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VBL III (véhicule blindé léger III)
Manœuvre de l'armée canadienneCaractéristiques générales Équipage 3 + 7 fantassins Longueur 6,98 m Largeur 2,7 m Hauteur 2,8 m Masse au combat 16,95 tonnes Blindage et armement Blindage protection contre les balles de 7.62mm, peut recevoir une armure cage et un blindage frontal supplémentaire de type MEXAS contre les balles de 14,5mm. Armement principal canon M242 de 25 mm x 137 mm Armement secondaire mitrailleuse C6 de 7,62 mm et lanceur de fumigènes Mobilité Moteur Caterpillar 3126 diesel
350 chSuspension 8 roues motrices Vitesse sur route 100 km/h Puissance massique Autonomie 450 km modifier Le véhicule blindé léger III (VBL III), ou Light Armoured Vehicle III (LAV III) en anglais, est le modèle le plus récent de la série des véhicules blindés légers construite par General Dynamics Land Systems, entré en service en 1999[1]. Il est basé sur le véhicule suisse Mowag IIIH Piranha 8x8[1]. Il a été développé au Canada, et il est le principal véhicule d'infanterie mécanisée du Canada et de la Nouvelle-Zélande. L'Armée de terre des États-Unis utilise une version légèrement moins armée dérivée du VBL III portant le nom de Stryker. Le VBL III et le Stryker ont été également dénommés Land Assault Vehicles ou véhicules d'assaut de l'armée de terre.
Sommaire
Histoire
En juillet 1991, l'armée canadienne a ressenti le besoin de remplacer sa flotte vieillissante de véhicule de combat d'infanterie datant majoritairement des années 1960 et 1970. Une somme de 2,8 milliards de dollars canadien a été affectée au Projet de démonstration de technologie des véhicules de combat multirôles (PDT VCMR) sous le gouvernement canadien conservateur. Le mandat du projet VCMR était de fournir une série de véhicules sur la base d'un châssis qui remplacerait le blindé de transport de troupes M113, le véhicule de reconnaissance Lynx, le blindé de transport de personnel Grizzly et le transport de troupes blindé Bison. Le projet a cependant été jugée trop coûteux et annulé en mars 1992[2].
En 1993, dans le contexte de la victoire du Parti libéral aux élections, l'armée, dont le besoin de disposer d'une nouvelle famille de véhicules était toujours à l'agenda, a lancé le projet de Véhicule Blindé Léger (VBL) visant à reprendre les premières études issues du projet MRCV. Au passage, le remplacement des Bisons a été abandonné et la première phase du projet s'est concentrée sur la sélection des véhicules de reconnaissance Coyote à remplacer les Lynx.
Le 16 août 1995, General Motors Diesel Division (rebaptisé GM Defense, et par la suite acheté par General Dynamics Land Systems) de London (Ontario), s'est vu attribuer le contrat pour produire le VBL III, remplaçant du Grizzly et d'une grande partie des M113 encore en service[2]. Ce nouveau véhicule était prévu pour intégrer la tourelle et le système d'arme utilisée par le Coyote, tout comme la version lourde de la famille Mowag Piranha plus tard, ainsi adaptée aux matériels locaux et qui sera construite localement.
Conception
Mobilité
Le VBL III est propulsé par un moteur diesel Caterpillar 3126 qui développe 350 chevaux et peut atteindre une vitesses de 100 km/h sur route[3].
Le véhicule est équipé d'un système central de gestion de la pression des pneus, ce qui lui permet de s'adapter aux différents terrains, y compris hors route. Contrairement aux versions antérieures des VBL, le VBL III ne possède pas de capacités amphibies[4].
Le VBL III fait face aux mêmes préoccupations que la plupart des autres véhicules militaires à roues, c'est-à-dire qu'il exerce une pression au sol supérieure à celle exercée par un véhicule chenillé pour un poids comparable, étant donné que les pneus ont une surface de contact au sol moindre par rapport à un système de chenilles. La pression au sol plus élevée implique un risque plus grand d'embourbement ou d'ensablage du véhicule. Ce problème n'est que partiellement résolu grâce au système de gestion de la pression des pneus, qui permet d'alléger la pression au sol et donc d'améliorer les capacités de franchissement de terrains difficiles du véhicule.
La tourelle du VBL III élève le centre de gravité du véhicule, par rapport à ce qui était initialement prévu. La crainte d'une tendance du véhicule à se retourner en terrain accidenté n'a pas été confirmée : malgré quelque cas d'accidents, la cause la plus commune constatée est celle de l'instabilité du terrain, en particulier en hors pistes. La majorité des Canadiens morts en Afghanistan, sont morts au cours d'une patrouille à bord d'un VBL III.
Protection
Le blindage de base du VBL III, offre une protection contre les calibres 7,62 x 51 mm OTAN. Un blindage en céramique appliqué (MEXAS) peut être ajouté, protégeant contre des calibres de 14,5 x 114 mm à une distance de 500 mètres. En décembre 2008, le gouvernement canadien a décerné un contrat à EODC Engineering Inc pour 81,5 millions de dollars canadien, destiné à la fourniture de compléments sur le blindage, de modules et des pièces de rechange pour ses blindés VBL III[5]. Ce blindage est destiné à fournir une protection accrue contre les engins explosifs de circonstance (EEC) et contre des munitions de calibre 30 mm[6]. Le VBL III peut être également équipé du système de blindage « cage à poule » ou « slat armor », qui offre une meilleure protection contre les charges creuses. Le VBL III est également équipé d'un système de filtration contre les attaques nucléaires, biologiques et chimiques (NBC), ainsi que d'un détecteur chimique GID-3 et d'un détecteur nucléaire AN/2VDR.
Le VBL III a reçu des critiques à l'égard de sa mobilité, de stabilité et de niveaux de protection. Le VBL III a été principalement développé pour la guerre asymétrique, mais il n'est pas adapté à la quatrième génération de la guerre et est considéré comme vulnérable aux attaques coordonnées des insurgés.
Armement
Le VBL III est équipé d'une tourelle de deux hommes, armée d'un canon M242 Bushmaster de calibre de 25 mm, et d'une mitrailleuse coaxiale de 7,62-mm. Une mitrailleuse 5,56 mm ou 7,62 mm est positionné sur le dessus de la tourelle. Le VBL-III est également équipées de huit lance-grenades de 76 mm en deux groupes de quatre lanceurs placés de chaque côté de la tourelle, destinés au lancement de grenades fumigènes[3].
Viseurs
Le VBL III est équipé d'un viseur optique de jour, d'un viseur thermique (IT) et d'un intensificateur d'image (II) de troisième génération. Le VBL III est équipé d'un système de navigation tactique (TacNav) pour aider les membres d'équipages à la navigation et la désignation géographique des cibles. Le VBL III est équipé d'un écran à cristaux liquides connecté directement sur les caméras du véhicule, pour fournir une imagerie en temps réel du champ de bataille aux passagers.
Opérateurs
- Canada : 651 [1]
- Nouvelle-Zélande : 105[1]
- Arabie saoudite : 19[1]
Véhicules similaires
Variantes
- Transport de section d'infanterie
- Poste de commandement
- Missiles TOW sous blindage (TUA)
- Officier observateur avancé (OOA)
- Véhicule du génie (ELAV)
References
- [1], page consultée le 9 août 2011. LAV III/NZLAV
- [2], page consultée le 9 août 2011. An Examination of the Armoured Personnel Carrier Replacement Project
- [3], page consultée le 9 août 2011. LAV III - LIGHT ARMOURED VEHICLE
- [4], page consultée le 9 août 2011. Stryker Light Armored Vehicle III (LAV III) > LAV III - LIGHT ARMOURED VEHICLE
- [5], page consultée le 9 août 2011. Un contrat du gouvernement du Canada contribuera à soutenir le parc de véhicules blindés des Forces canadiennes
- [6], page consultée le 9 août 2011. Government of Canada Contract will help support Canadian Forces Armoured Vehicle Fleet
Annexes
Catégories :- Véhicule de combat d'infanterie
- Blindé canadien
- Blindé post-Guerre froide
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