- Massacre de Dersim
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En 1937, l’armée turque prend position à Dersim. Les militants Dersimis poursuivent la résistance alors l’armée Turque commence à réorganiser des opérations militaires pour une nouvelle offensive l’année suivante. Le chef de la résistance, Seyit Riza est arrêté et ensuite exécuté le 18 novembre en 1937 à l’âge de 81 ans. Pourtant, la loi interdisait l’exécution des personnes ayants un tel âge. Cette « opération » ou comme dirait le Chef Atatürk « cette mission de civilisation », dure deux ans. Ces deux ans sont un enfer pour la population Dersimis.
Selon un ouvrage militaire, publié en 1972 par l'État-major turc, il a été affirmé que le Dersim a été surveillé en toute attention et qu'en fin il a été décidé de faire une opération militaire contre cette région qui a été décrite en tant qu'un blessure au sein de l'État dans le rapport de Hamdi Bey, préparé en 1926. Cela révèle que l'Etat se préparait à cette opération à partir de 1925, la première révolte kurde en République de Turquie.
En effet cette opération tourne au massacre. Résultat, on compte environ entre 40 000 à 80 000 morts, plusieurs villages brûlés et des milliers de personnes déportées vers l’Ouest de l’Anatolie. Dersim connaît d’autres problèmes au cours de cette opération, tels que des exils, des disparitions, des prises d’otages de villes entières, des tortures, l’interdiction des manifestations de leur langue, leur culture ainsi que leurs croyances.
Dersim est peuplé majoritarement de kurdes de conféssion alévie et parlent le kirmancki (ou zazaki) qui est une langue d'origine indo-européenne, proche des langues parlées dans le nord de l'Iran. La culture et la langue de Dersim est menacée par la politique d'assimilation de l'état turc.
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