- Officine politique
-
Une officine est une organisation, un lieu où quelque chose est fait[1].
Description
Le terme a notamment été utilisé dans les affaires de l’assassinat de Ben Barka et de l'Angolagate.
À propos de l'affaire Clearstream, Nicolas Sarkozy a notamment déclaré: « Je ne suis pas naïf. Je vois bien que derrière tout ça, il y a des officines, il y a des gens ».
À La Chaîne Parlementaire, Jean Pierre Chevènement a déclaré «On peut très bien soudoyer une personne, je connais l’existence d’officines louches».
Pour l’historien Jean Guarrigues, «Les officines ont toujours existé; Traditionnellement, elles sont liés au sommet de l’État, à la police ou aux services de renseignement et participent à la manipulation ou à l’obstruction d’un dossier». Mais ces activités ont maintenant en partie été passées dans le secteur privé.
Une officine peut tout aussi bien être une agence de détectives une entreprise de sécurité privée ou un cabinets d’intelligence économique.
Ainsi, pour avoir informé sur les dangers du Taser, Olivier Besancenot a été suivi par un cabinet de détectives dirigé par un ex-policier. Pendant quatre mois, sa famille a été suivie et ses comptes bancaires ont été examinés.
D'après Yves Bertrand, les officines, sous couvert de sécurité et de protection, font pour la plupart du renseignement et peuvent tuer professionnellement ou politiquement une personnalité.
Ainsi, Bernard Squarcini, responsable du contre-espionnage français, a avoué avoir mené une enquête sur les rumeurs d'infidélité dans le couple Sarkozy.
Références
Catégorie :- Concept politique
Wikimedia Foundation. 2010.