Cristine Guinamand

Cristine Guinamand, née en 1974 à Yssingeaux (Haute-Loire), est une artiste peintre et plasticienne française.

Biographie

Cristine Guinamand vit et travaille à Paris et en Auvergne.

Après des études à l'école des Beaux-Arts de Saint-Étienne, où elle obtient un diplôme national supérieur d’expression plastique ainsi qu'un diplôme national d’arts plastiques, elle séjourne, en 1997, à l’école des Beaux-Arts de Porto, dans le cadre d'un échange Erasmus.

Surtout connue pour sa peinture, Cristine Guinamand a toujours travaillé toutes sortes de matériaux : elle pratique le dessin et, à l’occasion, la gravure, fait de la broderie, réalise des installations, des « reliquaires », des sculptures, voire des « machines »…

Mais ses recherches débordent le cadre technique et elle aime être libre d’aller et venir entre les matériaux^[1].

Résidences

• 2007 et 2003 : Urdla^[2], édition de lithographies.

Commentaires

« Cristine Guinamand déverse sur la toile, dans une peinture fluide, posée avec urgence, un univers obscur de sorciers et d’ombres infernales. Visions nocturnes dans lesquelles on devine l’homme, redevenu bête, accomplissant des actes primitifs. L’artiste délivre dans une secousse des obsessions qui sont le fond inavouable de l’humanité. »

— Anne Malherbe, Présentation de l’exposition « Sortilège » à la fondation d'art contemporain Salomon^[3]

« On est face à ce qui semble être au premier abord [...] de la peinture de chevalet raffinée (Gustave Moreau?); mais en s'approchant, on se retrouve devant de l'expressionnisme presque abstrait, du Wols transfiguré. Le surréalisme et la peinture automatique ne sont pas loin, mais "aidés". C'est cette spontanéité formelle qui garantit la force et l'émotion de ces œuvres.
Dernier point : ces tableaux sont très beaux, et cela n'aurait aucun intérêt s'ils ne racontaient pas des horreurs. »

— Stéphane Pencréac'h, from texte de présentation de « La mort qui tue », édition Trafic Galerie - (ISBN 2-9524852-7-5).

« Dans ses tableaux au lyrisme flamboyant, Cristine Guinamand arrache aux limbes des fragments épars, pour tenter de reconstituer cette harmonie. Ses images hallucinées deviennent exutoire universel, exprimé par des couleurs sensuelles et juteuses. »

— Gérard Gamand, « L'âme de ombres ! », Azart, n° 38, mai-juin 2009

« La violence est [...] plus formelle chez Cristine Guinamand, Ronan Barrot et Youcef Korichi, qui composent tous trois des scènes indéterminées, non manifestes, dont on ne peut affirmer avec précision ce qui s'y passe en raison d'un brouillage de l'image par le travail pictural (adjonction d'objets qui attaquent le support chez Guinamand, [...]). »

— Richard Leydier, « La belle peinture est derrière nous », artpress, n° 374, janvier 2011

Expositions

Expositions personnelles

• 2003 : « Bourreaux & Co », galerie du Haut-Pavé, Paris
• 2007 : « La mort qui tue », Trafic galerie^[4], Ivry-sur-Seine
• 2009 : « Au Ciel Noir », Trafic galerie, Paris
• 2010 :
  • « Il fait rudement sombre », galerie Hambursin-Boisanté^[5], Montpellier
  • « Démons et Merveilles », galerie Le Réalgar^[6], Saint-Étienne

Expositions collectives

• 1997 : Exposition des boursiers Erasmus, Beaux-Arts de Porto
• 1998 : « Quand le temps rencontre l’espace », la Serre, Beaux-Arts de Saint-Étienne
• 1999 :
  • « Tons sur tons dans le vol des moucherons », école des mines de Saint-Étienne
  • 4^e symposium des arts et de la jeunesse, musée des Beaux-Arts J. Déchelette, Roanne
  • Musée d’art et traditions populaires et d’art contemporain, Versilhac (Haute Loire)
• 2000 : Galerie Pikinasso, Roanne (Loire)
• 2001 :
  • Salon de Montrouge
  • Expositions européennes du 46^e Salon d’art contemporain de Montrouge :
    • Musée Amadeo de Souza-Cardoso, Portugal
    • Monastère de Sant Cugat del Valles, Catalogne
• 2002 : « Filofax, le Temps Maîtrisé », galerie Forêt Verte, Paris
• 2003 :
  • « Prestige 20 », Urdla
  • « 50 ans, 50 œuvres », galerie du Haut-Pavé, Paris
• 2004 :
  • « H2O », 4^e Salon d’art contemporain des jeunes créateurs de la ville de Vichy
  • « De rendez-vous en rendez-vous », galerie du Haut-Pavé, Paris
• 2005 : Jeune création 2005, Paris
• 2006 :
  • URDLA 3D, Urdla
  • « Tout va bien », Trafic Galerie, Ivry-sur-Seine
  • « H2O », 5^e Salon d’art contemporain des jeunes créateurs de la ville de Vichy
  • SLICK Paris, ST’ART Strasbourg avec la Trafic Galerie
• 2007 :
  • 1^er Salon du dessin contemporain, Paris ; SLICK Paris ; ST’ART Strasbourg avec la Trafic Galerie
  • « Vengeances hâtives », Urdla, Centre international de l’estampe et du livre, Villeurbanne
  • Galerie du Haut-Pavé, Paris
• 2008 : SLICK Paris
• 2009 : « Sortilège », avec Vanessa Fanuele, Klara Kristalova, Myriam Mihindou, Wangechi Mutu et Stéphane Pencréac'h, Fondation d'art contemporain Salomon
• 2010 :
  • Salon du dessin contemporain, Carrousel du Louvre, galerie Françoise Besson^[7], Lyon
  • « La belle peinture est derrière nous », Sanat Limani-Antrepot 5, Istanbul (Turquie)
• 2011 :
  • « Fais gaffe Bobby ! T'entends pas ? Y'a mes os sous le gravier », avec Jérôme Zonder, Vincent Bizien, Régis Gonzalez, galerie Le Réalgar, Saint-Étienne

Éditions et publications

• 2005 : La Mort, magazine Toc
• 2007 : Pierrette Fleutiaux, l’Os d’auroch, vu par Cristine Guinamand, Les éditions du Chemin de fer.

Notes et références

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