- Национален съюз Атака
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Ataka
Ataka (Атака en bg. = Attaque en fr.) - son nom complet étant Union nationale Attaque (Национален съюз Атака) - est un parti politique nationaliste bulgare.
Sommaire
Histoire du parti
Ataka a été créée en avril 2005 par le journaliste Volen Nikolov Siderov. Cette coalition a été constituée par le Mouvement national pour le salut de la patrie, le Parti patriotique national bulgare et l'Union des forces patriotiques et des militaires réservistes pour la défense.
Aux élections législatives du 25 juin 2005, la coalition nationaliste obtient 9% (21 députés sur 240 suite aux alliances, puis 12 après une scission) ; aux élections présidentielles du dimanche 22 octobre 2006, Volen Nikolov Siderov est présent au second tour avec 21,5% des suffrages. Au second tour, le national-populiste Volen Siderov, confronté au président socialiste sortant, Gueorgui Parvanov, est battu par 75% des votants.
En novembre 2006, Ataka a envoyé une délégation à la fête des Bleu-blanc-rouge, fête annuelle du Front national, en vue d'une coalition au Parlement européen réunissant d'autres formations nationalistes ou populistes en Europe.
N'étant pas opposé à une adhésion à l'Union européenne, le parti est pourtant ouvertement xénophobe, anti-américain, antisémite, opposé à la guerre en Irak, à la corruption, aux communautés minoritaires (en particulier turque et tzigane) et à l'OTAN. Il propose d'instaurer une religion officielle - le christianisme orthodoxe.
Les opposants à Ataka le considèrent comme un parti de tendance fasciste.
Programme
Le parti se définit lui-même comme une "organisation patriotique et nationaliste" qui dit non "à la vente de la Bulgarie aux étrangers, à la tziganisation de la Bulgarie, à la turquisation de la Bulgarie".
Programme officiel
Son programme vise à :
- Stopper la corruption ;
- Interdire les partis ethniques et les émissions dans les langues minoritaires à la télévision publique ;
- Sortir de l'OTAN (la Bulgarie a rejoint l'Organisation atlantique en avril 2004). Interdire toute base militaire étrangère sur le territoire bulgare ;
- Réviser les accords avec l'Union européenne ;
- Rouvrir les réacteurs nucléaires 3 et 4 de la centrale de Kozlodui (fermés à la demande de l'UE)
- Accorder une préférence aux entrepreneurs bulgares sur leurs concurrents étrangers ;
- Reéxaminer les conditions dans lesquelles ont été effectuées les privatisations ;
- Instaurer un capitalisme social ;
- Préserver et réinstaurer certains éléments du système de sécurité sociale qui existait sous le régime communiste ;
- Restaurer la peine de mort.
- Interdire la vente de la terre bulgare aux étrangers.
Polémique
En septembre 2006, Dimitar Stoyanov [1], député européen bulgare (qui siègeait en tant qu'observateur) d'Ataka, compare Lívia Járóka[2], députée européenne hongroise d'origine tzigane et nommée « Meilleur parlementaire 2006 », à une prostituée rom[3], ce qui provoquera les protestations des eurodéputés et la condamnation par le premier ministre et le président du Parlement bulgare.
Notes et références
- ↑ fiche de D. Stoyanov
- ↑ fiche de Lívia Járóka
- ↑ Dans un courriel adressé à l'ensemble des parlementaires, il écrit en effet: « Dans mon pays il y a des dizaines de milliers de filles tziganes plus belles que cette honorable-là (...) Les meilleures d'entre elles sont chères - jusqu'à 5000 euros pièce, Wow ! »
Liens externes
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