoine­ ­intime."

Quentin Pinoteau, Télérama, 24 Avril 2007

Fiche du film