Hôtels particuliers d’Avignon

Hôtels particuliers d’Avignon
Entrée de l’Hôtel de Baroncelli-Javon, dit palais du Roure, dans le centre historique d'Avignon

À l’intérieur des remparts, dans le centre historique, les cent-trente Hôtels particuliers d'Avignon, ont été construits entre XVe siècle et le XVIIIe siècle[1]. Ils ont fait l'admiration d'Anne-Marguerite Petit Dunoyer (1663-1779), qui, lors de son séjour à Avignon décrivit son enthousiasme et son étonnement dans ses Lettres historiques et galantes de deux dames de condition dont l’une estoit à Paris & l’autre en province, ouvrage édité en 1733 : « La situation de cette ville est enchantée ; le Rhône baigne ses murailles ; ce ne sont que jardins et prairies en dehors et bâtiments magnifiques en dedans ; les maisons de MM. de Mont-Réal et de Crillon sont les plus belles qu’on y voie »[2]. Parmi ces demeures aristocratiques, quelques unes se distinguent par leur riche patrimoine architectural ou par des évènements historiques qui s’y sont déroulés.

Sommaire

Hôtel de Brancas

Situé au n° 13 de la rue de la Bouquerie, il fut construit, en 1533, par Gilles de Roays, puis vendu, en 1557 à Alexandre de Grillet. Ce n'est qu'en 1771 qu'il fut acquit par une dame de Crillon, comtesse de Brancas. Puis l'Hôtel devint la propriété de Louis de Brancas qui y accueillit, au cours de l'hiver 1784-1785, le ministre Necker, alors en disgrâce, son épouse Suzanne et leur fille Germaine de Staël, alors âgée de 18 ans[3].

En 1796, le lieu fut acheté par les Seguin, imprimeur, qui y éditèrent, en 1859, Mireio de Frédéric Mistral. L'imprimerie s'installa ensuite sur un terrain adjacent et l'Hôtel de Brancas fut transformé, après 1916, en école communale de fille[3]

Hôtel de Tonduti de Saint-Légier

Situé aux n° 17-19 de la rue de la Petite Fusterie, il s'ouvre sur une vaste cour par un grand portail à carosse. Dans cette cour, deux arcades permettent d'entrer dans un vestibule desservi par un majestueux escalier d'honneur. Ce fut la demeure de Pompée Catilina (1583-1669), colonel de l'Infanterie pontificale. Au XVIIe siècle, cet Hôtel passa à François Tonduty, seigneur de Saint-Légier, qui était aussi jurisconsulte, Primacier de l'Université d'Avignon, et astronome formé par le jésuite Athanase Kircher. Il fit décorer ses appartement par Nicolas Mignard entre 1658 et 1659). Il est à noter que cet Hôtel a aussi une façade aux 7, 9 et 11 de la rue Joseph Vernet[4].

Hôtel de Villeneuve-Martignan

Entrée de l'Hôtel de Villeneuve-Martignan

Sur cet emplacement, de la rue Joseph Vernet, se trouvait la Livrée de Cambrai, nommée du nom de son dernier occpant le cardinal Pierre d'Ailly, évêque de Cambrai. Elle devint, au XVIe siècle, la propriété de la famille des Gérards d'Aubre, puis par héritage de celle des Castellane. En 1719, elle fut vendue à François-René de Villeneuve, marquis d'Arzeliers et seigneur de Martignan, dans la Principauté d'Orange[5].

Son fils, Jacques-Ignace de Villeneuve épousa , en 1733, Henriette-Victoire, fille de Gaspard-François, marquis de Sade, colonel de l'artillerie et de la cavalerie pontificale dans le Comtat Venaissin[6]. En 1734, il décida d'adjoindre à sa résidence de nouveaux bâtiments qu'il fit édifier sous la direction de Thomas Lainée. Fantasque, il fit tout raser en 1741 pour reconstruire tout à neuf selon les plans de Jean-Baptiste Franque[7]. Les travaux ne furent achever qu'en 1749. Entre temps, le marquis avait été quitté par son épouse et sa candidature au poste d'ambassadeur d'Avignon à Versailles n'avait pas été retenue. Ses finances ayant été écornées par ses goûts somptuaires, il décida alors de louer une partie de son Hôtel à Joseph de Raousset, comte de Boulbon. Le bail fut signé le 7 août 1753[8].

Il partit vivre à Florence, ce qui le fit considérer comme emigré lors de la Révolution. Son Hôtel fut mis sous sequestre puis il fut attribué après sa mort à Henriette-Victorine de Sade, sa veuve contre un bail de 285 livres par an. Il fut ensuite acheté, en 1802 par le négociant Deleutre, qui le loua ensuite à la municipalité d'Avignon pour y installer les collections d'Esprit Calvet. Il fut ensuite acquis le 3 mars 1833 pour être transforlé en musée[9].

La richesse et l'importance des collections du musée Calvet lui ont valu d’être admis parmi les « musées classés français ». Elles touchent à l'archéologie, les beaux-arts, les arts décoratifs, en particulier orfèvrerie, faïence, porcelaine, tapisserie, ferronnerie et l'ethnologie en Asie, Océanie et Afrique[10].

Article détaillé : Musée Calvet.

Hôtel de Brantes

Hôtel de Brantes

Il se situe au n° 2 de la rue de la Petite Fusterie. Construit entre 1685 et 1686, sa façade fut totalement reprise dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Un de ses propriétaire, le « marquis de Brantes, amateur distingué des sciences », fit en 1784 des essais réussis de montgolfière dans le cloître du couvent des dominicains d'Avignon et dans l'enclos des célestins de Gentilly à Sorgues. Il eut comme suucesseur le comte Jean-Gérard Lacuée de Cessac, qui épousa Louise-Augustine du Blanc de Brantes. Élu membre de l'Institut en 1795 puis député au Conseils des anciens en 1799, il fut nommé général de division en 1806 et devint ministre de la Guerre en 1810. Son Hôtel jouxtant l'église Saint-Agricol, alors cathédrale d'Avignon, il demanda au Préfet de se porter acquéreur pour y loger l'évêque concordataire Périer et ses services. Le prélat le visita en 1807 et trouva assez de critiques à faire sur ce bâtiment « très antique et très délabré » pour que cette vente ne se fit point[11].

Hôtel des Laurens

Hôtel des Laurens

Cet Hôtel, situé au n° 1 du Plan-de-Lunel, fut la propriété de la famille des Laurens, originaire du Piémont et venue s'installer à Avignon au cours du XVIe siècle. Ce fut Jérôme des Laurens, (1517-1606), auditeur et doyen de la Rote, qui fit bâtir sa résidence ici, entre 1590 et 1597[12].

Ce premier édifice de type gothique fut réaménagé et restauré par son petit-fils Henri des Laurens (1604-1669), d'abord en 1648 puis en 1642[13]. C'est de cette époque que datent le vestibule à double travée voûtée d'arêtes, le monumental escalier à balustrade de pierre et le plafond de gypserie du hall d'entrée[12].

Son fils et héritier, Georges-Dominique, devenu marquis de Brantes en 1674, après avoir été reçu au château de Grignan par François de Castellane-Adhémar de Monteil, gouverneur de Provence et époux de Françoise de Sévigné, fit refaire à l'identique le plafond de son Hôtel. Puis il monta à Paris et dut vendre la résidence familiale en 1709. Rachetée par les Guiramand, famille noble comtadine, peu avant 1785, l'Hôtel passa ensuite à Joseph-François de Joannis, marquis de Verclos, qui fit refaire la façade. Cette demeure resta propriété des Joannis de Verclos jusqu'en 1835[14].

Hôtel d'Ancézune

Hôtel d'Ancézune

Dit aussi Hôtel de Grammont-Caderousse, il est situé au n° 4 du Plan de Lunel où il a été construit sur l'emplacement des jardins et d'un casal (masure) de la petite Livrée de Poitiers. Ce fut Louise d'Ancézune de Codolet qui fit entreprendre cet ouvrage entre 1611 et 1617. Décédée en 1620, et inhumée dans la chapelle du noviciat des jésuites, actuel Cloître Saint-Louis, elle légua son Hôtel à Just-Joseph-François Cadard d'Ancézune, seigneur de Caderousse[15].

Aux Ancézune succédèrent les Grammont, héritiers du fief de Caderousse qui reprirent le nom quand celui-ci fut érigé en duché par le pape en 1663. Leur Hôtel servit de résidence à nombre d'hôtes illustres, le prince et la princesse de Conti en 1660, Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, cardinal de Bouillon, en 1681, Jean d'Estrées, maréchal de France en 1685, puis en 1740, 1743 et 1748 à des membres de la famille de Jacques III Stuart[15].

Lors de la Révolution, Guillaume de Grammont-Caderousse, porté sur la liste des émigrés, eut son Hôtel saisi. Le Tribunal révolutionnaire, créé en août 1793, y tint ses audiences de floréal à fructidor An II. Le duc ayant prouvé qu'il n'avait pas quitter la France, le représentant Goupilleau lui fit restituer ses biens et il lui fut alloué la somme de 6 375 francs pour la perte de ses meubles et de son argenterie[15].

L'Hôtel, qui initialement ne comportait qu'un étage, s'en est vu adjoindre un second en 1923[15].

Hôtel de Donis de Beauchamp

Il se trouve situé aux n° 9-11 de la rue Chauffard (ex rue Dorée), il a été édifié sur l'emplacement de la Livrée cardinalice du cardinal Tomasso Ammanatis, archevêque de Naples[16]. Cette nouvelle construction fut faite entre 1500 et 1503. Il prit son nom définitif quand les Donis, seigneur de Goult, virent leur terre de Beauchamp érigée en marquisat, en 1659, par Louis XIV[17].

Hôtel de Sade

Hôtel de Sade

Situé au n° 5 de la rue Dorée(ex rue Chauffard)[17], il fut au XIVe siècle puis à nouveau au XVIIe siècle, propriété de la famille de Sade. Celle-ci avaient fait fortune en tant que chenévriers (marchands de cordres de chanvre), et possédait nombre de maisons dans cette rue, dite alors des Sade. L'une fut achetée, vers 1530, par Thomas de Gadagne, fils d'une riche famille marchande venue de Florence s'installer à Lyon. Entre 1536 et 1537, il fit reconstruire sa maison en style gothique. Celle-ci fut acquise, vers 1644, par François de Bonne de Lesdiguières puis sa veuve la revendit à Jean-Baptiste de Sade, en 1647. Elle resta dans cette famille jusqu'en 1760, date à laquelle elle devint la propriété des Frères des écoles chrétiennes[17]. De peu judicieuses restaurations ont été faites en 1885 et 1910[18].

Article détaillé : École des Beaux-Arts d'Avignon.

Hôtel Forbin de Sainte-Croix

Hôtel Forbin de Saint Croix

Situé place de la Préfecture, il a pris la place de la Livrée de Poitiers et du Collège du Roure qui lui succéda. La Livrée accueillit successivement Arnaud d’Aux de Lescout, Bertrand de Montfavès, Guillaume de La Jugie, Pierre Flandrin, Pierre de La Jugie, Pedro Martinez de Luna y Gotou, futur pape Benoît XIII et Guy de Malesec, évêque de Poitiers. Il y avait deux Livrées (la grande et la petite) de part et d'autre de la rue Bouquerie. Elles furent réunies par un arceau qui existe toujours[18].

Cette Livrée servit de résidence, en 1415, à l’empereur Sisgismond. La chronique raconte que « Le 22 décembre 1415, l'empereur vint à Avignon et entra par le portail Saint-Michel et fut logé en la Livrée du Collège de Poitiers, auprès de Saint-Agricol, laquelle était moult richement parée ». Il y demeura pendant vingt-trois jours. Puis la Livrée fut transformée, en 1476, en Collège du Roure par le cardinal Julien de la Rovère (Guilano della Rovere) futur pape Jules II (1503-1513). Une rue adjacente porte d’ailleurs le nom de cet ancien Collège[18].

Les vieux bâtiments du Collège furent restaurés par François de Royers de la Valfrenière de 1641 à 1642. Puis la façade fut refaite par Pierre II Mignard entre 1697 et 1702. Celle-ci présente des mascarons en décoration des linteaux des fenêtres. Mais le Collège du Roure ferma ses portes cinq ans plus tard[19].

Cette même année 1709, le lieu fut acheté par Reynaud de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, qui fit entièrement reconstruire les bâtiments selon les plans de Jean-Baptiste Franque. Lors de la Révolution, l'Hôtel devint le siège de l'administration départementale puis il fut acquis pour devenir la Préfecture en 1822[19].

Hôtel Desmarets de Mondevergues

Hôtel Desmarets de Mondevergues, siège du Conseil Général de Vaucluse

L'ancienne petite Livrée de Poitiers, située, elle aussi, place de la Préfecture, fut acquise et entièrement refaite, en 1708, par François-Elzéar de Cappellis[19], un capitaine de galère. Sa famille le vendit, en 1785, à Charles-Magne Desmarets, capitaine de cavalerie et mousquetaire du roi, dont le père, un notaire, avait acquis la seigneurie de Mondevergues. Cette famille avait été anoblie par le pape Pie VI deux ans auparavant[20].

Au cours de la Révolution, Charles-Magne ayant émigré à Saint-Domingue, où il mourut, son épouse préféra divorcer pour rester propriétaire de l'Hôtel. Puis les Desmarets de Mondevergues le cédèrent, en 1829, à une noble famille de Bédarrides, en la personne de César-Auguste-Joseph de Joannis, un marquis qui devint député de Vaucluse, entre 1852 et 1861[20].

Acheté ensuite pat l'État, il servit de bureaux à la préfecture. C'est actuellement l'Hôtel du département et le siège du Conseil général de Vaucluse[20].

Hôtel de Baroncelli-Javon

Cour du palais du Roure

Ce fut au XIXe siècle, que cet édifice appelé alors hôtel de Baroncelli-Javon a été surnommé par Frédéric Mistral qui le fréquentait, « Palais du Roure » c'est-à-dire palais du chêne ; propriété du marquis Folco de Baroncelli-Javon, il devient à cette époque un foyer du félibrige. L’Hôtel de Baroncelli-Javon fut construit, en 1469, par Pierre Baroncelli, originaire de Florence, qui avait acquis une taverne et des maisons avoisinantes qu'il transforma pour établir sa demeure[21].

Article détaillé : Palais du Roure.

Hôtel de Galéans des Issarts

Il a été construit sur l'emplacement de la Livrée vieille de Viviers et se situe au n° 5 de la rue du Four. Le bâtiment devint ensuite propriété de Collège Saint-Nicolas d'Annecy qui le possédait encore en 1468. Il fut ensuite acheté par la famille Galéans qui firent construire une chapelle en 1559. Ce fut en son Hôtel que François de Galéans occit en duel Thomas de Baroncelli le 16 juin 1606, déclenchant ainsi entre les deux familles une guerre digne des Capulet et des Montaigu[22].

À la fin du XVIe siècle, l'Hôtel est agrandi et un prix-fait daté du 30 avril 1681 prouve que ce fut selon les plans de Pierre II Mignard qui signa comme témoin. Il en assura aussi la décoration intérieure. Il a signé P.C.M. (Pierre Chevalier Mignard) sur des plafonds des scènes mythologiques peintes à l'huile sur plâtre dont Bacchus et Ariane, Diane et Endymion et Vénus et son fils Énée[22].

Ce fut ici qu'à la fin du XVIIIe siècle résida une noble anglaise, la comtesse de Carlisle « mère du roi d'Irlande de ce nom et sœur de l'amiral Biron ». Elle fut l'amie d'Esprit Calvet[23].

Hôtel de Beaumont de Teste

Située aux n° 9 et 11 de la rue du pape Clément VI, cette demeure fut d'abord celle de Jacques de Beaumont, chanoine de Saint-Pierre d'Avignon. Il y logea Richelieu de 1618 à 1619. Puis elle passa à Joseph de la Teste, consultateur du Saint-Office, seigneur de Venasque et de Saint-Didier qui l'acheta le 17 septembre 1740[24].

Hôtel Fortia de Montréal

Situé aux n° 8 et 10 de la rue du Roi René, l'immeuble primitif sur cet emplacement fut acquis en 1569 puis entièrement restauré. Il parvint en héritage à Paul Fortia de Montréal qui s'engagea à l'achever. Il eut l'heur de rencontrer Nicolas Mignard qui se rendait à Rome via Avignon et lui proposa de décorer sa galerie. Le peintre réalisa alors une série de dix-huit panneaux sur Les aventures de Théogène et Chariclée tirées d'Héliodore. Dans le même temps, le propriétaire fit appel à François de Royers de la Valfrenière qui, le 16 mai 1637 lui remit un prix-fait pour mettre sa façade au goût du jour[25]. L'Hôtel accueillit, lors de la venue à Avignon de Louis XIV, en 1660, le comte et la comtesse de Soissons. Les Fortia le mirent en vente en 1774[26].

Hôtel Berton des Balbes de Crillon

Hôtel de Crillon
Escalier de l'Hôtel Crillon

Il se trouve situé au n° 7 de la rue du Roi René. C'est le plus italianisant des Hôtels particuliers d'Avignon[27]. Il a été construit sur l'emplacement de la Livrée de Pampelune. Sa façade, couverte de mascarons, cornes d'abondance, médaillons et guirlandes, s'ouvre par des portes et fenêtres de styles alternés, est couronnée d'une puissante corniche à l'italienne. Cet Hôtel a été commendité par Louis III de Berton (1608-1698), petit neveu du « Brave Crillon »[28]. La façade a été classée monument historique le 26 juin 1915[29].

Hôtel de Rochegude

Cabinet doré de l'Hôtel de Rochegude (1725)

Il se situe aux n° 4 et 6 de la rue des Trois-Faucons et il est devenu le siège d'Inter Rhône, organisme interprofessionnel des vins de la vallée du Rhône. Sur cet emplacement s'était installé Scipion La Gratia, originaire de Bolsena, qui introduisit à Avignon, l'industrie du cuir doré en 1598. Ses héritiers la vendirent en 1732 à Pierre-Joseph-Robert d'Aquéria de Rochegude, co-seigneur de Saint-Didier et de Venasque. Ce notable fut ensuite premier consul d'Avignon, en 1741 puis viguier en 1742. Il avait fait, entretemps, totalement reconstruire son Hôtel. Si sa porte surmontée d'un mascaron de faune est d'origine, les boiseries du grand salon, dessinées par Thomas Lainée, ne sont plus sur place. Elles ont été acquises, en 1891, par l'Union centrale des arts décoratifs et depuis installées dans le musée des Arts décoratifs de Paris[30].

Hôtel de Gasqui

Il se situe 16, place des trois-pilats.

Construit en 1744 pour Vincent-Xavier de Gasqui (1702-1774), docteur en droit l'Université d'Avignon et avocat, viguier de Pernes, juge des gabelles, consulteur du St-Office, il passe par mariage à la famille de La Bastide en 1828. Il appartient toujours aux descendants des premiers propriétaires.

L'hôtel fut le siège de la loge des Illuminés d'Avignon pendant la Révolution, et abrita son grand maître, Dom Pernéty, peu avant son arrestation en 1796.

Notes et références

  1. Joseph Girard, op. cit., pp. 428 à 430.
  2. Anne Bourret-Porée, op. cit., p. 14.
  3. a et b Joseph Girard, op. cit., p. 198.
  4. Joseph Girard, op. cit., p. 236.
  5. Joseph Girard, op. cit., p. 290.
  6. Joseph Girard, op. cit., p. 293.
  7. Joseph Girard, op. cit., p. 294.
  8. Joseph Girard, op. cit., p. 295.
  9. Joseph Girard, op. cit., p. 299.
  10. Le Musée Calvet d'Avignon
  11. Joseph Girard, op. cit., p. 238.
  12. a et b Joseph Girard, op. cit., p. 247.
  13. Joseph Girard, op. cit., p. 248.
  14. Joseph Girard, op. cit., p. 249.
  15. a, b, c et d Joseph Girard, op. cit., p. 250.
  16. Joseph Girard, op. cit., p. 251.
  17. a, b et c Joseph Girard, op. cit., p. 253.
  18. a, b et c Joseph Girard, op. cit., p. 254.
  19. a, b et c Joseph Girard, op. cit., p. 255.
  20. a, b et c Joseph Girard, op. cit., p. 256.
  21. Paul Pansier, Un coin du vieil Avignon : la taverne de l’Amorier, Mémoires de l’Académie du Vaucluse, T. XXVI, 1926, pp. 2 à 11.
  22. a et b Joseph Girard, op. cit., p. 276.
  23. Joseph Girard, op. cit., p. 277.
  24. Joseph Girard, op. cit., p. 284.
  25. Joseph Girard, op. cit., p. 323.
  26. Joseph Girard, op. cit., p. 324.
  27. Joseph Girard, op. cit., p. 320.
  28. Joseph Girard, op. cit., p. 321.
  29. Joseph Girard, op. cit., p. 325.
  30. Joseph Girard, op. cit., p. 330.

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes


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