- Émeutes au Tibet de 1987 à 1993
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Émeutes au Tibet de 1987 à 1993
Des émeutes ont secoué le Tibet à plusieurs reprises entre 1987 et 1993, réprimées par les autorités chinoises.
Sommaire
Chronologie
1987
- 27 septembre : premier jour de manifestation à Lhassa durement réprimé par le pouvoir chinois, commémoré par les Tibétains en exil comme jour noir[1].
- 1er octobre Emeute à Lhassa, 1 mort (un moine tibétain de Séra), 2 Tibétains blessés par balles[2], 28 blessés parmi les policiers[réf. nécessaire].
1988
- 5 mars Douze heures d'émeute à la fin de la Grande Prière (Monlam), 3 morts (chiffre officiel, 30 morts selon l'opposition).
- 10 mars Trente-neuvième anniversaire de l'exil du dalaï-lama.
- Juin Le dalaï-lama renonce à revendiquer l'indépendance du Tibet et se contenterait d'un statut d'autonomie.
- 10 décembre Emeute à Lhassa, entre 1 mort (officiel) et 12 (officieux).
1989
Article détaillé : Troubles au Tibet en 1989.- 19 janvier Condamnations dissuasives des émeutiers de mars 1988 : de trois ans de prison à la peine de mort (avec sursis).
- 28 janvier Mort au Tibet du panchen-lama, deuxième autorité du Tibet après le dalaï-lama. Le gouvernement chinois prétend lui trouver un successeur, sollicitude considérée comme une ingérence supplémentaire.
- 6 février Le gouvernement chinois annule le Monlam Qenmo qui doit avoir lieu quelques jours après le nouvel an tibétain (Losar).
- 7 février Losar.
- 5 mars Lapidation d'un policier (thèse chinoise) ; attaque d'une manifestation religieuse par la police (thèse tibétaine) ; colère de pauvres (thèse de la Bibliothèque des Emeutes) : 11 morts, 100 blessés (chiffre officiel).
Alors que Hu Jintao était le responsable politique au Tibet en 1989, une manifestation de Tibétains finit dans un bain de sang, au moins 450 personnes furent tuées[3]. Selon Tang Daxian, un journaliste chinois dissident, la police de Lhassa avait reçu l'ordre de Pékin de provoquer un incident[4].
- 6 mars Les émeutiers tiennent le centre de Lhassa. Destruction de commerces chinois. État de siège.
- 7 mars Évacuation de tous les étrangers, y compris les journalistes : fin de l'information sur l'insurrection. Loi martiale. 5 morts depuis deux jours (chiffre officiel).
- 10 mars Trentième anniversaire de l'insurrection de 1959 et de l'exil du dalaï-lama. Pas d'information depuis le Tibet.
- 15 avril Mort de Hu Yaobang, et première manifestation étudiante à Beijing.
1991
- 26 mai Affrontements en trois endroits différents de Lhassa, trois jours après le quarantième anniversaire de l'occupation du Tibet par la Chine.
- Septembre Quatre manifestations indépendantistes menées par les bonzes bouddhistes.
1993
- Février-mars Manifestations de commémoration de l'insurrection de 1959, arrestations de bonzes et de religieuses (entre quinze et vingt-trois ans).
- 24 mai Deux heures de bataille entre police chinoise et 2 000 manifestants contre la cherté de la vie, qui s'en prennent aux commerces chinois et aux bâtiments officiels : 2 morts et 88 blessés (chiffres officieux).
- 25 mai Nouvelle manifestation, apparemment moins nombreuse que la veille, avec affrontements, mais sans déprédations.
- 1er juin Nouvelle manifestation sur laquelle on ne sait rien, sinon qu'il y a eu 3 arrestations.
- 15 juin Manifestation contre la tutelle chinoise et la vie chère, à Xigaze, deuxième ville du Tibet.
Notes et références
Lien externe
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