- Jeanne Granier
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Pour les articles homonymes, voir Granier.Jeanne Granier, soprano française née le 31 mars 1852 à Paris, où elle est morte le 18 ou le 19 décembre 1939, a été une des personnalités de la vie parisienne de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Sommaire
Parcours
Jeanne Granier a été l'élève de Barthe-Banderali, étudiant à la fois l'opéra-comique et la musique. Elle débute en 1873, au Théâtre de la Renaissance, en remplaçant au pied levé Louise Théo dans La Jolie parfumeuse. Remarquée par Offenbach, elle a créé Giroflé-Girofla, La Marjolaine, Le Petit Duc, Janot, Ninella, Madame le Diable, Belle Lurette et Fanfreluche.
Jeanne Granier est ainsi devenue pour une période de 20 ans une des plus grandes stars de la musique à Paris, douée à la fois comme actrice et comme chanteuse. Parmi ses admirateurs on compte notamment Édouard VII. Jeanne Granier est mentionnée dans l'œuvre de Marcel Proust À la recherche du temps perdu.
Elle a joué dans La Vie de bohème au Théâtre de l'Odéon en 1875, dans l'acte I de Musette, en chantant La Jeunesse et l'Amour (paroles de Meilhac, musique de Massenet). Jules Massenet lui a composé une chanson pour Esmeralda en 1879 pour son apparition dans Notre-Dame de Paris. Le 15 octobre 1876, elle apparut dans un spectacle au bénéfice de Berengère et Anatole au Théâtre de la Renaissance.
- 1912 : L'Habit vert de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, Théâtre des Variétés
- 1913 : Le Ruisseau de Pierre Wolff, Théâtre de la Porte Saint-Martin
- 1914 : Madame d'Abel Hermant et Alfred Savoir, Théâtre de la Porte Saint-Martin
Le Petit Duc
Son rôle-titre dans Le Petit Duc de Charles Lecocq est devenu la signature de Jeanne Granier. Elle y apparaît lors de la première le 25 janvier 1878 au Théâtre de la Renaissance et chante aussi sa partie dans des reprises à ce théâtre en 1879, 1881 et 1883. Elle joue avec José Dupuis dans des productions au Théâtre de l'Éden en 1888 et au Théâtre des Variétés en 1890. À ce théâtre, elle apparaÎt dans les reprises de La Belle Hélène, Barbe-Bleue et La Grande-Duchesse de Gérolstein.
Dans d'autres théâtres de Paris elle crée Mademoiselle Gavroche (aux Variétés), La Béarnaise (aux Bouffes-Parisiens), La Cigale et la Fourmi (Gaité) et Saturnales (Nouveautés).
Le compositeur Emmanuel Chabrier lui a dédié sa chanson Ballade des gros dindons (1889)
Bibliographie
- K. Gänzl, « Jeanne Granier », The New Grove Dictionary of Opera, Macmillan, Londres et New York, 1997.
- J. Martin, Nos artistes des théâtres et des concerts, Paul Ollendorff, Paris, 1895.
- D. Irvine, Massenet, une chronique de sa vie et l'époque, Amadeus Press, Portland, 1997.
- R. Delage, Emmanuel Chabrier, Fayard, Paris, 1999.
Lien externe
Photo d'un buste de Jeanne Granier: Photo
Source
Wikipedia en anglais : article sur Jeanne Granier
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