Mon Dosmostroï

Mon Dosmostroï est une nouvelle d’Anton Tchekhov.

Historique

Mon Domostroï fut initialement publié dans la revue russe Les Éclats, numéro 42 du 26 octobre 1886, sous le pseudonyme Le frère de mon frère^[1]. Autre traduction La règle de vie dans mon foyer^[2].

Le Dosmostroï (en russe : Домострой (en)) est un ensemble de lois régissant la vie privée et publique des Russes. Créé à la fin du XVI^e siècle sous Ivan le Terrible, son influence a continué dans les campagnes jusqu'à la Révolution russe. En 67 sections, il était abordé les thèmes de la vie religieuse, les rapports au tsar, la vie familiale, la cuisine, la tenue de la maison, etc.

Résumé

Un homme raconte les règles qu’il a instaurées de son foyer. Chaque matin, il rappelle à sa femme, belle-mère et belle-sœur que c’est lui le chef de la maison, qu’elles lui doivent obéissance, respect et qu'elles doivent s'extasier devant ses œuvres. Après quelques injures, il envoie sa belle-mère, qu'il a préalablement transformée en chien enragé pour aller toucher les appointements que les journaux lui doivent. À son retour, elle doit repousser les créanciers. Sa femme sert de coursier et apporte ses articles à la rédaction du Réveil-matin.

À midi, pendant qu’il déjeune de l’oie, sa femme joue au piano pendant que les autres dansent pour son plaisir. Durant sa sieste, elles relisent à haute voix ses articles et doivent s’extasier devant son talent. Il sait les punir également et, la nuit, elles doivent monter la garde pour dissuader d’éventuels voleurs.

Notes et références

Édition française

• La règle dans mon foyer, traduit par Edouard Parayre, Les Éditeurs français réunis, 1958.

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