Adolphe Pétérelle

Adolphe Pétérelle

Adolphe Jules Péterelle est un peintre français né le 26 juin 1874 à Genève, de parents français, et décédé le 27 octobre 1947.

Sommaire

Biographie

Adolphe Jules Péterelle

1874 : Adolphe Jules Péterelle nait à Genève, aux Eaux Vives en Suisse, en 1871. 1875 : La mère Marceline, meurt un après la naissance de son fils. 1881 : Le père, vivant aux environs de Genève, confie AJ Peterelle à une sœur de son épouse, une femme que l’enfant accompagne aux offices religieux. C’est ce sens du divin et cette beauté du rituel que l’on retrouvera dans quelques unes de ses grandes œuvres. 1886 : Il decide de devenir peintre. De 1887 à 1891 : Il suit les cours de l’école des Beaux Arts de Genève.

1891 : Etouffé par le carcan parental, AJ Peterelle se libère de l’autorité de sa tante et quitte la Suisse pour Paris, dont le bouillonnement artistique le fascine. Cahoté dans Paris, il continue de peindre, surtout la nuit. 1898 : Il est accueilli rue Caulaincourt par le peintre animalier Henri Deluermoz, dans son atelier récemment abandonné par Steinlen. C’est Cat’s Cottage qui prend appui sur le maquis, lequel se déploie jusqu’au Moulin de la Galette. Après le départ de Deluermoz pour la province, AJ Peterelle habite le bateau lavoir, rue de ravignan, face à l’hôtel du Poirier où Picasso, Derain, Dufy, Juan Gris, Van Dongen, Appollinaire et Max Jacob ont échangé leurs conceptions de la peinture et de la poésie. De 1900 à 1904 : Il travaille à la décoration de poterie de Choisy Le Roi où il rencontre Emile Lenoble qui fournit des dessins à la faïencerie. Une amitié de quarante ans le liera au céramiste de grand feu. Vers 1808 – 1809 : AJ Peterelle installe définitivement ses chevalets Cité Falguière. C’est dans cette impasse que Modigliani et Foujita ont leur atelier. Avec le sculpteur Joseph Bernard, il étudie longuement le thème de la danse. Si le peintre s’est longtemps intéressé au nu, à la maternité, c’est pour mieux traduire la lumière intérieure de l’être, parfois même sa dimension cosmique, cachées sous l’enveloppe charnelle.

1914 : AJ Peterelle s’engage dans le Trentième Régiment d’Infanterie, les « mille-pattes », comme il la désignait parfois, et part pour le front. Il est naturalisé français. 1915 : Enseveli par l’explosion d’une mine, dans la Somme, il est dégagé aveugle puis dirigé sur Saint Brieux où des soins constants lui permettent de recouvrer une vue partielle.

1921 : Première exposition Peterelle à L’Encrier où son organisateur Roger Dévigne, écrivain, a installé sa presse à bras. Premier article dans la presse. 1923 : Il n’a encore pratiquement rien vendu. 1926 : Une exposition de ses œuvres est organisée par un groupe d’amis au café Le Petit Napolitain ; elle suscite l’admiration de certains intellectuels de la Rive Gauche. Dès lors, les marchands de tableaux sont alertés. L’un d’eux veut acquérir toutes les toiles achevées de son atelier. Peterelle cousu d’or ?...Il choisit la liberté.


Adolphe Jules Péterelle, De Montmartre à Montparnasse

1952. Le musée Galliera présente à Paris la rétrospective Péterelle avec plus de 100 toiles et 80 dessins. Ami de Pompon et de Bonnard, proche de Picasso à Montmartre, de Modigliani et Foujita à Montparnasse où il habite successivement Adolphe Jules Peterelli dit Péterelle est né à Genève en 1874. orphelin à un an, après les Beaux-Arts de Genève, il vient à Paris à 17 ans travailler comme décorateur, fréquente Steinlen, Aristide Bruant et Picasso au Bateau Lavoir où il s’installe en 1900. Il s’engage dans la Légion Etrangère en 1914, part pour le front de la Somme, est gravement blessé, perd un oeil et obtient la naturalisation française.

De retour à Montparnasse, cité Falguière atelier 11, marié, père de deux enfants, « homme-sandwich » le jour, il construit la nuit une œuvre poignante : nus puissants, paysages, fleurs, danseurs, foules en mouvement, fantômes de chair et de sentiment vibrant d’un feu de braise. Exigeant avec lui même, il ne livre que peu et le meilleur de son travail réunissant néanmoins autour de lui un cercle d’amateurs attirés par sa peinture originale. 1927 : Le sculpteur Pompon qui devient son ami le plus intime acquiert un « visage de femme », le marchand d’art Charron achète sur deux ans plusieurs centaines de toiles, des peintures partent pour la Suisse et les USA, une première huile passe à Drouot.

Lors de son importante exposition Galerie Bernheim (Paris, 1930) Péterelle à 56 ans, le sculpteur Wlerick réalise en bronze son portrait. Il restera son ami pour la vie ainsi que Pierre Bonnard rencontré en 1932 qui achète « Le Tambourinaire ». loin des intrigues, il fréquente Kisling, Derain, Gromaire, Dufresne... Fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1938 – dans la même promotion que le peintre Rouault, le sculpteur Zadkine, l’homme de théâtre Gaston Baty, le grand Raimu et le comédien du Français, l’inoubliable « Goupi Main-Rouge » : Fernand Le Doux – Péterelle reçoit d’importantes commandes de l’Etat. Deux expositions Galerie Charpentier Galerie de France le consacrant au soir de sa vie ne purent briser la solitude où il s’enferme : La paralysie le prive de sa raison de vivre. Il meurt en 1947 à l’âge de 73 ans. Péterelle, présent dans plusieurs musées en France (dont le Centre Pompidou) et à l’étranger (le Metropolitan à New York), laisse l’image d’un « maître moderne » discret dont l’œuvre aux nuances musicales et poétiques fait naître un univers d’une intense émotion qu’il faut savoir appréhender, comprendre et pénétrer.


L’œuvre de Péterelle est présente dans les musées suivants

- MAM Musée d’Art Moderne de Paris - CNAC Beaubourg Centre G.Pompidou - FNAC Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris - Metropolitan Museum of New York - Collection Oscar Ghez au Petit Palais de Genève - PMMK Museée d’Art Moderne d’Ostende - Musée des Beaux Arts de Dijon Donation Pierre Granville - Musée des Beaux Arts de Grenoble - Musée des Beaux Arts et de la Dentelle de Calais - Musée des Augustins de Toulouse - Musée municipal de Nevers - Musée des Beaux Arts d’Arras - Musée Baron Gérard à Bayeux - Musée du Château de Blois - Musée Villa Medicis de St Maur des Fosses - Musée municipal de Cambrai

Il arrive à Paris en 1901. Il expose au Salon des Indépendants (1923-1934), au Salon des Tuileries, au Salon d'Automne.

Quelques unes de ses œuvres sont exposées au musée des Beaux-Arts de Dijon, et au petit Palais à Genève.


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Adolphe Pétérelle de Wikipédia en français (auteurs)

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