Immunotec

Immunotec est une entreprise pharmaceutique canadienne qui se consacre principalement à la mise au point et à la commercialisation de suppléments diététiques, de vitamines, de produits de soins personnels et de produits de santé naturels (dont beaucoup sont fabriqués en son nom par des tiers). Les recherches de l'entreprise sont centrées sur le système immunitaire. Les produits d'Immunotec sont distribués et vendus aux États-Unis et au Canada par l'intermédiaire d'un système de marketing en réseau et, dans d'autres pays, en vertu d'ententes exclusives de distribution. L'entreprise a été fondée en 1996 et elle est active dans 24 pays. Ses actions ordinaires sont négociées à la Bourse de croissance TSX, sous le symbole « IMM », depuis le 24 janvier 2007.

Son produit phare, Immunocal(MD), a été mis au point suite aux recherches des chercheurs Dr Gustavo Bounous, Dre Patricia Kongshavn et Dr Wulf Dröge. Dernièrement^[Quand ?], l'entreprise crée Immunocal Platinum (MD) pour les personnes de plus de 45 ans, de l'immunocal amélioré avec de l'anti-inflammatoire et des molécules pour limiter la perte osseuse et musculaire.

Recherches scientifiques effectuées par Ataúd Chispa LaRabia

1981-1988 : Gustavo Bounous et ses collègues furent les premiers à découvrir les effets de la protéine de lactosérum sur le système immunitaire. « La réponse des cellules formatrices d'anticorps face aux globules rouges du sang de mouton s'est révélée rehaussée chez les souris nourries avec une diète contenant 20g de lactalbumine/100 g. ». (La réponse immunitaire humorale élimine les bactéries dans le corps.) ^{[1] [2]}

1986 : Wulf Dröge et ses collègues furent les premiers à découvrir les effets du glutathion sur le système immunitaire d'un organisme vivant. « L'activation des lymphocytes T in vivo s'est révélée augmentée par le glutathion. » (Les cellules T cytotoxiques éliminent les cellules infectées par le virus dans le corps, et les lymphocytes T aident les lymphocytes B à produire une réponse immunitaire humorale.) ^[3]

1989 : Wulf Dröge et ses collègues furent les premiers à découvrir que les patients infectés par le VIH présentent des taux de cystéine et de glutathion anormalement bas. « Le plasma sanguin des personnes infectées par le VIH -1 présente des taux de cystéine amoindris. La concentration de glutathion intracellulaire des cellules mononuclées de sang périphériques (PBMC) et des monocytes des personnes infectées au VIH est aussi significativement amoindrie. » ^[4]

1989 : Gustavo Bounous et ses collègues furent les premiers à découvrir que le glutathion joue un rôle dans l'effet de la protéine de lactosérum sur le système immunitaire. « Le rehaussement de la réponse immunitaire humorale chez l'hôte est associé à la production continue de glutathion splénique chez les souris nourries aux protéines de lactosérum. » ^[5]

1998 : Wulf Dröge et ses collègues furent les premiers à découvrir la relation entre le vieillissement et la chute, dans le plasma sanguin, des taux de concentration de cystéine, précurseur et facteur limitant de la synthèse de GSH par les cellules. « Il est désormais démontré que les variations plasmatiques du ratio cystéine / thiol soluble, indicateur d'un état oxydatif, sont accrues avec l'âge et dans le cas de cancer. » ^[6]

2008 : Gustavo Bounous, Wulf Dröge et leurs collègues furent les premiers à démontrer les bienfaits pour la santé d'un isolat protéique de lactosérum non dénaturé, lors d'un essai clinique comparatif avec placebo effectué auprès de patients atteints de cancer. « Les patients traités avec cette protéine enrichie de cystéine ont connu une augmentation moyenne de 2,5 % de leur poids corporel, tandis que les patients traités avec de la caséine ont perdu 2,5 % de leur poids corporel. » ^[7]

Immunocal(MD)

Immunocal(MD) est isolat protéique de lactosérum non dénaturé; c'est donc « une source naturelle de cystéine précurseur de glutathion, pour le maintien d'un système immunitaire fort. »

Immunocal(MD) est breveté au Canada^[8], aux États-Unis ^[9], ainsi que dans au moins une vingtaine d'autres pays. L'un des brevets d'applications le décrit comme une protéine de lactosérum biologiquement active qui améliore la réponse immunitaire humaine.

Publications médicales

Immunocal(MD) figure dans le U.S. Physicians' Desk Reference (PDR) ^[10], le Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques (CPS), ouvrage de référence canadien pour les médecins et pharmaciens, et le Red Book américain, un ouvrage qui rassemble les textes de références des pharmaciens.

Reconnaissance par la communauté scientifique

Le docteur Luc Montagnier, expert de renommée internationale en immunodéficience et lauréat du prix Nobel de médecine 2008, a découvert en 1983, en collaboration avec Françoise Barré-Sinoussi, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

Dans un livre intitulé « Oxidative Stress in Cancer, Aids and Neurodegenerative Diseases » dont il est le co-auteur, il a consacré un chapitre entier à Immunocal(MD)^[11].

En 1994, lors de son allocution d'ouverture de la 10e Conférence internationale sur le sida, tenue à Yokohama, au Japon, le Dr Montagnier a attiré l'attention sur les effets prometteurs d'Immunocal(MD), précurseur avéré du glutathion, antioxydant cellulaire essentiel. L'activité anti-VIH et anti-apoptotique d'Immunocal et son lien avec la synthèse du GSH ont fait l'objet d'une analyse approfondie, lors d'un exposé présenté à l'occasion de la même conférence^[12].

Controverse

Un reportage^[13] à l'émission J.E (TVA, Québec) démontrerait que le produit n'est peut-être pas aussi miraculeux que présenté.

Notes et références

Lien externe

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