- Énergie fatale
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Dans le domaine de la maîtrise de l'énergie et de la rudologie, l'expression "énergie fatale" désigne la quantité d'énergie inéluctablement présente ou piégée dans certains processus ou produits, qui parfois - au moins pour partie - peut être récupérée et/ou valorisée.
L'énergie fatale peut être contenue dans des matières ou des processus :
- Dans la matière : À titre d'exemple, vers 2005, la France produisait plus de 25 millions de t/an de déchets ménagers dont 40 %, suite à des retards dans la mise en place du recyclage étaient encore traités par incinération. Sans récupération, cette énergie est perdue dans l'environnement (dans les décharges) ou rejetée dans l'air.
L'incinération ou la méthanisation de déchets permet de récupérer une partie de cette énergie fatale, (récupération de chaleur, méthane, hydrogène et/ou électricité, etc.). Les rendements peuvent être améliorés avec la cogénération ou la trigénération, permettant de produire de la chaleur, du mouvement et de l'électricité. La vapeur peut alimenter des serres, des usines ou un réseau urbain de chauffage. La méthanisation des déchets organiques peut produire de substantielles quantités de méthane.
Les techniques de réutilisation ou de recyclage, plus en amont sont d'autres moyens, souvent encore plus performants pour récupérer ou utiliser plus longtemps l'énergie fatale d'objets en fin de vie.
- Dans les processus : Le fait de chauffer des aliments, une maison, l'eau sanitaire, entre autres, disperse des calories dont la plus grande partie sera perdue sans être utile. Ce type de gaspillage peut-être réduit.
Ainsi au Québec, le Fonds d’efficacité énergétique subventionne-t-il l'achat de récupérateurs de la chaleur des eaux de douche pour en faire diminuer le coût de chauffage (aide financière de 400 $ à l’achat). Les chaudières à condensation récupèrent les calories habituellement perdues dans les gaz émis par un échangeur. Des échangeurs thermiques permettent aux maisons passives labellisées Minergie de récupérer les calories de l'air vicié sortant pour réchauffer l'air propre entrant, en permettant de très importantes économies.
Le freinage d'une voiture, locomotive, navire et de tout véhicule en mouvement, consomme de l'énergie, qui peut parfois être emmagasinée et réutilisée (lors du freinage des TGV, cf. les nouveaux TGV Est).
Voir aussi
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