- Difunta Correa
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La Difunta Correa est un personnage mythique qui fait l’objet d’un culte semi-païen en Argentine, au Chili et en Uruguay. Elle possède un sanctuaire dans la localité de Vallecito, dans la province de San Juan, mais la majeure partie de son culte est rendu au bord des routes, dans d’humbles sanctuaires.
Sommaire
Légende
Deolinda Correa était une femme mariée dont l’époux, Clemente Bustos, fut recruté pendant les guerres civiles qui ont agité l’Argentine au milieu du XIXe siècle. Deolinda, soucieuse de la santé de son mari, entreprit de suivre la troupe dans les déserts de San Juan, avec son nourrisson, quelques vivres et deux gourdes d’eau. Lorsque ses provisions furent épuisées, elle se coucha à l’ombre d’un arbre, son fils au sein, et elle mourut de soif, de faim et d’épuisement.
Son corps fut retrouvé le lendemain par des muletiers, mais le nourrisson, qui avait continué à téter, était bien vivant. Deolinda fut enterrée dans les environs, à Vallecito, et l’enfant fut emporté. Selon une version de la légende, il décéda le lendemain et fut inhumé aux côtés de sa mère; selon une autre, il fut recueilli et élevé par une famille[1].
Culte
Le culte à Deolinda Correa commença peu après sa mort, lorsque des paysans vinrent se recueillir sur sa tombe. Peu à peu, on lui attribua des miracles, dont le premier aurait été la survie de son fils.
Le sanctuaire de Vallecito, qui comprend aujourd’hui près de vingt chapelles, est devenu un véritable village où un million de personnes se rendent en moyenne chaque année. Le culte de Difunta Correa s’est répandu parmi les muletiers, puis parmi les camionneurs. Ceux-ci ont pris l’habitude de dresser de petits sanctuaires très simples le long des routes de l’Argentine, et d’y laisser des bouteilles d’eau afin, croient-ils d’apaiser la soif de la défunte[2],[3].
Références
Voir aussi
Liens externes
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Catégorie :- Mythologie sud-amérindienne
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